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Plus de 3 000 visiteurs pour notre site internet |
Notre site internet vient de dépasser le seuil des trois mille visiteurs. Ce sont les petits dominos visibles sur la page "ASELE" qui comptabilisent les nouveaux visiteurs différents (un visiteur qui revient consulter n'incrémente pas le compteur). |
 | Le
nombre de consultations par ces 3 149 visiteurs dépasse le chiffre de
51 000. C'est sans conteste un très bon score pour une association
comme la notre, et cela démontre que notre rayonnement s'étend
largement au delà du cercle des adhérents ! |
Vent debout contre la loi littoral ! |
Un article du Télégramme daté du 21 octobre 2016 titrait
« Vent debout contre la loi littoral », suite à une réunion du SIOCA
à Pont-l’Abbé durant laquelle le qualificatif « mortifère » a été prononcé par un
élu.
C'est l'occasion de faire un brin de pédagogie au sujet de
cette loi décriée par une minorité d’élus qui la désignent comme source de tous
les maux, en y ajoutant la loi NOTRe (organisation territoriale) et même les
Communautés de Communes pour faire bonne mesure.
Pourtant cette loi, votée en 1986 à l'unanimité des députés
et sénateurs, a eu un impact bénéfique évident en donnant enfin un cadre de
développement aux communes littorales, là où l'anarchie et la promotion
immobilière débridée régnaient en maîtres.
Loin de tout interdire, la loi littoral encourage au
contraire le développement et la densification des villages, bourgs et
agglomération, tout en évitant le mitage des campagnes et du littoral,
préservant ainsi les espaces agricoles et les paysages. C’est un holà salutaire
au bétonnage des côtes et à l'extinction des bourgs.
Comme toute loi, son application peut s’avérer délicate dans
certaines situations particulières. En cas de doute, un avis peut être donné au
maire par le préfet qui, dans l'immense majorité des cas, interprète la loi
avec intelligence, notamment lorsqu'il existe un enjeu d’emploi ou de développement
économique. Et si la recommandation préfectorale fâche, il revient au Tribunal
Administratif de trancher en dernier ressort.
Pourtant quelques maires entendent biaiser la loi en jouant
sur la sémantique en prétendant qu’un hameau de quelques habitations constitue
un village, bourg ou agglomération au sens de cette loi.
Ne devraient-ils pas comprendre que les lois sont là pour
inspirer leur action, pour leur donner des outils de gestion et non pour les opprimer ?
Quand comprendront-ils qu’une commune de cinquante, cent, voire quelques
centaines d'habitants n'a pas d'avenir au XXIe siècle ? Pourquoi ne
saisissent-ils pas les incitations au regroupement plutôt que de s’arc-bouter pour
défendre leurs petits prés carrés ?
Cette problématique est particulièrement prégnante dans le
Cap-Sizun qui vit un déclin depuis plus de 50 ans : la population y a fait
peau de chagrin avec 7 000 habitants en moins (soit la population d’Audierne, d’Esquibien
et de Pont-Croix réunis), elle vieillit, et les classes d'écoles ferment les
unes après les autres.
L’heure n’est pas à épiloguer pour savoir si un hameau est
un village ! L’heure est à imaginer et à construire un devenir pour le
Cap-Sizun, en exploitant ses atouts uniques pour reconstituer une population
plus jeune et plus active, pleinement insérée dans notre nouveau siècle.
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L’ASELE étend son champ d’action à l’ensemble du Cap-Sizun |
Après 12 ans d’existence, L’ASELE s’oriente vers un nouveau destin.
La
mise en place de la Commune Nouvelle d’Audierne, qui enlève quelque peu
son sens à une association exclusivement dédiée à Esquibien, n’est pas
étrangère à cette évolution. Par ailleurs, un projet de fusion avec les
deux associations amies que sont G.A.M.A. et DéMEL n’a pas abouti. La
collaboration avec celles-ci se poursuivra toutefois comme par le passé.
Une nouvelle vocation Saisissant l’opportunité de cette situation, le conseil d’administration a décidé de redéfinir la vocation de l’ASELE. Elle aura dorénavant pour objet de :
Contribuer
activement au meilleur avenir possible pour le Cap-Sizun-Pointe-du-Raz,
préserver ses atouts naturels, les mettre en valeur, et assurer sur ce
territoire un développement durable et respectueux du cadre de vie des
habitants.
Le cadre d’action est donc élargi, tant sur le plan géographique que sur celui des domaines d’intervention.
