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Plus de 3 000 visiteurs pour notre site internet 
Notre site internet vient de dépasser le seuil des trois mille visiteurs. Ce sont les petits dominos visibles sur la page "ASELE" qui comptabilisent les nouveaux visiteurs différents (un visiteur qui revient consulter n'incrémente pas le compteur). 
Le nombre de consultations par ces 3 149 visiteurs dépasse le chiffre de 51 000. C'est sans conteste un très bon score pour une association comme la notre, et cela démontre que notre rayonnement s'étend largement au delà du cercle des adhérents !
 
 
Vent debout contre la loi littoral !

Un article du Télégramme daté du 21 octobre 2016 titrait « Vent debout contre la loi littoral », suite à une réunion du SIOCA à Pont-l’Abbé durant laquelle le qualificatif « mortifère » a été prononcé par un élu.

C'est l'occasion de faire un brin de pédagogie au sujet de cette loi décriée par une minorité d’élus qui la désignent comme source de tous les maux, en y ajoutant la loi NOTRe (organisation territoriale) et même les Communautés de Communes pour faire bonne mesure.

Pourtant cette loi, votée en 1986 à l'unanimité des députés et sénateurs, a eu un impact bénéfique évident en donnant enfin un cadre de développement aux communes littorales, là où l'anarchie et la promotion immobilière débridée régnaient en maîtres.

Loin de tout interdire, la loi littoral encourage au contraire le développement et la densification des villages, bourgs et agglomération, tout en évitant le mitage des campagnes et du littoral, préservant ainsi les espaces agricoles et les paysages. C’est un holà salutaire au bétonnage des côtes et à l'extinction des bourgs.

Comme toute loi, son application peut s’avérer délicate dans certaines situations particulières. En cas de doute, un avis peut être donné au maire par le préfet qui, dans l'immense majorité des cas, interprète la loi avec intelligence, notamment lorsqu'il existe un enjeu d’emploi ou de développement économique. Et si la recommandation préfectorale fâche, il revient au Tribunal Administratif de trancher en dernier ressort.

Pourtant quelques maires entendent biaiser la loi en jouant sur la sémantique en prétendant qu’un hameau de quelques habitations constitue un village, bourg ou agglomération au sens de cette loi.

Ne devraient-ils pas comprendre que les lois sont là pour inspirer leur action, pour leur donner des outils de gestion et non pour les opprimer ? Quand comprendront-ils qu’une commune de cinquante, cent, voire quelques centaines d'habitants n'a pas d'avenir au XXIe siècle ? Pourquoi ne saisissent-ils pas les incitations au regroupement plutôt que de s’arc-bouter pour défendre leurs petits prés carrés ?

Cette problématique est particulièrement prégnante dans le Cap-Sizun qui vit un déclin depuis plus de 50 ans : la population y a fait peau de chagrin avec 7 000 habitants en moins (soit la population d’Audierne, d’Esquibien et de Pont-Croix réunis), elle vieillit, et les classes d'écoles ferment les unes après les autres.

L’heure n’est pas à épiloguer pour savoir si un hameau est un village ! L’heure est à imaginer et à construire un devenir pour le Cap-Sizun, en exploitant ses atouts uniques pour reconstituer une population plus jeune et plus active, pleinement insérée dans notre nouveau siècle.

 
 
L’ASELE étend son champ d’action à l’ensemble du Cap-Sizun
 
Après 12 ans d’existence, L’ASELE s’oriente vers un nouveau destin.

La mise en place de la Commune Nouvelle d’Audierne, qui enlève quelque peu son sens à une association exclusivement dédiée à Esquibien, n’est pas étrangère à cette évolution. Par ailleurs, un projet de fusion avec les deux associations amies que sont G.A.M.A. et DéMEL n’a pas abouti. La collaboration avec celles-ci se poursuivra toutefois comme par le passé.

Une nouvelle vocation
Saisissant l’opportunité de cette situation, le conseil d’administration a décidé de redéfinir la vocation de l’ASELE. Elle aura dorénavant pour objet de :
Contribuer activement au meilleur avenir possible pour le Cap-Sizun-Pointe-du-Raz, préserver ses atouts naturels, les mettre en valeur, et assurer sur ce territoire un développement durable et respectueux du cadre de vie des habitants.
Le cadre d’action est donc élargi, tant sur le plan géographique que sur celui des domaines d’intervention.

Une démarche proactive
C’est notamment par son mode de fonctionnement que la nouvelle association se différenciera de l’ancienne : plutôt que de réagir à ce qui ne va pas ou de ce qui pourrait ne pas aller, c’est une démarche résolument proactive qui sera développée : anticiper plutôt que subir. Chaque année, un nombre limité de thèmes de travail seront choisis, qui constitueront le programme de l’année suivante. Il pourra s’agir de préservation de l’environnement, de questions d’accessibilité, de questions d’aménagement et d’urbanisme, ou même de projets de soutien à l’activité économique, etc. Les moyens d’action seront d’analyser, de proposer, de convaincre, d’encourager et de favoriser des projets susceptibles d’apporter un mieux à la population du Cap-Sizun, le plus souvent en impliquant nos élus locaux, mais aussi ceux du département ou de la région, et si besoin députés et sénateurs...

Élargissement et pool de compétences
Cet élargissement géographique et thématique permet d’ouvrir l’association à de nouveaux membres qui résident partout dans le Cap-Sizun de façon permanente ou non. L’ASELE accueille donc dorénavant toutes personnes intéressées par le devenir du Cap, qui pourront apporter leurs idées et leur bonne volonté. Et aussi le cas échéant leurs compétences dans tel ou tel domaine (juridique, agriculture, pêche, tourisme, commerce, architecture, énergie, communication, urbanisme, nautisme, fonction territoriale, informatique, etc.), pour constituer un « pool de compétences » dans lequel l’association puisera selon les nécessités de tel ou tel thème d’action. De cette manière, les projets seront menés avec davantage d’efficacité et aboutiront plus sûrement.

En ordre de marche pour 2017
Le choix des thèmes de travail pour 2017 est en cours. Dans un premier temps, il s’agit de constituer un portefeuille d’idées et de suggestions, puis de les passer au crible du conseil d’administration pour faire émerger les quelques thèmes retenus. La sélection aboutira très prochainement pour démarrer la nouvelle année « sur les chapeaux de roues » !
Linky or not Linky ?
ERDF (Électricité Réseau Distribution France) est en passe de remplacer nos compteurs électriques par des  modèles communicants dénommés « Linky ». Un vaste programme qui se déroulera d’ici à 2021.

Une polémique s’est développée, qui agite des épouvantails et évoque des dangers et des menaces avec ces nouveaux compteurs.


Alors, voyons ça d'un peu plus près...  (cliquez ici pour accéder au document)
 
 
Le Parc du bout du monde
La toute récente projection de l’excellent documentaire de Mathurin PESCHET « Le Parc du bout du monde » au cinéma le Goyen à Audierne a donné lieu à un débat animé sur le sujet du Parc Naturel Marin d’Iroise.
Le film a certainement répondu à l’attente de la plupart des spectateurs venus s’informer sur la réalité du Parc, huit ans après sa création en 2007.

Mais le débat qui a suivi n’était pas moins intéressant. Les quelques opposants « historiques » qui étaient venus tout spécialement ont pris la parole pour dénoncer un organisme inutile et coûteux selon eux.

Pour tenter de crédibiliser ce discours, un « plaisancier » opposant n’a pas hésité à se présenter comme pêcheur professionnel, voulant ainsi faire croire que les professionnels étaient contre le PNMI, ce qui n’est pas le cas.

On a pu constater que, parmi tous les arguments d’origine pour repousser le Parc Naturel Marin d’Iroise, aucun ne s’est trouvé avéré. En particulier, aucune réglementation nouvelle n’est venue entraver les usagers de la mer, et aucune contribution financière n’a été demandée aux communautés de communes riveraines.

A court d’arguments, les opposants ont changé leur fusil d’épaule. Ils dénoncent maintenant l’incapacité du PNMI à restreindre la pratique légale de la bolinche (pêche à la sardine au filet tournant). Ce qui n’est pas faux, puisque le PNMI n’a pas de pouvoir réglementaire ! Toutefois, l’ASELE, par la voix de son président, a indiqué que le Parc avait lancé en 2011 avec l’IFREMER une importante étude (64 embarquements pendant 14 mois) pour identifier et juger des pratiques des bolincheurs en mer d’Iroise. Publiée fin 2011, cette étude concluait à l’absence de menace sur la ressource tant que le nombre d’unités de pêche ne dépassait pas le niveau actuel.

Huit ans après son ouverture, il apparaît très clairement que le Parc fait oeuvre utile pour la mer d’Iroise, même si les résultats tangibles ne seront flagrants que sur le long terme. Il ne sortira évidemment que du bon de la meilleure gestion partagée entre les différents usagers de la mer. Par ailleurs, la visibilité nationale du premier Parc Naturel Marin Français est patente, renforcée par sa récente admission au tableau mondial des 23 aires protégées délivrée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (qui consacre l’excellence en matière d’espaces naturels).

Toutes les objections « historiques » relatives au PNMI sont d’ores et déjà levées. Dès lors, qu’attendent donc les élus du Cap-Sizun pour candidater à l’intégrer, comme ils avaient été invités à le faire dès l’origine ? Et ce d’autant plus que, contrairement à ce que veulent faire croire les quelques opposants historiques, une très large majorité de la population du Cap-Sizun y est favorable.

Nous sommes convaincus que l’intégration du Cap-Sizun dans cette structure d’excellence, en conjonction avec le label du Grand Site de France de la Pointe du Raz, renforcera l’attractivité du territoire, favorisant le développement d’un tourisme marchand créateur de richesse et d’emploi, dans le strict respect de l’environnement tant maritime que terrestre. Et c’est sans compter le caractère protecteur du PNMI qui préservera notre mer de toute exploitation intempestive (forages, extraction de sable, pêche intensive, etc.) .
 
 
Projet de territoire
Le Conseil Communautaire réuni le lundi 28 septembre 2015 a lancé un « Projet de territoire » pour le Cap-Sizun. Un moment retardé tant que la loi NOTRe n’était pas précisée (cette loi aurait pu amener notre communauté de communes à fusionner avec une ou plusieurs autres communautés voisines), ce projet constituera une feuille de route pour les cinq prochaines années. Fil conducteur de l’action communautaire, il comprendra les orientations et les projets qui auront pour objectif d’impulser un élan nouveau au territoire. Il ne devrait pas s’agir de la simple juxtaposition de projets, mais réellement d’une vision à moyen terme de l’avenir du Cap-Sizun.

Les trois prochains mois devraient voir les commissions communautaires travailler sur les différents volets de la question. Dès à présent, une première réunion de la commission économique est programmée pour le 13 octobre, et des réunions préparatoires sont d’ores et déjà lancées. Les autres commissions se réuniront pareillement pour élaborer des propositions dans d’autres domaines tels que le tourisme, l’environnement, les équipements, le sport, l’enfance, etc.

Les commissions pourront s’approprier et s’inspirer des travaux réalisés dans le cadre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et aussi des travaux de prospective réalisés par Quimper Cornouaille Développement (Cornouaille 2030). L’intense activité des prochains mois devrait se conclure à la fin de l’année, pour un lancement du « Projet de territoire » lors des voeux prononcés par le président Bruno Le PORT en janvier 2016.

L’ASELE ne peut que soutenir cette initiative, en espérant qu’elle dotera le territoire des projets et des infrastructures nécessaires pour lancer une nouvelle dynamique démographique et économique respectueuse de l’environnement, qui bénéficiera à tous.
 
 
Visite au « Festival Breizh Transition »
 
Vendredi 18 septembre 2015, les président(e)s des trois associations ASELE, DéMEL et G.A.M.A. se sont rendus au « Festival Breizh Transition » qui se tenait au parc des expositions à Quimper.

Ils ont assisté à une table ronde portant sur les énergies marines renouvelables. On se souviendra que ce sujet était celui de la conférence que nous avions organisée au cinéma Le GOYEN le 27 septembre 2013. Les projets sont toujours d’actualité, même si les financements se font attendre. Par exemple, le projet de machines à houle dans la baie d’Audierne est en attente de financement pour un montant de 10 millions d’euros. On peut penser que la baisse considérable (- 50 %) du prix du pétrole brut n’est pas étrangère à ces retards.
Nous avons rencontré Jean-François DAVIAU, Président de SABELLA, sur le stand de sa société Quimpéroise. Il nous a précisé que son hydrolienne D10 (rotor de 10 mètres) a été immergée en juin 2015 entre le continent et Ouessant. Dans la semaine suivant la table ronde, la machine était raccordée au sud de l’île, dans le port d’Arlan, et devrait, après d’ultimes tests, produire jusqu’à 1 MW d’électricité par forts courants de marée, soulageant ainsi la production îlienne à base de fuel.

Nous avons aussi rencontré Dominique SALVERT, maire de l’île de Sein, qui nous a confié que la transition énergétique pour l’île était en route, avec, en prévision, deux éoliennes, des panneaux photovoltaïques et des batteries. Un projet qui semble pertinent et réaliste. Pour l’heure, un mat de mesure a été installé sur l’île pour identifier le régime des vents.
Sur le stand FORTUM (ferme houlomotrice dans la baie d’Audierne, conjointement avec DCNS), on nous a confirmé que le projet était toujours sur les rails, en attente du bouclage du financement. La mise en place pourrait intervenir dans trois ou quatre ans...
Une autre table ronde concernait les mobilités, et notamment les voitures et transports en communs électriques. BLUE SOLUTIONS, filiale de BOLLORÉ installée à côté de Quimper, a présenté ses modèles d’automobiles électriques bluecar déjà largement déployées à Paris dans le programme Autolib' , ainsi que ses minibus électriques bluebus et ses trams électriques sans caténaires bluetram.

Là où le bât blesse pour les voitures, c’est dans l’infrastructure de recharge des batteries, bien trop lâche actuellement. C’est pourquoi un vaste plan national a été lancé, qui devrait assurer une bonne couverture du territoire (Finistère, Bretagne, France entière) dans les prochaines années.
BMW montrait aussi ses modèles électriques, les i3 et i8, véhicules de toute beauté, mais au prix en rapport. L’essai d’une BMW i3 a confirmé l’exceptionnelle réactivité du véhicule, son confort et son silence. Mais l’autonomie est encore faible (100 km), ce qui conduit le constructeur à offrir en option un petit moteur auxiliaire à essence qui recharge partiellement la batterie quand on risque de ne pas atteindre la destination...
En conclusion, des tables rondes et des visites fort instructives.
Elles montrent que les solutions marines de transition énergétique sont multiples, mais encore au stade des études ou des prototypes. Certaines seront plus prometteuses que d’autres, et celles-là contribueront à terme à un meilleur équilibre du « mix énergétique » de notre pays.
Quant à la mobilité, on peut penser que l’évolution des technologies des batteries et des véhicules et surtout la mise en place des infrastructures de recharge le long du réseau routier permettront à la voiture électrique de devenir bientôt une réalité pour tous.
 
 
Un bureau renouvelé pour l'ASELE
  
Lors du Conseil d’Administration du vendredi 10 juillet 2015, comme le prévoient nos statuts, il a été procédé au renouvellement du bureau.
Patrick DELAFON
Patrick DELAFON
Après plus de dix ans à la tête de l’ASELE, le président Jean-Pierre PALU a souhaité passer la main tout en conservant un rôle actif dans l’association. Patrick DELAFON, vice-président en exercice, a été élu nouveau président, et Jean-Pierre PALU a accepté de le seconder en tant que vice-président. De cette manière, l’association ne perd rien des compétences et du savoir-faire développés au cours des ans. Précédemment trésorière, Marie-Pierre LE MOUEL a accepté de prendre la charge de secrétaire, et Philippe DESSE sera notre nouveau trésorier.

Afin de favoriser la concertation au sein de l’association, Patrick DELAFON a proposé que les dix membres du Conseil d’Administration soient également membres du bureau. Cette mesure a été approuvée à l’unanimité. Cette disposition simplifiera la tenue des réunions et enrichira les débats.

C’est une nouvelle période qui s’ouvre pour l’ASELE, particulièrement du fait du projet de Commune Nouvelle qui marierait prochainement Esquibien et Audierne.
Au-delà des aspects budgétaires, c’est un projet qui ouvre des perspectives dont la mise en œuvre demandera une attention particulière pour assurer que les aspects environnementaux et de cadre de vie soient préservés, voire améliorés pour toute la population.
  
 
La vocation de l'ASELE
   
Lors de l'Assemblée Générale Ordinaire du 25 avril 2015, le vice-président Patrick DELAFON a rappelé la vocation de notre association. Après plus de 10 ans d'existence et une riche vie associative, un tel rappel semblait utile, notamment pour les adhérents les plus récents. Vous pouvez lire ici le texte de son intervention.
   
   
Assemblée Générale Ordinaire du samedi 25 avril 2015
   

Marie-Pierre LE MOUEL                           Jean-Pierre PALU                                    Patrick DELAFON
Cette année encore, l’Assemblée Générale Ordinaire de l’ASELE s’est tenue dans la salle de réunion du Centre Nautique du Cap-Sizun à Ste Évette. 41 adhérents étaient présents ou représentés sur les 71 que compte notre association, témoignant en cela de l’attachement de nos membres à ce que cette institution perdure.

Le président Jean-Pierre PALU a présenté le rapport d’activité de l’année 2014.

Il a rappelé l’implication de l’ASELE dans les travaux d’élaboration du SCoT Ouest-Cornouaille (Schéma de Cohérence Territoriale), dans les travaux du GIZC (Gestion Intégrée des Zones Côtières), et plus récemment dans le Conseil de Développement de Quimper Cornouaille Développement. Il a rappelé que l’ASELE était membre de l’UADL (Union des Associations de Défense du Littoral), qui regroupe une quarantaine d’associations sur l’arc Normandie-Vendée. Il a évoqué les relations amicales avec les associations G.A.M.A. (Audierne) et DéMEL (Plouhinec), même si les projets de rapprochement n’ont, pour l’heure, pas abouti. Il a enfin noté une reprise des adhésions après une décroissance sensible en 2012 liée à la défection d’adhérents qui n’attendaient que la conclusion favorable de l’affaire Lézongar.

Marie-Pierre LE MOUEL, trésorière, a ensuite présenté le rapport financier. Celui-ci présente un excédent d’un peu plus de 3 000 euros apte à subvenir à des dépenses imprévues liées à nos activités (consultation d’avocat par exemple).

Jean-Pierre PALU a repris la parole pour présenter les orientations pour 2015, et un budget prévisionnel en strict équilibre a été approuvé à l’unanimité. La cotisation pour 2016 restera inchangée à 12 euros.

Il a ensuite passé la parole au vice-président Patrick DELAFON qui a précisé la vocation de l’ASELE. De fait, 10 ans après sa création et avec de nombreux nouveaux adhérents, un tel rappel paraissait utile. La teneur de l’intervention en question fera l’objet d’une communication dédiée à ce sujet. Un échange avec les adhérents s’est engagé, notamment sur la question épineuse du Parc Naturel Marin d’Iroise, démontrant l’intérêt et l’implication des adhérents sur les différentes thématiques, chacun apportant un point de vue original qui enrichit la réflexion et contribue au positionnement de l’association.

Jean-Pierre PALU a ensuite rappelé que les statuts prévoyaient que le conseil d’administration devait être renouvelé cette année. Les six administrateurs sortants se sont représentés, et quatre nouveaux administrateurs se sont proposés. Après un vote à l’unanimité, ce sont donc dix administrateurs qui contrôleront et orienteront l’action de l’association pour les trois prochaines années.

   
   
L'ASELE au Conseil de Développement de Quimper Cornouaille Développement
   

Nous vous avions récemment informé que le président de la communauté de commune du Cap-Sizun-Pointe-du-Raz avait proposé que Patrick DELAFON, vice-président de l’ASELE, contribue aux travaux du Conseil de Développement de Quimper Cornouaille Développement (QCD) en qualité de membre du collège « vie collective et associative ».

Rappelons que le Conseil de Développement est un organe consultatif associé aux réflexions préparatoires sur les projets de territoire et les contractualisations territoriales engagées pour la Cornouaille. Composé d’une quarantaine d’acteurs économiques, sociaux, associatifs, culturels, éducatifs et scientifiques, le Conseil représente la société civile du territoire dans son ensemble.

QCD

Après une phase de mise en place, les commissions ont été formées, et les travaux ont pu commencer. Patrick DELAFON contribue à la commission Développement rural et à la commission Aménagement du territoire. Dans cette dernière commission, il pilotera les travaux relatifs au déploiement des communications Internet à très haut débit (fibre optique).

Ce dernier sujet est particulièrement important pour l’avenir économique du Cap-Sizun. Il est maintenant clair que l’enclavement routier dont souffre la péninsule ne sera pas résolu dans un avenir proche. Mais si le Cap-Sizun devait conserver un retard trop important en matière de communication numérique, il subirait en quelque sorte une double peine qui anéantirait rapidement tout espoir de développement économique. C’est dire l’urgence de bien documenter ce sujet pour convaincre les décideurs de faire les bons arbitrages en la matière.

Vos éventuelles idées ou contributions sur ces sujets ( à nous transmettre à l’adresse info@asele.fr ) seront précieuses et pourront enrichir le travail des commissions.

  
    
 Risques littoraux
    

Le samedi 11 avril 2015 s’est tenue à Quimper une conférence-débat sur le sujet des risques littoraux, organisée par l’UADL (Union des Associations de Défense du Littoral) dont l'ASELE est membre. Devant une quarantaine de personnes attentives, Céline PERHERIN, doctorante à l’Université de Bretagne - Laboratoire Géomer, spécialiste de la cartographie des aléas littoraux, a d’abord évoqué les notions d’aléa, d’enjeu et de vulnérabilité, expliquant que le risque était une combinaison de l’aléa et de la vulnérabilité.

Elle a indiqué que les aléas littoraux étaient des risques naturels, qui comprennent le recul du trait de côte, la migration dunaire et la submersion marine. 24.% des côtes françaises subissent une érosion plus ou moins forte. L’origine météorologique des submersions marines a été bien montrée pour le cas de la tempête Xynthia en février 2010, où un fort coefficient de marée a coïncidé avec une importante surcote due à un épisode dépressionnaire. La houle a fait le reste pour aboutir à la catastrophe de La Faute sur Mer...
 
L’impact du changement climatique a été présenté, puisque les études pointent vers une élévation du niveau de la mer de plusieurs dizaines de centimètres au cours du 21ème siècle.


La nécessité d’estimer et de cartographier les aléas est donc évidente. L’échelle de temps retenue est le siècle, même si le besoin d’une cartographie à brève échéance est également nécessaire.
Bigorgne Perherin
Jean-Pierre BIGORGNE Président UADL, et Céline PERHERIN

En conclusion, les risques littoraux doivent être pris en compte dans les documents réglementaires d’urbanisme que sont les SCoT (Schémas de Cohérence Territoriale) et les PLU (Plans Locaux d’Urbanismes), qui ont eux aussi des horizons de plusieurs dizaines d’années, sans oublier les Plans de Prévention des Risques.

Céline PERHERIN a terminé en évoquant les différentes stratégies de gestion du trait de côte : le laisser-faire, l’intervention limitée (buttes sableuses végétalisées), la fixation du trait de côte par des digues, le rechargement des plages en sable, et dans certains cas la relocalisation des activités et des biens.

Un riche débat avec la salle a montré combien le sujet était d’actualité, même si le Finistère est moins impacté que d’autres côtes de France.

 Vous pouvez consulter ici le document « Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte ».

   
   
 Meilleurs vœux de l'ASELE
   
... et qui de mieux qu'un poète pour bien dire les choses ?

  "Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir..."

... Lisez la suite en cliquant ici.
   
   
 Tourisme en Cap-Sizun : une grande enquête
 
Le tourisme est un enjeu économique majeur pour le Cap-Sizun.

Photo office du tourisme Pont-Croix

Mais ce territoire tire-t-il vraiment le meilleur parti possible de ses richesses ?

La communauté de communes a décidé de mener une enquête pour réorganiser son action touristique. La commission tourisme, par le biais d'un groupe de travail composé d'élus, de membres des comités de direction des offices de tourisme et de leurs directeurs ainsi que du syndicat mixte de la Pointe du Raz, lance un audit.

L'ensemble de la population est donc invité à répondre à un questionnaire en ligne et à partager ainsi sa vision des ressources touristiques du Cap-Sizun en cliquant ici :

 Le Cap-Sizun touristique, vu par ses habitants

Des exemplaires papier sont également disponibles dans les offices de tourisme d'Audierne, Beuzec-Cap-Sizun, Plouhinec et de Pont-Croix.

Nous se saurions trop vous encourager à répondre à cette enquête utile pour le devenir de notre territoire.
   
   
 Un nouveau film sur le Parc Naturel Marin d'Iroise
   

Un nouveau film documentaire « Le Parc du bout du monde » a été présenté en « avant-première » au Port-Musée de Douarnenez le samedi 13 décembre. Des représentants des associations ASELE, G.A.M.A. et DéMEL y étaient invités et ont participé au débat qui a suivi la projection.

Après tous les reportages présentés à la télévision au sujet du Parc Naturel Marin d’Iroise, était-il vraiment nécessaire de faire un énième documentaire sur le sujet ?

Clairement, oui, parce que ce documentaire se propose de faire un constat, sept ans après l’inauguration du Parc, de la réalité sur le terrain.

Le réalisateur Mathurin PESCHET se présente en candide, filmant çà et là, pointant sa caméra tantôt sur les techniciens du parc marin, tantôt sur pêcheurs professionnels, tantôt sur la population riveraine, les élus, les gestionnaires ou encore sur les pêcheurs plaisanciers. Il s’interroge lui-même sur la pertinence du parc marin, sur les réalisations, sur les progrès réalisés, et présente les réponses des uns et des autres.

Ce n’est donc pas un documentaire « institutionnel » de commande tout à la gloire du Parc Naturel Marin d’Iroise, mais une immersion de 52 minutes dans ce parc qui, malgré les efforts de communication des responsables, reste encore peu compris de la population riveraine.

Un essai qui se veut donc objectif, qui montre les différents travaux (observation, identification, inventaire, comptage, suivi...), le travail pédagogique des techniciens du parc, la gouvernance par un large comité de gestion, mais sans occulter les difficultés. Tout le monde s'exprime dans « Le parc du bout du monde », d'où aussi quelques coups de gueule bien sentis.

Le réalisateur s’étonne que le Cap-Sizun se soit exclu de cette initiative, donne la parole aux irréductibles qui ne veulent pas de l’intrusion « de gens qui ne sont pas d’ici »... Il tend aussi le micro aux anciens opposants qui ont révisé leur point de vue, comme ce pêcheur-plaisancier qui était pourtant le fer de lance de l’opposition il y a dix ans, et qui siège maintenant au conseil de gestion du parc.