Une démarche proactive C’est
notamment par son mode de fonctionnement que la nouvelle association se
différenciera de l’ancienne : plutôt que de réagir à ce qui ne va pas
ou de ce qui pourrait ne pas aller, c’est une démarche résolument
proactive qui sera développée : anticiper plutôt que subir. Chaque
année, un nombre limité de thèmes de travail seront choisis, qui
constitueront le programme de l’année suivante. Il pourra s’agir de
préservation de l’environnement, de questions d’accessibilité, de
questions d’aménagement et d’urbanisme, ou même de projets de soutien à
l’activité économique, etc. Les moyens d’action seront d’analyser, de
proposer, de convaincre, d’encourager et de favoriser des projets
susceptibles d’apporter un mieux à la population du Cap-Sizun, le plus
souvent en impliquant nos élus locaux, mais aussi ceux du département
ou de la région, et si besoin députés et sénateurs...
Élargissement et pool de compétences Cet
élargissement géographique et thématique permet d’ouvrir l’association
à de nouveaux membres qui résident partout dans le Cap-Sizun de façon
permanente ou non. L’ASELE
accueille donc dorénavant toutes personnes intéressées par le devenir
du Cap, qui pourront apporter leurs idées et leur bonne volonté. Et
aussi le cas échéant leurs compétences dans tel ou tel domaine
(juridique, agriculture, pêche, tourisme, commerce, architecture,
énergie, communication, urbanisme, nautisme, fonction territoriale,
informatique, etc.), pour constituer un « pool de compétences » dans
lequel l’association puisera selon les nécessités de tel ou tel thème
d’action. De cette manière, les projets seront menés avec davantage
d’efficacité et aboutiront plus sûrement.
En ordre de marche pour 2017 Le
choix des thèmes de travail pour 2017 est en cours. Dans un premier
temps, il s’agit de constituer un portefeuille d’idées et de
suggestions, puis de les passer au crible du conseil d’administration
pour faire émerger les quelques thèmes retenus. La sélection aboutira
très prochainement pour démarrer la nouvelle année « sur les chapeaux
de roues » ! |
ERDF
(Électricité Réseau Distribution France) est en passe de remplacer nos
compteurs électriques par des modèles communicants dénommés «
Linky ». Un vaste programme qui se déroulera d’ici à 2021.
Une polémique s’est développée, qui agite des épouvantails et évoque des dangers et des menaces avec ces nouveaux compteurs.
Alors, voyons ça d'un peu plus près... (cliquez ici pour accéder au document) |  |
La
toute récente projection de l’excellent documentaire de Mathurin
PESCHET « Le Parc du bout du monde » au cinéma le Goyen à Audierne a
donné lieu à un débat animé sur le sujet du Parc Naturel Marin d’Iroise. |
 | Le
film a certainement répondu à l’attente de la plupart des spectateurs
venus s’informer sur la réalité du Parc, huit ans après sa création en
2007.
Mais
le débat qui a suivi n’était pas moins intéressant. Les quelques
opposants « historiques » qui étaient venus tout spécialement ont pris
la parole pour dénoncer un organisme inutile et coûteux selon eux.
Pour
tenter de crédibiliser ce discours, un « plaisancier » opposant n’a pas
hésité à se présenter comme pêcheur professionnel, voulant ainsi faire
croire que les professionnels étaient contre le PNMI, ce qui n’est pas
le cas.
|
On
a pu constater que, parmi tous les arguments d’origine pour repousser
le Parc Naturel Marin d’Iroise, aucun ne s’est trouvé avéré. En
particulier, aucune réglementation nouvelle n’est venue entraver les
usagers de la mer, et aucune contribution financière n’a été demandée
aux communautés de communes riveraines.
A
court d’arguments, les opposants ont changé leur fusil d’épaule. Ils
dénoncent maintenant l’incapacité du PNMI à restreindre la pratique
légale de la bolinche (pêche à la sardine au filet tournant). Ce qui
n’est pas faux, puisque le PNMI n’a pas de pouvoir réglementaire !
Toutefois, l’ASELE, par la
voix de son président, a indiqué que le Parc avait lancé en 2011 avec
l’IFREMER une importante étude (64 embarquements pendant 14 mois) pour
identifier et juger des pratiques des bolincheurs en mer d’Iroise.
Publiée fin 2011, cette étude concluait à l’absence de menace sur la
ressource tant que le nombre d’unités de pêche ne dépassait pas le
niveau actuel.