On comprend à travers ce film que les efforts ne portent pas toujours de fruits immédiats. Par exemple, le réensemencement de la langouste autour du phare d’Ar-men profitera plutôt aux générations futures, mais on peut difficilement critiquer une telle action.

Notre opinion est que ce film permettra de mieux faire comprendre ce qu’est - et aussi ce que n’est pas - le Parc Naturel Marin d’Iroise, dont l’image souffre encore des polémiques de ses débuts.

Il conforte notre sentiment que le Parc Naturel Marin d’Iroise est une belle réussite dont la Bretagne peut être fière. Cette structure n’apporte que du bon, et ne brime personne. Pas vraiment étonnant que le PNMI soit parmi les 23 parcs mondiaux distingués en novembre à Sydney (Australie) par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature !

N’est-il pas grand temps que le Cap-Sizun s’ouvre enfin au PNMI, pour profiter des multiples bienfaits que cela apportera au territoire ?

   
   
 Des projets de transition énergétique à l'île de Sein
   
S’il y a un endroit où les énergies renouvelables s’imposent, c’est bien dans les territoires insulaires. Plutôt que de brûler un coûteux fuel importé du continent, faire appel au vent, aux courants ou aux vagues semble tomber sous le sens.

C’est ce que les îliens de Sein ont compris depuis longtemps. Pourtant, le fournisseur national qui alimente l’île n’avait, semble-t-il, pas avancé dans cette voie, peut-être parce que le coût élevé du fuel importé (plus de 400 000 €/an) était intégralement compensé par une partie de la taxe de Contribution au Service Public d’Electricité (CSPE) que tous les Français payent sur leurs factures d’électricité.

Dans le droit-fil des recommandations de l’Europe à accélérer une transition énergétique, les îliens ont donc voulu bousculer un peu les choses, et se sont groupés pour promouvoir une indépendance énergétique de l’île, basée sur un « bouquet énergétique » très diversifié (vent, marées, houle, soleil), et en s’affranchissant complètement du fournisseur historique Electricité de France. Mais des obstacles légaux freinent cette initiative, et il reste encore à travailler le dossier sur les plans techniques et financiers pour lui donner une assise solide. 

Mais rien n’est simple. Après une première phase d’enthousiasme, de nombreux îliens et la nouvelle municipalité ont mis en doute la crédibilité d’une orientation aussi ambitieuse qui restait mal définie tant sur le plan technique que sur le plan financier. Ceux-là s’orientent plutôt vers une transition moins radicale, qui allie économies d’énergies et production renouvelable (sans doute éolienne), tout en maintenant une part de production thermique. Bref, un « bouquet énergétique » plus concis,  une orientation moins aventureuse et sans doute plus sûre, sans divorce d’avec le fournisseur historique.

Une réunion s’est tenue le vendredi 12 décembre à Douarnenez pour faire le point de la situation, à laquelle les représentants d’ASELE, G.A.M.A. et DéMEL ont participé. Force est de constater qu’il n’y a pas consensus sur la solution chez les îliens (et c’est un euphémisme, à considérer la vigueur des débats), même si tous s’accordent à dire que le « tout thermique » n’est plus dans l’air du temps. 

Espérons que les choses se décanteront dans les prochains mois, et que tous se retrouveront sur une orientation commune au bénéfice de tous les îliens... En tous cas, quelle que soit la solution choisie, personne sur le continent ne se plaindra d’une île de Sein dorénavant plus « verte » !

 
 
 Distinction mondiale pour le Parc Naturel Marin d’Iroise.
 Mais quel dommage...

 
Au Congrès mondial des Parcs, qui s’est tenu en novembre 2014 à Sydney, Australie, l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a dévoilé la liste des 23 sites inscrits au titre de la « liste verte des aires protégées », qui définit l’excellence en matière d’espaces naturels. Cette liste fait suite à un important travail de sélection dont les premiers travaux remontent à septembre 2012.

Le Parc naturel marin d’Iroise y a été distingué, aux côtés de quatre autres sites français, les dix-huit autres sites se situant en Australie, en Corée du Sud, en Chine, en Italie, en Espagne, au Kenya et en Colombie.

La liste verte des aires protégées est un nouveau système de labellisation de la qualité de la gestion et de la gouvernance des aires protégées, sur la base de critères définis à l’échelle mondiale. Elle vise à reconnaître, encourager et célébrer les aires protégées qui réalisent une conservation efficace de la nature, des écosystèmes et des valeurs culturelles associés.

Tout cela est bel et bon, mais, par une incompréhensible frilosité, nos élus du Cap-Sizun ont repoussé l’intégration de la péninsule au Parc Naturel Marin d’Iroise comme il leur avait été proposé voilà déjà sept ans. Notre territoire maritime se trouve ainsi privé des bénéfices d’une structure de développement, de soutien et de bonne gouvernance des activités maritimes, et des retombées économiques induites par la notoriété nationale du PNMI, maintenant maximisée par la distinction mondiale de l’IUCN.

Oui, vraiment, quel dommage...

Espérons que la raison l’emportera maintenant, et que nos élus feront le nécessaire pour que le littoral du Cap-Sizun soit baigné par le Parc Naturel Marin d’Iroise, comme cela aurait dû être le cas depuis longtemps...
 
 
 L'ASELE au Conseil de développement de Quimper Cornouaille Développement
 
QCD

L’ASELE siégera dorénavant au Conseil de développement de Quimper Cornouaille Développement, en la personne de son Vice-président Patrick DELAFON.

Organe consultatif, le Conseil de développement est associé aux réflexions préparatoires sur les projets de territoire et les contractualisations financières territoriales engagées pour la Cornouaille. Il peut en outre être consulté ou se voir confier une réflexion sur tout sujet de développement territorial tant par Quimper Cornouaille Développement que par tout autre partenaire ou collectivité (État, Région, Département, Communautés de Communes…). Il peut enfin s’autosaisir de tout sujet relatif au développement territorial.

Les membres du Conseil de Développement, tous issus de la société civile, sont répartis en cinq collèges : Acteurs économiques (dont les chambres consulaires), Partenaires sociaux (syndicats de salariés et interprofessionnels), Établissements et services publics (réseaux, enseignement, santé, insertion-économie-emploi), Vie collective et associative (environnement, social, culture...), et enfin Personnalités qualifiées.

L’ASELE siégera dans le collège « Vie collective et associative, secteur environnement », et contribuera à définir une stratégie globale de territoire pour la Cornouaille et des priorités de développement pour mobiliser au mieux l’ensemble des fonds apportés par la Région, l’État et l’Europe.

La première réunion plénière du Conseil de développement est programmée le 30 septembre 2014 à Quimper.
 
 
 L'ASELE s'équipe !
 
Réunion avec barnum

À l’occasion de sa récente réunion estivale, l’ASELE a investi dans deux barnums pliables.

Ces barnums serviront pour les prochaines réunions estivales de l’ASELE et pour d’éventuelles autres occasions. S’agissant d’équipements de l’association, nous proposons de les mettre à disposition gratuitement aux adhérents qui en auraient un besoin ponctuel (réception, goûter ou anniversaire d’enfants, évènement familial, etc.). Et, le cas échéant, de les louer aux sympathisants qui en feraient la demande moyennant une participation de 15 euros par barnum (pour un week-end).

Faites-en la demande en laissant un mot à : info@asele.fr ou par téléphone au 06 60 94 55 75.

Chaque barnum mesure 3,0 m x 4,5 m au sol, soit 13,5 m² couverts. La toile est de couleur sable clair. Ces barnums sont faciles à installer, et avec quatre personnes, ce n’est guère plus compliqué que d’ouvrir et fermer un parasol. Ils pèsent chacun 21 kg (structure métallique et toile). Une ou deux personnes les portent facilement, et ils rentrent sans difficulté à l’arrière d’une voiture.

À noter toutefois que ces barnums ne sont pas utilisables par vent fort : il convient de surveiller la météo !

Barnum ASELE
 

 Sables coquilliers de Kafarnao : un épilogue heureux

Devançant le vote du Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise qui s’annonçait mal pour eux, les Sabliers de l’Odet ont finalement retiré leur projet d’exploitation du sable coquillier de la dune sous-marine de Kafarnao au large de l’île de Sein. Ils ont expliqué que la demande d’approfondissement de l’étude d’impact, par son coût et par le retard qu’il engendrait, mettait en péril la rentabilité du projet. L’avis négatif rendu par le commissaire enquêteur suite à l’enquête publique, la mobilisation de la population du Cap-Sizun (près de 5 000 signatures réunies sur la pétition déposée solennellement au maire de Sein) et celle des élus du Cap ont évidemment influé sur la décision de retrait.

C’est une satisfaction, même si nous aurions préféré que le processus aille à son terme et que le Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise se positionne formellement par un vote négatif.

 Le rôle protecteur du Parc Naturel Marin d’Iroise

La morale de cette affaire est que le Parc Naturel Marin d’Iroise a eu un rôle protecteur décisif. La dune se serait-elle trouvée au-delà du périmètre du Parc, par exemple au large d’Audierne, on peut penser que l’exploitation aurait été autorisée malgré les oppositions locales.

Qu’on ne s’y trompe pas : ce caractère protecteur n’exclut pas les projets valorisants pour cet espace marin, comme par exemple la réintroduction de la langouste autour du phare d’Ar-Men, la labellisation des ormeaux de Molène, le réensemencement de la coquille Saint-Jacques en baie de Douarnenez, l’installation d’hydroliennes sous-marines pour fournir de l’énergie à Ouessant ou encore la valorisation du patrimoine culturel marin de l’Iroise...

 L’ASELE et le Parc Naturel Marin d’Iroise

Après avoir bien étudié la question, ayant rencontré précédemment les responsables du Parc au Conquet et ayant entendu les arguments des uns et des autres, l’ASELE considère que l’exclusion du Cap-Sizun du périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise est une très regrettable erreur. Nous pensons que l’inclusion dans le Parc des eaux baignant le Cap-Sizun constituerait un accélérateur pour l’économie du territoire, en permettant le développement d’un tourisme « vert et bleu » respectueux de la nature et de la mer et en accueillant une nouvelle population sédentaire à la recherche d’un environnement de qualité qui compenserait le déclin démographique actuel du territoire. De plus, la labellisation des produits de la pêche locale apporterait de la valeur qui bénéficierait entièrement à l’économie locale. Et enfin, le caractère protecteur du Parc Naturel Marin d’Iroise éviterait d’éventuelles agressions futures du littoral et de ce superbe espace marin, sans qu’il soit nécessaire d’en venir aux jets de pierres comme à Plogoff en 1980 !

Ce sujet nous paraît majeur pour le devenir du Cap-Sizun-Pointe-du-Raz. C’est pourquoi nous y consacrerons notre énergie pour l’année 2015, avec l’espoir que la raison l’emportera sur les fantasmes et les craintes infondées.
 
 

 Réunion estivale de l'ASELE - 13 août 2014

 

Malgré un ciel incertain, la réunion estivale de l’ASELE - qui fêtait en même temps ses dix années d’existence -  s’est tenue comme prévu le 13 août au sémaphore de Lervily.

Une occasion pour les adhérents et sympathisants de prendre connaissance des nouvelles de l’association, mais aussi de partager un moment de convivialité.


Florent-Yann LARDIC à l’accordéon, Patrick DELAFON Vice-président et Jean-Pierre PALU Président

Ce fut l’opportunité pour le président Jean-Pierre PALU et le Vice-président Patrick DELAFON d’indiquer que l’ASELE entendait encourager et soutenir toutes les initiatives communales et intercommunales qui iraient en faveur d’un développement économique respectueux de l’environnement et du littoral du Cap-Sizun.

C’est dans cet esprit que l’ASELE continuera à œuvrer en faveur de l’intégration des eaux baignant le Cap-Sizun dans le Parc Naturel Marin d’Iroise, ce qui constituerait clairement un accélérateur économique pour l’ensemble du territoire, un label d’attractivité, mais aussi une garantie contre telle ou telle agression future de ce superbe espace marin.

C’est aussi le sens de l’engagement (sur proposition du nouveau Président de la Communauté de Communes) de Patrick DELAFON au sein de l’organisme Quimper Cornouailles Développement. Cette agence de développement économique et d'urbanisme réunit les dix communautés de communes de Cornouaille, les trois chambres consulaires, l’État, la région Bretagne, le département du Finistère et les deux syndicats de SCoT. Les domaines d’intervention de l’agence comprennent l’aménagement et l’urbanisme, l’économie et le tourisme, l’énergie, et les projets de territoire. L’agence est ainsi appelée à proposer des projets susceptibles de bénéficier de fonds européens. Il nous a donc semblé indispensable que le Cap-Sizun soit activement représenté au sein de cette agence pour ne pas être en reste par rapport aux autres territoires.

Jean-Pierre PALU a aussi indiqué que, conformément aux statuts de l’association, les instances de l’ASELE seront renouvelées à la prochaine assemblée générale. Il a donc lancé un appel à candidature pour constituer le nouveau conseil d’administration. N’hésitez pas à vous faire connaître pour contribuer à faire vivre notre belle association !

 
 
 Bienvenue au bout du monde !

Une magnifique vidéo réalisée par l’office de tourisme d’Audierne-Pointe du Raz...

Cliquez sur l'image, savourez et partagez avec vos amis et connaissances, sans modération !

Vidéo Cap-Sizun
 
 Sables coquilliers de Kafarnao - suite...
 
Le commissaire-enquêteur a rendu un rapport dûment circonstancié, qui se conclut par un ‘’avis défavorable à la demande d’autorisation d’ouverture de travaux miniers par la société « Les sabliers de l’Odet » au sein de la concession de sables coquilliers de Kafarnao ‘’.

Vous pouvez le consulter ici : rapport Kafarnao

Cet avis n’est toutefois que consultatif et ne s’impose pas. Reste donc au comité de gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise de voter sur le sujet à l’automne, avant que le préfet accorde ou non le droit d’exploiter la dune de sables coquilliers de Kafarnao.

 
 
 Contribution à l’enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale Ouest-Cornouaille (SCoT)
 
Documents SCoT Les trois associations œuvrant pour la préservation de l’environnement et du littoral et pour le développement des communes d’Esquibien (ASELE), de Plouhinec (DéMEL) et Audierne (G.A.M.A.), se sont associées à l’élaboration du SCoT Ouest-Cornouaille par une présence régulière lors des réunions d’étape, et par une participation active à nombre de groupes de travail thématiques.

Elles ont eu le sentiment que leur travail a été reconnu, et que le SCoT s’est enrichi de leurs contributions.

Pour l’essentiel, elles saluent un travail de qualité, notamment dans l’analyse de la situation existante, et dans l’élaboration d’un Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) issu de réflexions bien documentées. Le scénario de développement, qui donne une grande importance à la « maritimité » du territoire, leur semble très pertinent - particulièrement pour le Cap-Sizun.
Pour autant, les trois associations ont relevé dans le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) des manques ou imprécisions qui méritent d’être relevés. C’est l’objet de leur contribution à l’enquête publique.

En face des quelques 550 pages du document du SCoT et de ses annexes, leur contribution à l’enquête publique se focalise sur trois sujets, et  la conclusion de leur apport s’exprime ainsi :

« Nos associations souhaiteraient que le SCoT soit plus précis en matière de loi littoral afin de diminuer le recours aux tribunaux en cas de litiges, qu’il se prononce clairement en faveur de l’inclusion des eaux du Cap-Sizun dans le périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise, et qu’il privilégie et accélère le développement des communications internes (routes) et externes (très haut débit). »

Vous trouverez dans ce document l’intégralité de leur contribution (6 pages) : contribution à l'enquête publique

Cette contribution est est augmentée d’une postface (dernière page) qui appelle à une réflexion sur le devenir du Cap-Sizun.
 
 
 Sable coquillier de l'île de Sein : dépôt d'une lettre au commissaire-enquêteur
 
Le vendredi 18 avril 2014, l'ASELE a déposé au commissaire-enquêteur chargé de l'enquête publique une lettre de remarques constituant un avis négatif sur le projet. Vous pouvez en lire la teneur en cliquant ici : lettre au commissaire-enquêteur.

Rappelons que le rapport du commissaire-enquêteur (négatif, positif ou positif avec réserves) ne s'impose pas au Préfet, qui peut donc passer outre. En revanche, l'avis dit "conforme" du Parc Naturel Marin d'Iroise s'imposera. Cet avis est attendu vers la fin de l'année.  
 
 
 Projet d'extraction de sable coquillier au large de l'île de Sein
Le 7 avril s’est tenue en mairie d’Audierne une réunion d’information et d’échange dans le cadre de l’enquête publique relative à un projet d’extraction de sable coquillier au large de l’île de Sein.

Une petite centaine de participants ont entendu les explications du Commissaire Enquêteur, du porteur de projet, les Sabliers de l’Odet, de leur client distributeur d’aliments pour l’aviculture, et du bureau d’études Creocean ayant produit le dossier technique.

Le projet d’extraction concerne une zone de 20 ha sur les 104 ha de la concession, à l’ouest de l’île de Sein, dénommée Kafarnao. Là, une dune sous-marine de sable coquillier est susceptible d’être exploitée. Les sables coquilliers sont réputés destinés à l’industrie agroalimentaire bretonne, notamment comme adjuvant d’alimentation pour les poules pondeuses (renforcement de la coquille des oeufs).
Au fil des présentations, un certain nombre de points sont ressortis :
  • On notera que le projet, aux dires des Sabliers de l’Odet, est d’ampleur limitée… en nette augmentation toutefois par rapport à l’extraction qui a eu lieu dans les années passées.
  • Le rapport du bureau d’étude Creocean tend à indiquer que les impacts seront faibles ou inexistants.
Toutefois, l’impression générale est que cette étude d’impact, financée par le porteur de projet, est quelque peu « à décharge » pour ce dernier. Beaucoup d’approximations, des affirmations sans fondement, et un manque d’observations in situ (le rapport se base sur diverses études existantes, certaines vieilles de trente ans, dont la pertinence n’est pas en l’occurrence établie). Par exemple, l’affirmation que la ressource est « renouvelable » semble particulièrement péremptoire et nullement documentée.

Le récit de certains pêcheurs, notamment de l’île de Sein, était édifiant : cette zone fut dans le passé un riche vivier où les pêches étaient abondantes. Au fil des ans, par l’effet conjugué de l’extraction des sables coquilliers et aussi d’une surpêche au chalut, cette zone est devenue beaucoup moins riche.
 
La conclusion que les représentants de l’ASELE ont tirée du dossier et de la réunion d'information est que ce projet, même si «son ampleur est limitée», est particulièrement malvenu dans une zone qui, du fait de son inclusion dans le périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise, ne doit faire l’objet que d’une exploitation raisonnée et respectueuse de la ressource… notamment sur un secteur sensible comme celui de l’île de Sein.

Notre contribution à l'enquête publique visera à ce que cet espace dunaire sous-marin puisse revivre, en ne pratiquant là qu'une pêche raisonnée bénéficiant à l'économie locale, et en préservant la dune de toute nouvelle agression, permettant ainsi à son écosystème de se
reconstruire au fil des ans.

 
 Tempêtes à Esquibien
 
On a beau nous expliquer que les tempêtes d’hiver sont choses normales, il n’en reste pas moins que certaines sont plus violentes et mémorables que d’autres. On se souvient des dégâts occasionnés par l’ouragan de 1987 où nombre d’arbres avaient été arrachés dans le Cap-Sizun. Et la tempête Lothar de fin 1999 a aussi laissé de méchants souvenirs... En 2013, la tempête Dirk avait sévi, sans trop de dégâts sur le Cap-Sizun.

Cet hiver, la conjonction de forts coefficients de marée, d’une forte houle et d’un vent très violent venant du sud a agressé notre littoral de façon dramatique.

Tempête 1 Le 4 février dans l’après-midi, on aurait cru que les « 40èmes rugissants » - à moins que ce ne soient les « 50èmes hurlants » - s’étaient invités à Esquibien...  Le trait de côte a été largement entamé, les plages ont été attaquées par une houle furieuse. Le sable de la plage du Trez Goarem a été emporté, ne laissant que lesgalets. Le sentier côtier s’est éboulé par endroits.

Heureusement, le centre nautique de Ste Évette a été préservé, protégé par la grande digue et par l’enrochement réalisé devant le centre qui a bien amorti les assauts des vagues résiduelles.   

Les dégâts du côté du Pouldu sont importants. La dune a reculé de près de 10 mètres. Le parking du Pouldu s’est affaissé par endroits, sa base ayant été sapée. Heureusement, les maisons du bord de mer ont été construites soit sur le roc, soit sur du remblai accumulé dans les années ’60, et ne semblent pas en péril imminent.

Tempête 2
Décharge Mais à cette époque, le mot « environnement » n’existait sans doute pas, tout du moins dans son sens actuel,  et le concept de « protection de l’environnement » encore moins. Ainsi, comme ailleurs, le remblaiement consistait à ouvrir une décharge publique qui recueillait les détritus de toutes sortes, et enfin à recouvrir le tout d’une couche de terre. Hélas, l’érosion a mis à nu l’ancienne décharge, offrant aux promeneurs de la plage un spectacle bien peu ragoûtant...  

Difficile de dire si l’épisode de cet hiver se reproduira dans les prochaines années avec autant de violence... Doit-on voir là la conséquence d’un changement climatique durable ? Ou s’agit-il d’une simple variabilité climatique d’une année sur l’autre sans tendance de fond, comme le suggère Météo France ?
Quoi qu’il en soit, ces épisodes sévères devraient nous inciter à bien respecter les règlements en matière d’urbanisme, qui ne sont pas conçus pour brimer le développement des communes, mais au contraire pour les protéger et préserver leur avenir. Le Schéma de Cohérence Territoriale pour l’ouest Cornouaille (SCoT), qui a fait l’objet d’un important et sérieux travail de réflexion et qui est dorénavant finalisé, définit tout cela (aménagement responsable, axes de développement économique, préservation des zones humides, identification des zones à risque d’immersion, etc.). Les Plan Locaux d’Urbanisme des différentes communes doivent bien évidemment respecter le cadre ainsi défini. Et pour les communes du bord de mer comme la nôtre, la « loi littoral » doit être respectée. Ses aspects restrictifs sont largement contrebalancés par ses orientations positives qui encouragent un essor structuré des bourgs plutôt qu’un développement anarchique dans les campagnes et sur le littoral.

L’ASELE soutiendra toutes initiatives qui vont dans le bon sens et qui respectent les cadres établis, mais se manifestera pour décourager ou repousser des projets contraires à ces principes et règles.

 
 
 L'ASELE vous souhaite une excellente année 2014
 
          Après les tempêtes, l'aube de lève à Ste Evette
2014 sera pour notre association l'occasion de fêter ses dix années d'existence au service de l'environnement et du littoral de notre chère commune.
 
  
 Carton plein pour la conférence « Énergies Marines Renouvelables pour la Bretagne »
  
Cinquième du cycle de conférences communes des associations ASELE, DéMEL et G.A.M.A. , cette édition organisée au cinéma « Le Goyen » le 27 septembre 2013 a été suivie par plus de 200 auditeurs attentifs. Après les présentations d’usage et la projection d’un bref reportage de Thalassa sur le sujet, une première table ronde a permis d’entendre les explications techniques des experts en matière d’énergie de la houle, d’énergie des courants de marée, et d’énergie des vents marins.
Salle EMR Un prestigieux plateau avait été réuni, avec Yann-Hervé DE ROECK, Directeur Général de France Énergies Marines, Alain MALVOISIN, DCNS, Chef de projet du projet houlomoteur en baie d’Audierne, Yves PICART, Directeur technique à DCNS en charge des projets d’hydroliennes, Jean-François DAVIAU, Président de SABELLA, concepteur des hydroliennes testées à Bénodet, Jacques BARREAU, Directeur de marché Bretagne à Nass & Wind pour les éoliennes en mer, et enfin notre vice-président Patrick DELAFON qui a présenté une étude de faisabilité réalisée par le CETMEF pour le projet EMACOP visant à équiper la grande digue d’Esquibien. Les questions de la salle furent nombreuses, le panel s’efforçant à chaque fois d’y répondre avec pertinence.
Une seconde partie a donné la parole à la Conseillère Générale déléguée à l’eau et à l’énergie Armelle HURUGUEN, qui a présenté l’action du département dans ce domaine, et enfin à Denez L’HOSTIS (Vice-président de Quimper Communauté et responsable de la mission mer et littoral de France Nature Environnement) qui a évoqué les aspects environnementaux des installations d’énergie marines. Là encore, un riche débat a permis de répondre aux questions de la salle, ou d’entendre des points de vue de tel ou tel participant.

Avec des exposés de très haute tenue, cette conférence aura permis de situer l’état de l’art et de préciser le point d’avancement de l’exploitation des énergies marines, lesquelles demanderont toutefois encore quelques décennies d’efforts avant de donner leur plein potentiel.
BARREAU
Dans l’assistance, on remarquait plusieurs élu(e)s du Cap-Sizun, et plusieurs président(e)s d’associations.

Les comptes rendus des différentes interventions sont consultables ici :

Yann-Hervé DE ROECK, Directeur Général de France Énergies Marines
Alain MALVOISIN, DCNS, Chef de projet du projet houlomoteur en baie d’Audierne
Yves PICART, Directeur technique à DCNS en charge des projets d’hydroliennes
Jean-François DAVIAU, Président de SABELLA
Jacques BARREAU, Directeur de marché Bretagne à Nass & Wind
Patrick DELAFON, étude de faisabilité réalisée par le CETMEF pour le projet EMACOP
Armelle HURUGUEN, Conseillère Générale déléguée à l’eau et à l’énergie
Denez L’HOSTIS, Vice-président de Quimper Communauté et responsable de la mission mer et littoral de France Nature Environnement
ASELE : Synthèse et réflexions
 
 
 Réunion estivale de l'ASELE - dimanche 4 août 2013
 
C'est dans le cadre exceptionnel du sémaphore de Lervily, baigné par le soleil et balayé par la brise du large que s'est tenue l'édition 2013 de la réunion estivale de l'ASELE, à laquelle une soixantaine d'adhérents et sympathisants ont assisté.

Après avoir remercié nos hôtes, Jean-Pierre PALU, Président, a rappelé qu’avec près de cent adhérents, l’ASELE constitue une association importante dans le domaine de l’environnement et de la préservation du littoral.
Il a évoqué les travaux du Schéma de Cohérence Territoriale pour l’Ouest Cornouaille (SCoT) qui devrait être bientôt finalisé, et sur lequel devra s’appuyer le Plan Local d’Urbanisme à venir pour Esquibien. Il a salué l’initiative du Maire d’associer l’ASELE à ces travaux, qui y participera de manière constructive.

Sur le dossier de l’urbanisation du
plateau de Lézongar, il a rappelé que la procédure lancée en 2007 a trouvé son épilogue en avril de cette année par le jugement de la cour d’appel administrative de Nantes, qui a donné raison à l’ASELE. Il a aussi rappelé l’épisode du projet immobilier sur le front de mer, qui avait provoqué beaucoup d’émoi dans la population d’Esquibien, et qui s’est terminé de façon heureuse, le maire (encouragé en cela par le préfet), ayant annulé le permis de construire.
D et P
Assistance Patrick DELAFON, Vice-président, a présenté les travaux de l’ASELE sur le dossier très actuel des énergies marines renouvelables. Après une première réunion avec l’un des promoteurs de ces techniques (Nass & Wind) et la participation à un colloque à Plozevet sur le sujet, les trois associations du Cap ont décidé de choisir ce thème pour leur traditionnelle conférence annuelle commune. Elle est programmée pour le vendredi 27 septembre et se tiendra dans la salle rénovée du cinéma « Le Goyen ». Un panel de tout premier ordre couvrant tant les aspects techniques que les aspects d’aménagement du territoire que les aspects environnementaux présentera les différentes techniques et les projets en cours pour la Bretagne et répondra aux questions du public.
Jean-Pierre PALU a ensuite rappelé les liens avec les associations amies UADL (Union des Associations de Défence du Littoral), G.A.M.A. (Audierne) et DéMEL (Plouhinec). Il a indiqué les orientations pour l’association : poursuivre le développement de l’ASELE pour en faire un interlocuteur de référence, amplifier les relations avec les associations amies (par un rapprochement dont la forme est à trouver), rester vigilants au regard des tentations de certains de faire modifier la loi littorale au risque de la vider de son sens, ou encore soutenir d’autres associations engagées dans des causes justes - par exemple lutte contre l’usage abusif de pesticides dont certaines conséquences sont immédiatement perceptibles (telles que l’anéantissement de ruchers autrefois productifs).

Echanges et petites agapes se sont poursuivies jusqu’au milieu de l’après-midi.

 
 
 Assemblée Générale Ordinaire le 4 mai 2013
 

L'Assemblée Générale Ordinaire de l’ASELE s’est tenue le 4 mai 2013 dans la salle de réunion du Centre Nautique du Cap Sizun. Rappelons à cette occasion que cette salle, occupée le plus souvent par le centre nautique, reste accessible à toute association qui en fait la demande en mairie.

Sur les 90 adhérents à jour de leur cotisation, 68 étaient présents ou représentés à cette assemblée générale. Des représentants des associations amies étaient également présents (G.A.M.A. Audierne ; DéMEL Plouhinec). 

La lecture du rapport d'activité de l'année écoulée a permis de balayer l'ensemble des actions entreprises en 2012. 

Le rapport financier a révélé une situation saine laissant un petit matelas permettant de subvenir à tout imprévu ou besoin exceptionnel. La cotisation a été maintenue à 12 euros par an. Les orientations pour 2013 ont été détaillées en sept axes, qui ne tiennent évidemment pas compte d'éventuels sujets qui surviendraient inopinément en cours d’année.

Une résolution a été soumise à l'Assemblée visant à travailler sur l'opportunité de renforcer la collaboration entre les trois associations à travers une union ou fédération. Un avantage serait d’étendre le champ d’action à l'ensemble du Cap-Sizun, de mutualiser certains moyens, et de présenter davantage de poids vis-à-vis des autorités et des médias. Cette résolution a été approuvée et les propositions éventuelles seront soumises aux prochaines assemblées générales des trois associations.

L’assemblée a enfin pris acte du jugement en appel relatif au projet immobilier du plateau de Lézongar, qui donne raison à l’association.

Escalier En questions diverses, il a été évoqué une intrigante construction à l’entrée de l’anse de Suguensou dont personne ne comprend la raison d'être. À l'occasion d'une commission tourisme et développement économique, la question a été posée au maire d’Esquibien et conseiller général du canton qui a indiqué qu'il s'agissait d'une initiative du Conseil Général, mais dont la motivation reste à ce jour obscure.

Un autre sujet a été évoqué, celui des dunes du Trez Goarem qui sont maintenant encombrées de disgracieuses clôtures. Interrogé, le maire a indiqué que le projet d’y faire paître des moutons pour lutter contre l’envahissement des broussailles était encore d'actualité et devait démarrer prochainement (malgré la crainte de l'exploitant vis-à-vis des chiens en liberté).

L’assemblée s’est conclue par un agréable moment de convivialité qui a permis d'accueillir quelques-uns des nouveaux adhérents.
 
 
 Le bulletin ASELE News N°17 de l'hiver / printemps 2013 est en ligne
 
Cliquez ici pour lire l'éditorial du vice-président, l'annonce de la conférence sur les Energies Marines Renouvelables, un nouveau point sur le SCoT, et un remerciement adressé à certains propriétaires de la commune d'Esquibien.
 
  
 Une commission urbanisme sous haute tension... au dénouement stupéfiant ! 
 

Le maire d’Esquibien a convié la commission urbanisme le jeudi 23 août 2012, pour débattre en particulier du projet immobilier controversé sur la dune du boulevard Yves Normant. Le maire a autorisé le public à y participer et à s’y exprimer. Le public est ainsi venu nombreux.

D’entrée, le maire a présenté le projet par une série de plans et d’images, le resituant dans le contexte. Il a précisé l’avoir transmis pour avis aux services de l’état qui n’ont pas formulés de remarques contraires. Dans ces conditions, le maire a délivré le permis de construire. Après cet exposé, il a demandé aux membres de la commission de s’exprimer. Les avis furent partagés, allant de l’adhésion au projet à des doutes appuyés, voire des oppositions.

De nombreuses personnes du public se sont exprimées, le maire répondant aux objections ou précisant certains aspects de légalité.

Trois représentants de l’ASELE se sont exprimés : Jean-Pierre PALU sur plusieurs aspects réglementaires d’urbanisme, Patrick DELAFON sur le fait qu’on laissait un promoteur décider à la place des élus du devenir du front de mer, et enfin Michel MEURICE sur l’impact important de ce projet pour les utilisateurs de la plage et les promeneurs.

Certaines phases de débat ont été (très) houleuses, mais le calme est bientôt revenu pour traiter les sujets dans la sérénité.

Après que chacun ait pu exprimer son point de vue, coup de théâtre,  le maire a présenté une lettre du préfet lui demandant, dans le cadre du contrôle de légalité, de retirer le permis de construire en raison d’un certain vice du projet (terrasses débordant sur la zone non constructible).

Cette information de dernière minute a évidemment largement détendu l’atmosphère.

La décision du préfet converge avec certains arguments développés par l’ASELE dans ses différentes démarches.

Pour l’heure, le maire a donc décidé d’annuler le permis de construire.

En marge de cette affaire, les participants ont pu découvrir l’esquisse du projet d’aménagement des boulevards du littoral. Un beau programme dans l’esprit de l’agencement du parking réalisé devant la chapelle de Sainte Evette, et qui devrait se mettre progressivement en place par tranches à compter de cet hiver.

Quelques jours plus tard, nous avons reçu un courrier du Maire et un autre du Préfet confirmant les propos tenus en réunion.

 
 
 Lettre ouverte de l'ASELE 
 
Interpellée au sujet d'un projet immobilier sur la dune de la grande plage d'Audierne-Esquibien, l'ASELE a formulé un recours gracieux et s'en est expliqué dans une "lettre ouverte" publiée dans la presse locale, dont vous pourrez lire la teneur en cliquant ici.
 
 
 Réunion estivale de l'ASELE - dimanche 12 août 2012
  

C’est encore une fois sous un beau soleil que s'est tenue la réunion estivale de l'ASELE le dimanche 12 août au sémaphore de Lervilly. Devant une soixantaine d'adhérents et sympathisants, le président Jean-Pierre PALU et le vice-président Patrick DELAFON ont remercié les présidents et représentants des associations locales œuvrant dans le même secteur : G.A.M.A. à Audierne, Les amis des chemins de ronde à Plozévet et DéMEL à Plouhinec.

Jean-Pierre PALU a indiqué que l'association avait été interpellée sur un nouveau dossier, celui de l’achat de la propriété SCOARNEC, boulevard Yves Normant, par un promoteur de La Baule et pour laquelle un permis aurait été accordé pour démolition/division/construction de quatre maisons groupées, à la place de la maison existante.


PALU DELAFON
                 Jean-Pierre PALU                             Patrick DELAFON  
Jean-Pierre PALU a aussi évoqué le dossier Lézongar pour lequel le tribunal administratif s'est prononcé en faveur de l'ASELE. La mairie a déposé deux requêtes en appel, actuellement en attente de jugement à la cour d’appel de Nantes.

Le vice-président Patrick DELAFON a évoqué la question des algues vertes, qui a fait l'objet d'une conférence commune ASELE / G.A.M.A. / DéMEL au mois de mars. Il a aussi rappelé la participation active de l'ASELE à l'élaboration du SCoT Ouest-Cornouaille et à la démarche de GIZC (Gestion Intégrée de la Zone Côtière) : des représentants de l'ASELE et des associations amies ont été délégués aux commissions correspondantes. Enfin, Patrick DELAFON a affirmé le vif soutien de l'ASELE au projet de création d'une qualification « La mer par excellence » pour l'Ouest Cornouaille afin de créer une passerelle économique entre le milieu du tourisme et le monde maritime.

Jean-Pierre PALU a conclu en indiquant que l’association a pour projet de resserrer les liens avec les autres associations et pour ambition de créer une fédération sur le Cap-Sizun, sans oublier la préparation de la conférence au printemps 2013 à Esquibien.
 
 
 Le bulletin ASELE News N°16 "Spécial Algues Vertes" est en ligne
 
Cliquez ici pour lire l'éditorial du vice-président, et un résumé des interventions lors de la conférence sur les Algues Vertes du vendredi 16 mars 2012.
   
   
Conférence "Algues Vertes" le 16 mars 2012
 
C’est devant plus de 150 auditeurs attentifs que le sujet des algues vertes a été approfondi lors d’une conférence organisée par les trois associations DéMEL (Plouhinec), G.A.M.A. (Audierne), et ASELE (Esquibien), et qui s’est tenue à Plouhinec le vendredi 16 mars 2012.

Un panel particulièrement pertinent avait été réuni, qui comportait des intervenants éminents pour présenter le volet scientifique, le point de vue de la profession agricole, celui des pouvoirs publics et enfin celui des associations environnementales.

Ainsi, toutes les parties étaient réunies pour traiter complètement du sujet.
Assistance
MENESGUEN
Alain MENESGUEN, chercheur à l’IFREMER
Après qu’Alain MENESGUEN, chercheur spécialisé à l’IFREMER eût précisé de façon factuelle le cadre général du problème, ce fut au tour de Marc DANJON, Directeur du Centre d’Études et de Valorisation des Algues de présenter la question du devenir de ces algues, tout en reconnaissant que la solution résidait davantage dans le préventif que dans le curatif. Le point de vue de l’agriculture a été présenté par André SERGENT, vice-président de la chambre d’agriculture du Finistère, qui a montré les efforts réels engagés depuis plusieurs années et les pistes pour encore réduire les émissions de nitrates.

Thierry BURLOT, vice-président de région en charge du dossier, était venu tout spécialement de Rennes pour exposer les grandes lignes du « plan algues vertes ». Son intervention a montré que le sujet était dorénavant pris à bras-le-corps, et qu’on pouvait raisonnablement en attendre des résultats concrets.
De fait, Paul DIVANAC’H, maire de Plonevez-Porzay, a expliqué l’engagement de sa collectivité locale et détaillé le plan d’action pour la baie de Douarnenez qui comporte des objectifs précis, un calendrier et le financement nécessaire (17 millions d’euros).

Enfin, Jo HERVÉ, Président d’Eau et Rivières a rappelé que son association avait dès 1981 alerté sur le sujet, a évoqué la nécessité de revoir le schéma de production agricole, a regretté que le principe pollueur-payeur ne soit pas appliqué ici, et indiqué qu’un gros travail restait à accomplir pour voir enfin le phénomène régresser.

L’assistance est ensuite intervenue par des questions souvent fort pertinentes, auxquelles le panel a répondu de façon factuelle. Le cas du récent envahissement de la baie des Trépassés a été évoqué, sans qu’une explication puisse être apportée par manque d’étude particulière sur ce cas précis.
DIVANACH
           Paul DIVANAC’H, maire de Plonevez-Porzay
Au bilan, une conférence de très haute tenue, qui a traité de façon objective et informative un sujet difficile. Notons en conclusion que malgré une prise de conscience générale du sujet, les efforts entrepris ne porteront des fruits qu'à moyen et long terme... 
 
 
 Le bulletin ASELE News N°15 de l'hiver / printemps 2012 est en ligne
 
Cliquez ici pour lire l'éditorial du Président, l'annonce de la conférence sur les Algues Vertes,  un article sur les 25 ans de la loi littoral, et un mot d'humeur relatif à la frilosité de nos élus relativement au Parc Naturel Marin d'Iroise.
 
 
 Le bulletin ASELE News N°14 de l'hiver 2011 est en ligne
 
Cliquez ici pour lire l'éditorial du Président, le point d'avancement du SCoT, et un bref compte-rendu de la conférence sur le Parc Marin d'Iroise.
 
  
 Conférence sur le Parc Naturel Marin d’Iroise - 13 mai 2011
  
Le 13 mai a eu lieu au cinéma Le Goyen à Audierne et devant une salle comble la troisième conférence commune G.A.M.A.(Audierne), ASELE (Esquibien) et DéMEL (Plouhinec), cette année consacrée au Parc Naturel Marin d’Iroise (PNMI).

Un sujet « sensible », mais qui méritait d’être clarifié tant le manque d’information de la population du Cap-Sizun sur le sujet était patent.

Un sujet d’actualité aussi, puisque l’élargissement du périmètre du PNMI au Cap-Sizun sera sans doute remis à l’ordre du jour prochainement. 
Devant près de 400 personnes parmi lesquels se trouvaient la plupart des élus locaux, Pierre MAILLE, Président du Parc Marin a ouvert la conférence en expliquant l’esprit du PNMI. Thierry CANTERI, Directeur du Parc Naturel Marin d'Iroise, a ensuite présenté de façon factuelle la réalité du Parc, ses objectifs, ses moyens, ses ressources. Illustrée de cas concrets, sa présentation a parfaitement clarifié les choses. Plusieurs autres intervenants ont présenté d’autres aspects ou points de vue, tels que celui de Yves-Marie PAULET, Directeur de l’Institut Universitaire Européen de la Mer, d'André LE BERRE, Président du Comité Régional des Pêches, de Jean-Pierre KERLOC’H, maire de l’île de Sein, et aussi celui des opposants en la personne de Yves POULHAZAN, Président de l’association « Gardons le Cap » et de Joël PERROT, Vice-président de l’ADVILI. 
PNMI_1
PNMI_2 Les questions de l’auditoire ont été nombreuses, et les réponses apportées ont été franches.

Cette conférence a surtout permis d'apaiser la crainte d’une zone stérilisée par de nouveaux règlements contraignants pour tous les utilisateurs de la mer. Au contraire, l’objectif affiché est une gestion responsable de la nature et des différentes activités humaines, par le biais d'un Conseil de Gestion incluant toutes les parties prenantes et dans lequel aucun groupe n'est majoritaire, pour qu'aucun ne puisse seul imposer aux autres son point de vue.

Nous vous encourageons à consulter à ce sujet le site du Parc Naturel Marin d'Iroise.
Qu’en conclure pour le Cap-Sizun ? Que l’arrivé du PNMI n’apporterait aucune contrainte particulière pour aucun utilisateur de la mer, mais que, pour peu que nous nous remuions un peu, le « label » "Parc Naturel" pourrait susciter le développement d’un tourisme « vert et bleu » respectueux de notre nature, et qui, s’étendant bien au-delà de la période estivale, revigorerait une partie de notre économie locale.

À l’heure où ses indicateurs économiques et démographiques sont en berne, le Cap-Sizun peut-il raisonnablement bouder cette opportunité ?

Vous pouvez voir ici un petit film de présentation du PNMI.

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 Conférence sur le Parc Naturel Marin d’Iroise - 13 mai à 20h30, Cinéma "Le Goyen" Audierne
 
Chaque année, trois associations du Cap-Sizun intéressées par la préservation du littoral et de l’environnement organisent conjointement une conférence ouverte à l’ensemble de la population du Cap-Sizun. Après « La loi littoral » présentée à Plouhinec en 2009, ce fut ensuite « La Charte des Espaces Côtiers Bretons » à Esquibien en 2010. Cette année, c'est G.A.M.A. qui accueillera la conférence qui se tiendra à Audierne au cinéma « Le Goyen » le 13 mai à 20h30.
La question de l’intégration du Cap-Sizun dans le périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise étant susceptible d’être reposée dans un proche avenir, il a paru essentiel aux trois associations qu’une information claire sur le sujet soit apportée à la population et à ses élus.

Si tout le monde a entendu parler du Parc Marin, et malgré que le Parc soit opérationnel depuis 2007 en mer d’Iroise au nord du Cap-Sizun, rares sont ceux qui sont bien au fait de sa réalité, de ses objectifs, de ses moyens. On se souvient qu’à l’époque, les élus du Cap avaient jugé leur information insuffisante pour que les eaux de la péninsule y soient intégrées comme initialement prévu.  Après trois ans de travail, le « Plan de Gestion » du Parc a été finalisé et voté fin 2010. Les choses peuvent donc maintenant être expliquées de façon claire et factuelle, ce qui devrait répondre aux diverses interrogations… et apaiser certaines craintes que le manque d’information a pu faire naître çà et là.
Carte PNMI
Pour mieux comprendre les enjeux, les avantages et les inconvénients, les risques et les opportunités, un panel de grande qualité sera réuni à Audierne. Après que la substance du Parc ait été présentée par son Directeur Thierry CANTERI, les points de vue des professionnels de la pêche (André LE BERRE, Président du Comité Régional des pêches), des plaisanciers (Joël PERROT, Vice président ADVILI et Yves POULHAZAN, Président de « Gardons le Cap »), de Yves-Marie PAULET, Directeur de l’Institut Universitaire Européen de la Mer, et de Jean-Pierre KERLOC’H, Maire de Sein, dont la commune est déjà intégrée dans le PNMI, seront exposés. Pierre MAILLE interviendra en tant que Président du Parc Naturel Marin d’Iroise.

Jamais un tel panel n’aura été réuni pour informer la population du Cap-Sizun.
Après les présentations, les intervenants répondront aux questions de l’auditoire. Au sortir de cette conférence, vous ne pourrez plus dire : « Parc Marin ? Connais pas ! ».

L’entrée à la conférence sera libre.
 
 
 Concours photo "900 ans d'Esquibien"
   
Dans le cadre de l’initiative communale des « 900 ans d’Esquibien », chaque association a été invitée à proposer une animation.

L’ASELE s’est proposée d’organiser un concours photographique.

Le thème proposé est « Esquibien d’hier et d’aujourd’hui ».

Les concurrents seront répartis entre «moins de 14 ans» et «adultes». Chaque concurrent pourra présenter un ou plusieurs tirages en format A4 ou 20 cm x 30 cm, en couleurs ou en noir et blanc. Sur le dos des photos devront être inscrits le nom et l’adresse du concurrent, sa catégorie (enfant, adulte), et une éventuelle légende. Les tirages sont à déposer en mairie d’Esquibien.
La date limite de remise des œuvres est fixée au samedi 20 août à 16 heures. Les œuvres seront exposées du 22 au 27 août (le lieu sera précisé ultérieurement). Les visiteurs seront invités à choisir leurs lauréats en votant (une urne sera installée dans la salle d’exposition), pour décerner les « prix du public ». Un jury délibérera le samedi 27 août en début d’après-midi pour le prix du jury, proclamera dans la foulée les résultats, et les lauréats recevront leurs lots... et auront les honneurs de la presse !

Les tirages seront versés au fond photographique de la commune (avec droit d’exploitation dans le cadre communal : bulletin municipal, site internet, décoration de la mairie, etc.).

Il ne vous reste plus qu’à sauter sur votre appareil de photo, et à faire preuve d’inventivité, d'originalité et de talent !
 
 
 Le bulletin ASELE News N°13 du printemps 2011 est en ligne
  
Cliquez ici pour lire l'éditorial du Président, une brève relative au dossier du plateau de Lezongar, un article relatif aux algues vertes, et un point d'avancement sur le Schéma de Cohérence Territoriale.
  
  
 Le SCoT Ouest-Cornouaille avance...
    
Les travaux relatifs au  Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) pour l’Ouest Cornouaille avancent.

Le 1er mars a eu lieu une présentation publique de l’état d’avancement du projet, à laquelle l’ASELE a été conviée. Après une phase de diagnostic, le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) pour le territoire a été élaboré (téléchargeable ici), et on en est maintenant à la rédaction du Document d'Orientations et d'Objectifs (DOO). Ce document doit évidemment tenir compte des orientations du PADD, mais aussi être en stricte conformité avec les lois en vigueur (notamment Loi SRU et Loi Littoral). C’est ce document qui édictera les recommandations et les prescriptions à prendre en compte dans les documents d'urbanisme communaux (Plan Locaux d’Urbanisme).

Nous sommes très satisfaits du fait que certaines de nos recommandations ont été reprises dans le PADD, notamment celle de mettre l'accent sur le désenclavement du territoire non seulement par les routes, mais aussi par un meilleur accès aux technologies numériques. Nos interventions relatives au développement d'un tourisme "vert et bleu" qui déborderait largement de la traditionnelle période estivale se retrouvent également dans le PADD. 

Ce travail va donner un véritable sens au développement de notre région, amenant une cohérence dans l’aménagement des différentes communes, au lieu du « chacun pour soi » qui prévalait auparavant.

Pour Esquibien, tout vient à point nommé, puisque notre commune vient juste de lancer les premiers travaux pour son Plan Local d’Urbanisme (PLU). Ce dernier pourra donc s’élaborer en plein accord avec le Schéma de Cohérence Territoriale, sans risque de se voir retoqué pour tel ou tel aspect de non-conformité.
   
   
 Le bulletin ASELE News N°12 de l'hiver 2010-2011 est en ligne
   
Cliquez ici pour lire un éditorial du Vice-président, un compte rendu du conseil municipal de Plouhinec qui s'est prononcé sur le sujet de l'extension du Parc Naturel Marin d'Iroise au Cap-Sizun, l'attribution par l'Union des Associations de Défense du Littoral de ses prix orange et citron, et enfin un point sur le dossier de l'urbanisation du plateau de Lezongar.
 
 
 Meilleurs voeux pour la nouvelle année !
   
Meilleurs voeux pour 2011

Tim PHILLIPS est un marin et artiste peintre anglais qui s'est établi récemment à Audierne.

La région du Cap-Sizun et la Mer d'Iroise sont les sources d'inspiration de ses œuvres récentes. 

Cliquez sur l'image pour voir le tableau en grand format

 
 Le bulletin ASELE News N°11 de l'automne 2010 est paru
  
Vous pouvez le consulter en cliquant ici : ASELE News N°11

Vous y découvrirez notamment un rapport sur la participation de l'ASELE aux travaux du SCoT, et un article sur notre visite à l'administration du Parc Naturel Marin d'Iroise.


Nous vous en souhaitons bonne lecture.

 Application de la Loi Littoral dans le Cap-Sizun  -  novembre 2010
 
A la suite de communiqués d’élus du Cap-Sizun et du vote par le dernier Conseil de la Communauté de Communes d’une motion relative à l’application de la Loi Littoral dans le Cap-Sizun, les trois associations ASELE (Esquibien), DéMEL (Plouhinec) et G.A.M.A. (Audierne) ont souhaité faire part de leur point de vue sur cette question.
Les associations de sauvegarde de l’environnement et du littoral du Cap-Sizun ASELE (Esquibien), DéMEL (Plouhinec) et G.A.M.A. (Audierne), s’étonnent de la récente prise de position des élus du Cap-Sizun vis-à-vis de la loi littoral, lors du dernier Conseil Communautaire. Elles rappellent que cette loi, votée en 1986, n’est pas nouvelle ; que d’autre part, elle a été votée à l’unanimité à la fois par l’Assemblée Nationale et le Sénat. C’est dire que le sujet, devant les agressions avérées de certains rivages qui ont été irrémédiablement abîmés et devant la désertification de certains bourgs, avait fait consensus.

Les Associations  regrettent que l’absence de définition précise de notions centrales de la loi (« villages », « hameaux », « espaces proches », …) ait conduit depuis vingt ans à des divergences d’appréciation du texte, et par suite à de nombreux contentieux, dont des citoyens et des élus, de bonne foi, ont pâti.
Lande
Toutefois, aujourd’hui, la jurisprudence est stabilisée. Les préfets demandent que les décisions d’urbanisme prises aujourd’hui soient conformes à la loi et à son interprétation par la jurisprudence. Il est certes choquant que dans certains cas ils aillent ainsi à l’encontre de positions qu’ils avaient prises antérieurement. Mais il est faux de dire qu’ils vont au delà de la loi.

Quoi qu’il en soit, les Associations pensent que la loi Littoral ne cherche pas à restreindre le développement des communes concernées. Au contraire, elle oriente leur développement vers des formes durables, notamment en encourageant la densification des bourgs et en préservant le capital naturel campagnard et côtier. Elle cherche à redonner vie aux communes, en privilégiant un habitat destiné à des actifs locaux, susceptibles de les rajeunir et les redynamiser.

Les Associations estiment que le passage à un Plan Local d’Urbanisme (en remplacement d’un ancien Plan d’Occupation des Sols ou même d’une Carte Communale) est l’occasion d’amorcer cette démarche. Elles considèrent que les PLU peuvent être les points de départ de développements intelligents et respectueux de l’environnement pour l’ensemble du Cap-Sizun, cohérents avec ses besoins économiques.

 
 
 Trois Associations du Cap s’informent auprès du Parc Naturel Marin d’Iroise  -  octobre 2010
 
A l’occasion du troisième anniversaire de la mise en place du Parc Naturel Marin d’Iroise (PNMI), et au lendemain du vote de son Plan de Gestion, les représentants des trois Associations ASELE (Esquibien), DéMEL (Plouhinec) et G.A.M.A. (Audierne) se sont récemment rendus sur le site et dans les locaux du PNMI, situé pointe du Renard au Conquet. Rappelons que les eaux baignant la péninsule du Cap-Sizun ont été exclues du périmètre du Parc, les élus locaux ne se sentant pas assez informés pour y adhérer dès sa création.

Les Associations ont été reçues par M. Thierry CANTERI, le Directeur du Parc Marin, qui leur a fait visiter les locaux en totalité et leur a expliqué le rôle et l’organisation de la structure.

Cette visite avait un but purement informatif, les Associations souhaitant se faire une idée précise sur les objectifs de cette organisation (créée récemment, en septembre 2007), dans le contexte des controverses développées à son propos.

Le Directeur a expliqué que le domaine d’action du Parc Naturel s’étend aux eaux de la mer, à l’exclusion des terres (à la différence des Parcs Nationaux comme celui de Port-Cros).
Associations
Yvette HAGEGE (GAMA), Patrick DELAFON, Jean-Pierre PALU (ASELE) et Jacques PAUL (DéMEL) consultent les documents du Parc Naturel Marin d'Iroise
Le Parc Naturel Marin développe son action sur trois axes :
  • La connaissance du milieu marin,
  • La protection des espaces marins,
  • Le développement durable.
Thierry CANTERI a expliqué aux associations que ces trois missions se développent en pleine concertation avec les utilisateurs de la mer (pêcheurs professionnels, plaisanciers, plongeurs), et que des projets de développement sont d’ores et déjà en route pour valoriser cette zone au bénéfice de tous, comme la création d’un label «ormeau de Molène», des tests de nouveaux engins de pêche sélectifs, la cartographie du champ d’algues molénais, le suivi de la qualité de l’eau marine, le suivi des phoques gris de la mer d’Iroise, le suivi du cantonnement de langoustes dans le Raz de Sein, étude visant à réduire les captures accidentelles de mammifères marins, etc.
Il a précisé que l’organe de gouvernance de la structure (qui emploie actuellement 21 techniciens et personnel administratifs) est un Conseil de Gestion de 50 membres regroupant des élus, des administrations, des associations et des Personnalités qualifiées. Le Conseil vient de voter son « Plan de gestion », qui fixe pour 15 ans les objectifs du Parc (une soixantaine) et qui définit les indicateurs permettant le suivi des progrès vers ces objectifs.

Les trois Associations se sont également intéressées aux bénéfices induits par l’existence même du Parc Marin sur les zones côtières limitrophes. Elles ont estimé que les habitants du Cap-Sizun n’étaient que peu au fait de ces orientations, et pensent qu’il serait utile leur apporter, dans quelques mois, des informations complémentaires objectives, d’une façon aussi dépassionnée que possible. Les trois associations se sont promises de travailler de concert dans ce but.

 
 
 Visite d'un éco-quartier et d'une résidence 3ème âge -  25 octobre 2010
 
Lundi 25 octobre, la mairie a pris l’initiative d’une visite d’un « éco-quartier » et d’une résidence 3ème âge, pour recueillir les enseignements des expériences d’autres communes, dans la perspective du développement du centre bourg.

Les élus étaient conviés, et aussi les Esquibiennois intéressés par la question. Pour l’ASELE, c’est Patrick DELAFON qui a profité de l’occasion.

Groupe de visiteurs
Silfiac La première visite s’est déroulée à Silfiac, non loin de Mur de Bretagne. Cette petite commune a lancé un « éco-quartier » dès 2007. Les visiteurs ont eu droit à des explications par un guide très au fait de la question.

Mais la visite a mis en lumière certains écueils qu’il faudra éviter à Esquibien. Pas assez de planification et une trop grande liberté en matière de construction a conduit à Silfiac à un manque d’unité et à un ensemble qui laisse une impression de désordre.

Pourtant, certains aspects sont très réussis, comme par exemple l’attribution à ceux qui le désirent de parcelles à vocation potagère, et bien entendu des constructions toutes très économes en énergie.
Après un crochet vers une éco-résidence de tourisme de belle facture, toujours à Silfiac, le groupe s’est porté à Névez, près de Concarneau, pour visiter la résidence "Atlantique" réservée aux plus de 60 ans, construite en 2007. La vingtaine de logements à louer ont été occupés sitôt construits. Là, tout était net, bien conçu et bien aménagé, et les occupants étaient de toute évidence très satisfaits.

Tout semble avoir été bien pensé et planifié, et la population de Névez a très bien accueilli cette initiative de la mairie.

Le seul regret du maire est de ne pouvoir étendre cette résidence par manque de foncier disponible.

Nevez
Les deux visites ont été extrêmement instructives. La première a mis en lumière le fait qu’un « éco-quartier » doit être bien planifié et encadré pour éviter certaines déconvenues, la seconde a montré qu’une « résidence 3ème âge » avait une réelle utilité sociale et qu’elle pouvait parfaitement s’insérer dans le tissu urbain d’une commune comme Esquibien.
 
 
 Rassemblement à Sainte Anne La Palud au sujet des algues vertes - 19 septembre 2010
 
Nous avions évoqué dans notre bulletin de cet été l’inquiétant problème de la prolifération des algues vertes sur certains de nos rivages. Joignant l’acte à la parole, et en compagnie de nos amis de GAMA (Audierne) et de DéMEL (Plouhinec), vos représentants ont participé au rassemblement organisé le 19 septembre à Ste Anne La Palud, avec plus d’un millier d’autres représentants d’associations du littoral Breton.

Un spécialiste de l’IFREMER a présenté le problème, et a indiqué que la responsabilité des nitrates de toute provenance était clairement en cause. L’objectif de ce rassemblement était de peser sur les pouvoirs publics pour que des orientations de fond soient prises pour tarir le problème à la source, et pour qu’on ne se contente pas de mesures ponctuelles de nettoyage qui ne règlent rien à moyen et long terme.
ASELE GAMA DéMEL
 
 
 Réunion estivale de l'ASELE -  8 août 2010
 
Patrick DELAFON et Jean-Pierre PALU La traditionnelle réunion estivale de l'ASELE s'est déroulée le dimanche 8 août, en présence de la députée Annick LE LOCH. Le président Jean-Pierre PALU a d'abord évoqué les travaux relatifs au schéma de cohérence territoriale (SCoT) pour l'Ouest Cornouaille. Il a rappelé que le SCoT est susceptible de dynamiser le Cap-Sizun sur le plan économique.

Dans ce domaine, le scénario «Mare Nostrum» est le préféré de l'association comparativement aux autres propositions. Cette adhésion vient du fait que le projet soutient la pêche professionnelle et l'agriculture, en développant le tourisme vert et bleu et toutes les formes d'activités liées à la mer. Ce qui n'interdit nullement d'envisager en complément le développement d'une économie numérique qui fait fi des infrastructures lourdes.
Il a ensuite évoqué la mise en chantier du Plan Local d'Urbanisme pour la commune (PLU), qui sera l'occasion de mener une réflexion en profondeur sur son avenir. Jean-Pierre PALU a ensuite souligné le dénouement heureux du dossier compliqué du CNCS avant d'évoquer celui du plateau de Lézongar sur lequel le tribunal administratif ne s'est pas encore prononcé.

Le vice-président Patrick DELAFON, à ensuite évoqué le nettoyage des points noirs du Cap-Sizun, initié l'année dernière, qui a déjà permis d'éliminer une douzaine d'épaves de voitures.

Il a ensuite abordé l'opportunité que pourrait représenter l'intégration du Cap-Sizun au Parc Naturel Marin de l'Iroise.
Annick LE LOCH
Annick LE LOCH a, pour conclure, salué l'action de l'ASELE, en particulier sur le dossier du centre nautique, et rappelé l'importance des associations dans la bonne gestion des communes.
 
 
  Le bulletin ASELE News N°10 de l'été 2010 est paru
 

Dans ce numéro, vous trouverez un éditorial du vice-président, un point sur le SCoT Ouest-Cornouaille, l'inauguration du nouveau centre nautique, et une préoccupation au sujet des algues vertes.

Cliquez ici pour en prendre connaissance : ASELE News N°10.

Bonne lecture !  Et bon été !

 
   
 Travaux de préparation du PADD pour l'Ouest Cornouaille
 
Le samedi 26 juin a eu lieu à Plozevet une présentation des travaux relatifs à la préparation du PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable), préambule au SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) pour l’Ouest Cornouaille. De très nombreux élus étaient présents : notre maire, le président de la communauté de communes, notre députée, etc. ainsi que des représentants d'associations dont DéMEL de Plouhinec et bien entendu l'ASELE. Après un exposé de l’état des lieux, trois scénarii ont été présentés pour l’avenir du territoire : «iEntre nousi», «iKemper da virvikeni» et «iMare Nostrumi».

La présentation a donné lieu à de nombreuses réactions et questions. Le représentant de l'ASELE est intervenu plusieurs fois dans les débats, notamment pour regretter que les opportunités d’avenir que sont l’économie verte et l’économie numérique n’aient pas été suffisamment prises en compte dans les travaux. Il a aussi exprimé ses doutes sur la possibilité d'établir un scénario unique pour des territoires aussi dissemblables que, par exemple, Pont l’Abbé et le Cap-Sizun. 
SCoT
A  titre personnel, il a applaudi la recommandation de faire bénéficier le Cap-Sizun de la dynamique du Parc Naturel Marin de l’Iroise.

Globalement, la qualité de ces travaux augure d’une orientation raisonnée qui pourrait bientôt donner un « coup de fouet » à notre région. C’est particulièrement urgent pour redonner de l’élan au Cap-Sizun, qui apparaît clairement en perte de vitesse sur tous les indicateurs, comparé aux autres territoires de l’Ouest-Cornouaille.

Les planches présentées lors de cette réunion sont en ligne sur le site de la SIOCA, mais vous pouvez les consulter directement ici :
"Regard tranversal sur les thèmatiques du SCoT" et "Scénarios d'évolution du territoire". Nous vous recommandons la lecture de ces documents qui vont participer à modeler l'avenir de l'Ouest Cornouaille et du Cap-Sizun. Et si vous ne lisez qu'un extrait de ces documents, faites en sorte de lire le scénario "Mare Nostrum" qui nous paraît clairement le plus prometteur pour l'avenir du Cap-Sizun.
 
 
 Un épilogue heureux pour le Centre Nautique
 
C’est l’épilogue heureux d’un long feuilleton qui s’est déroulé le samedi 19 juin à Esquibien. Devant la dégradation des anciens locaux, il fallait impérativement donner au Centre Nautique du Cap-Sizun les moyens de pérenniser et de développer son activité au bénéfice de tous les jeunes du Cap-Sizun et des estivants. La mise aux normes s’imposait déjà il y a cinq ans. Mais depuis lors, les projets se succédaient sans jamais aboutir, pour une raison ou pour une autre. L’ASELE s’était beaucoup investie dans le dossier pour imaginer une solution qui pourrait satisfaire toutes les parties concernées. Lors des dernières élections municipales, la liste menée par Didier GUILLON et Yves CARIOUX avait promis de traiter cette question en priorité, en menant un projet dans la concertation avec les associations, les riverains et la population d’Esquibien.
Discours du maire
 
Inauguration
Dès le lendemain des élections, les choses allèrent bon train. Un nouveau projet fut élaboré, qui conservait l’emplacement initial, mais en agrandissant la place disponible grâce à deux astuces : d’une part un décaissement d’une cinquantaine de centimètres qui libérait les possibilités architecturales, et d’autre part la création d’une estacade qui recréait le sentier côtier devant la structure. Deux réunions publiques permirent d’entendre la population et de lui présenter le projet. L’enquête publique (relative au sentier côtier) donna un résultat positif, les différentes autorisations administratives furent obtenues.

Et c’est le 16 janvier 2010 que le permis de construire a pu être apposé sur le site. Le bouclage du financement de la réalisation fut pour le maire Didier GUILLON un véritable marathon, mais aucune instance n’a manqué à l’appel : l’Etat, le Centre National pour le Développement du Sport, le Conseil Régional, le Conseil Général, la Communauté de Commune du Cap-Sizun, M. Philippe PAUL, sénateur, Mme Annick LE LOCH, députée… tous ont salué un projet consensuel qui allait clairement dans l’intérêt de tous.

Et n’oublions pas de rappeler le rôle des associations comme Culture et Patrimoine d’Esquibien, l’ASELE et Les Amis de la Chapelle de Ste Evette, qui, si elles ont été un temps perçues comme des empêcheuses de tourner en rond, ont été très actives à faire aboutir ce dernier projet en bonne entente avec le CNCS et la mairie.


Vous pouvez voir ici un film de la construction , jour après jour.
La cérémonie officielle d’inauguration commença à 11 heures, et à midi pile, le ruban symbolique était coupé par le navigateur Nicolas Troussel, parrain du nouveau CNCS.
Grande fête de la mer
Cette heureuse conclusion devait être fêtée. La municipalité a donc voulu que l’inauguration du nouveau CNCS soit l’occasion d’une Grande Fête de la Mer. Ce samedi, tout le périmètre de Ste Evette fut en liesse. Dès le début de l’après midi,  les plages et le plan d’eau furent animées de nombreuses activités : rando-tuba, ballades en kayak, régate d’optimist et de paddle-board, matchs de volley-ball et de sandball. Et dans le centre nautique, vidéos et diaporamas retraçaient la construction du centre, avec photos du CNCS en mer. Le langoustier Cap-Sizun vint saluer l‘événement, la SNSM avait son stand et sa vedette avait déployé le grand pavois. Une trentaine d’enfants participèrent à un concours de châteaux de sable, et un château gonflable amusa les plus petits.
Animations de plage
Concert, soirée dansante et feu d’artifice
A partir de 19 heures, un concert et une soirée dansante furent proposées sur le parking de Ste Evette avec le groupe de chants de marins « Les Vareuses à Dreuz » et le groupe de reggae «  RamDam », le Comité d'Animation d'Esquibien assurant une petite restauration. En fin de soirée, un beau feu d’artifice clôtura cette journée de fête.


Un accélérateur de développement économique pour le Cap-Sizun

Avec cet équipement de qualité, le nouveau CNCS contribuera sans nul doute au développement économique du Cap-Sizun, en faisant du Cap un endroit encore plus attrayant pour les touristes et visiteurs, et encore plus agréable à vivre pour la population locale.
 
 
 Nettoyage des côtes d'Esquibien : la persévérence récompensée
 
La persévérance finit par payer. C’est ce que se sont dit la quinzaine de bénévoles qui ont participé samedi 12 juin au nettoyage des côtes organisé par la mairie d’Esquibien. En effet, d’année en année, le volume des détritus charriés par la mer tend à diminuer : c’est sans commune mesure avec ce qui avait dû être ramassé il y a quelques années lorsque cette initiative a été lancée… Ce sont tout de même une bonne vingtaine de sacs de 100 litres qui ont été remplis de bouteilles en plastique, de morceaux de polystyrène, de flacons en tous genres et d’autres détritus.

Quelquefois, la provenance des déchets invite au voyage : ici une bouteille de soda en provenance de chine, là une bouteille d’eau minérale turque, ou encore un flacon de yaourt à boire venant d’un pays du moyen orient…  Ca doit être ça, la mondialisation !

Quoi qu’il en soit, les visiteurs d’Esquibien et les estivants peuvent venir en confiance : les côtes de la commune sont « nickel » !
12 juin 2010
 
 
 Samedi 19 juin 2010 : Grande Fête de la Mer
 
CNCS avant après
L'ancien (fin août 2009) et le nouveau (fin mai 2010) CNCS
La population du Cap-Sizun, et aussi les amis de nos plages, les vacanciers et les plaisanciers, tous sont invités à la Grande Fête de la Mer qui se tiendra le samedi 19 juin 2010 à l’occasion de l’inauguration officielle du nouveau centre nautique. Une belle journée en perspective ! Voici le programme des festivités :

- 11h : Inauguration du CNCS

- Du matin au soir : animations sur le plan d’eau, rando-tuba, ballades en kayak, régate d’optimist et de paddle-board ; animations sur les plages avec matchs de volley et de sandball, expo photos, antiquités marines, etc. Présence du langoustier Cap-Sizun, de la SNSM, des Plaisanciers du Goyen, de l'APLG, des Plongeurs du Cap et du navigateur Nicolas Troussel...

- Pour les enfants : concours de châteaux de sable sur le thème de la mer (inscriptions sur place à 14h30). Il y aura aussi un chateau gonflable...


- 19h : restauration sur place, chants de marins et groupe de reggae (concert gratuit).

- 23h : Grand feu d’artifice

Une contribution de 1€ au bénéfice de la SNSM sera demandée pour participer aux animations
 
 Formation au secourisme
  
Après que la mairie ait récemment décidé d’organiser un stage de formation au secourisme, un premier contingent de dix bénévoles Esquibiennois a été formé fin mai par deux instructeurs de la SNSM. Trois demi-journées bien remplies de théorie et de pratique (comprenant l’utilisation d’un défibrillateur), qui permettrons aux dix diplômés, le cas échéant, d’effectuer les premiers gestes qui peuvent sauver une vie. Un défibrillateur sera d'ailleurs prochainement installé dans les nouveaux locaux du CNCS.

Ce premier stage était dirigé vers les associations de la commune. Pour l’ASELE, c’est son vice-président Patrick DELAFON qui s’y est collé : il a ainsi eu l’occasion d’actualiser le diplôme de secourisme qu’il avait acquis au lycée : les techniques ont beaucoup évolué depuis ce temps - plutôt dans le sens de la simplification, d’ailleurs, ce qui est tout à fait bienvenu dans les situations d’urgence !
Secourisme
 
  
 Pentecôte 2010 : Le nouveau centre nautique s’achève
  
Commencés à l’automne dernier, les travaux de construction du nouveau centre nautique à Sainte Evette se terminent. Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de le découvrir, cette photo prise ce week-end de pentecôte donne une bonne idée de ce que sera l’ouvrage une fois terminé.
New CNCS
(cliquez sur la photo pour la voir en grand format)
C’est sans conteste un équipement très fonctionnel, bien intégré, qui ne dépare pas le site. En quelque sorte, c’est comme avant, mais en beaucoup mieux.

Un beau résultat, qui justifie amplement les efforts des uns et des autres sur ce dossier ces dernières années.

Trois ans après l’inauguration du théâtre Georges Madec et sa programmation dynamique assurée par une association ad-hoc qui positionne Esquibien sur la carte culturelle du Finistère, l’inauguration du nouveau CNCS va dorénavant désigner notre commune comme un pôle important d’activités de voile scolaire, sportive et de loisirs en Bretagne. 
Inscrivez dès à présent dans vos agendas la date du samedi 19 juin. Après l’inauguration officielle du nouveau centre nautique, il y aura une grande fête de la mer avec de nombreuses animations pour tous, depuis l’après-midi jusque tard dans la soirée.
  
  
 "Points noirs" dans le Cap… suite
  
L’expérience-pilote menée au printemps sur la commune d’Esquibien pour la débarrasser de ses épaves de voitures s'est soldée par l'élimination d'une douzaines de carcasses. Ce succès nous a encouragé à porter cette action dans les autres communes du Cap-Sizun.
La municipalité de Pont-Croix a donc été approchée, et l’accueil d’Alex KERIVEL, premier adjoint en charge (entre autres) de l’environnement, a été très positif. L’initiative a donc été expliquée dans la feuille d’information hebdomadaire de la commune, et relayée par la presse locale. Dans un premier temps, il s’agit de réaliser un inventaire des épaves, qu’elles soient situées sur le domaine public ou dans des propriétés privées (jardins, champs), en faisant appel aux randonneurs, chasseurs, promeneurs et à l’ensemble de la population.

Une analyse de chaque cas sera ensuite entreprise, et une solution d’enlèvement adaptée y sera apportée, avec au besoin le concours de notre association.  L’ensemble de l’opération sera réalisée sans frais, ni pour la municipalité, ni pour les propriétaires de terrains ou d’épaves.
Pont Croix rue Chère
Après Pont-Croix, nous proposerons la même démarche à une autre commune du canton, et ainsi de suite, pour, à terme, rendre l’ensemble du Cap-Sizun encore un peu plus propre pour les habitants et encore un peu plus accueillant pour les visiteurs.
 
 
 La carte postale de l’ASELE est encore disponible
 
Carte Postale ASELE Elle est proposée à tous les adhérents et sympathisants (et tous les autres aussi), et le produit de la vente est évidemment intégralement versé à l’association pour financer ses actions.

Le prix unitaire est fixé à 0,75 €, mais ne manquez pas l'offre exceptionnelle de 10 cartes pour 5 € (plus 1 € en cas d'expédition).

Pour la commander, adressez un mot à info@asele.fr et nous organiserons la transaction.

Affûtez donc vos plumes et vos crayons pour écrire bientôt à tous vos amis et connaissances sur cette carte exclusive !
 
 Le bulletin ASELE News N°9 de Printemps 2010 est paru
 
Pour en prendre connaissance, cliquez ici : ASELE News N°9, Printemps 2010. Ce bulletin de printemps comprend un éditorial de notre président Jean-Pierre PALU, un point de vue relatif au développement de notre commune, une information sur notre initiative relative aux "points noirs", et deux rendez-vous à ne pas manquer : nettoyage de nos rivages le samedi 12 juin, et grande fête de la mer à l'occasion de l'inauguration du nouveau centre nautique le samedi 19 juin.
 
 
 Avril 2010 : Elimination des "points noirs"
 
Trémaria L’initiative de l’ASELE sur cette question avait été bien accueillie par la Communauté de Communes du Cap-Sizun en octobre dernier.

Après le temps des mots vient celui de l'action : c’est sur la commune d’Esquibien que nous avons, en accord et avec le concours de la mairie, porté en priorité nos efforts. Par différents moyens, la commune a ainsi été libérée d’une dizaine d’épaves de voitures, sans compter une quantité importante de déchets et détritus de toutes sortes.

Un terrain particulièrement pollué à Trémaria a été débarrassé et nettoyé, le propriétaire (non résident du Cap-Sizun) se chargeant ensuite d’interdire les accès aux véhicules par un enrochement afin que de tels désordres ne se reproduisent plus (il laissera toutefois libre accès de l'endroit aux promeneurs et randonneurs).

Cet effort de dépollution sera bien entendu poursuivi dans le courant de l’année et porté à d'autres communes du Cap-Sizun.

Cette initiative a, semble-t-il, réveillé le sens civique de certains de nos concitoyens, puisque plusieurs "points noirs" qui nous avaient été signalés ont été éliminés par les propriétaires eux-mêmes sans que nous ayons eu à intervenir. Nous les en remercions au nom de tous.  

 
 
 Mars 2010 : Avancement des travaux du centre nautique
 
Les travaux de construction du centre nautique vont bon train. L’inauguration est programmée pour le samedi 19 juin 2010. Des ajustements ou améliorations ont été apportées en cours de chantier, mais l’architecture de base reste conforme au plan initial. On notera que l’estacade a été un peu élargie pour ménager un plus vaste espace de convivialité devant le centre nautique. L’estacade se poursuivra en direction du parking de Ste Evette, ce dernier bénéficiant d’un réaménagement qui en augmentera la capacité, et il sera agrémenté de plantations. Au-delà du centre nautique, les efforts se portent vers un réaménagement des abords de la chapelle (plantations, éclairage, accès), et de l’autre côté vers un réaménagement du sentier côtier pour en rendre le parcours plus agréable.
Ces travaux vont évidemment donner un coup d’éclat à ce quartier, au bénéfice des nombreux promeneurs du bord de mer. Cette portion de littoral sera vraiment « à niveau », ce qui contribuera à mettre en valeur ce qui est, reconnaissons-le, une des plus belles plages de Bretagne…  Et n‘oublions pas que l’ensemble de ces travaux ne pèsera que très peu sur le budget de la commune, puisque cette réalisation a été solidement subventionnée.

On conclura sur le fait que les efforts de l’ASELE sur ce dossier ces dernières années (conjointement avec d’autres associations), n’ont pas été vains, pour le plus grand bénéfice des jeunes de la commune et du Cap Sizun, pour les estivants, et aussi pour le rayonnement d’Esquibien et pour son avenir.
CNCS Mars 2010
 
 
 Février 2010 : Assemblée Générale de l'UADL à Saint Brieuc
 
Lors de sa dernière assemblée générale qui s’est tenue début février à Saint Brieuc et à laquelle notre Président Jean-Pierre PALU et notre secrétaire adjointe Marie-Pierre LE MOUEL se sont rendus, l’Union des Associations de Défense du Littoral (UADL - dont l’ASELE est membre) a décerné à deux communes le prix Citron, mettant en lumière les plus mauvaises initiatives liées au littoral.

Cette année, le prix Citron a été décerné à Plouescat (29) et Le Pouliguen (44). Le maire de Plouescat a fait construire, sans concertation ni autorisation, un mur sur le domaine public maritime, dans un espace proche d’une zone Natura 2000 et à 150 mètres d’une allée couverte. Les associations locales, comme Force 5, sont montées au créneau. Le mur a finalement été démonté. Au Pouliguen, le prix Citron dénonce un projet de zone d’aménagement concertée (Zac) sur un emplacement dont la moitié se situe sur la bande inconstructible des 100 mètres et sur une ancienne zone humide qui a été remblayée.
Jean-Pierre BIGORGNE
Jean-Pierre BIGORGNE, Président de l'UADL  
L’important, avec ce prix, est de mettre le doigt sur ce qu’il ne faut pas faire. Cette « récompense » est une telle contre-publicité pour les communes qu’elle peut les dissuader de contourner la loi.

Jean-Pierre BIGORGNE, Président de l’UADL, explique : « L’urbanisation du littoral est un problème majeur en Bretagne. Les analyses démographiques montrent que l’augmentation de la population a eu lieu principalement sur la frange littorale, excepté l’agglomération rennaise.

Par exemple, Fouesnant (29) a gagné 1.500 habitants entre deux recensements ! En quelques années, la commune a complètement changé de visage. La pression est devenue considérable pour un milieu si fragile. La chance de la Bretagne est de ne pas avoir été la cible des promoteurs avant la loi Littoral (1986), contrairement à la Méditerranée, la Vendée et la Normandie. La pression s’y est faite plus tardivement. Mais nous avons quand même un bel exemple d’urbanisation intensive à La Baule, puis la pression est montée peu à peu dans le Morbihan. Le risque de grignotage du littoral est bien là.

Ici et là, des associations de maires demandent d’assouplir la loi Littoral. Nous leur écrivons en insistant sur le fait que cette loi n’a pas entravé le développement des communes. »
L’UADL  s’est aussi inquiétée du problème grandissant des algues vertes, et a souhaité s’inscrire dans le combat mené par d’autres associations. Jean-Pierre BIGORGNE pense que  « les protecteurs de la nature et les municipalités n’attendent pas que des sous pour nettoyer les plages ! Il faut s’attaquer aux causes des marées vertes, c’est à dire au modèle agricole. Il faut aider les agriculteurs à se convertir à un autre modèle. Mais les agriculteurs ne sont qu’un maillon de la chaîne. C’est toute une politique qu’il faut inverser. »

Et le prix Orange ? Point de prix Orange cette année, malheureusement, car « nous n’avons trouvé aucune commune qui ait développé une politique suffisamment protectrice du littoral », a regretté Jean-Pierre BIGORGNE.
 
 


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