Huit
ans après son ouverture, il apparaît très clairement que le Parc fait
oeuvre utile pour la mer d’Iroise, même si les résultats tangibles ne
seront flagrants que sur le long terme. Il ne sortira évidemment que du
bon de la meilleure gestion partagée entre les différents usagers de la
mer. Par ailleurs, la visibilité nationale du premier Parc Naturel
Marin Français est patente, renforcée par sa récente admission au
tableau mondial des 23 aires protégées délivrée par l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (qui consacre
l’excellence en matière d’espaces naturels).
Toutes
les objections « historiques » relatives au PNMI sont d’ores et déjà
levées. Dès lors, qu’attendent donc les élus du Cap-Sizun pour
candidater à l’intégrer, comme ils avaient été invités à le faire dès
l’origine ? Et ce d’autant plus que, contrairement à ce que veulent
faire croire les quelques opposants historiques, une très large
majorité de la population du Cap-Sizun y est favorable.
Nous
sommes convaincus que l’intégration du Cap-Sizun dans cette structure
d’excellence, en conjonction avec le label du Grand Site de France de
la Pointe du Raz, renforcera l’attractivité du territoire, favorisant
le développement d’un tourisme marchand créateur de richesse et
d’emploi, dans le strict respect de l’environnement tant maritime que
terrestre. Et c’est sans compter le caractère protecteur du PNMI qui
préservera notre mer de toute exploitation intempestive (forages,
extraction de sable, pêche intensive, etc.) . |
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Le
Conseil Communautaire réuni le lundi 28 septembre 2015 a lancé un «
Projet de territoire » pour le Cap-Sizun. Un moment retardé tant que la
loi NOTRe n’était pas précisée (cette loi aurait pu amener notre
communauté de communes à fusionner avec une ou plusieurs autres
communautés voisines), ce projet constituera une feuille de route pour
les cinq prochaines années. Fil conducteur de l’action communautaire,
il comprendra les orientations et les projets qui auront pour objectif
d’impulser un élan nouveau au territoire. Il ne devrait pas s’agir de
la simple juxtaposition de projets, mais réellement d’une vision à
moyen terme de l’avenir du Cap-Sizun.
Les
trois prochains mois devraient voir les commissions communautaires
travailler sur les différents volets de la question. Dès à présent, une
première réunion de la commission économique est programmée pour le 13
octobre, et des réunions préparatoires sont d’ores et déjà lancées. Les
autres commissions se réuniront pareillement pour élaborer des
propositions dans d’autres domaines tels que le tourisme,
l’environnement, les équipements, le sport, l’enfance, etc.
Les
commissions pourront s’approprier et s’inspirer des travaux réalisés
dans le cadre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et aussi des
travaux de prospective réalisés par Quimper Cornouaille Développement
(Cornouaille 2030). L’intense
activité des prochains mois devrait se conclure à la fin de l’année,
pour un lancement du « Projet de territoire » lors des voeux prononcés
par le président Bruno Le PORT en janvier 2016.
L’ASELE
ne peut que soutenir cette initiative, en espérant qu’elle dotera le
territoire des projets et des infrastructures nécessaires pour lancer
une nouvelle dynamique démographique et économique respectueuse de
l’environnement, qui bénéficiera à tous. |
Visite au « Festival Breizh Transition » |
Vendredi 18 septembre 2015, les président(e)s des trois associations ASELE, DéMEL et G.A.M.A. se sont rendus au « Festival Breizh Transition » qui se tenait au parc des expositions à Quimper.
Ils ont assisté à une table ronde portant sur les énergies marines renouvelables.
On se souviendra que ce sujet était celui de la conférence que nous
avions organisée au cinéma Le GOYEN le 27 septembre 2013. Les projets
sont toujours d’actualité, même si les financements se font attendre.
Par exemple, le projet de machines à houle dans la baie d’Audierne est
en attente de financement pour un montant de 10 millions d’euros. On
peut penser que la baisse considérable (- 50 %) du prix du pétrole brut
n’est pas étrangère à ces retards. |
Nous
avons rencontré Jean-François DAVIAU, Président de SABELLA, sur le
stand de sa société Quimpéroise. Il nous a précisé que son hydrolienne
D10 (rotor de 10 mètres) a été immergée en juin 2015 entre le continent
et Ouessant. Dans la semaine suivant la table ronde, la machine était
raccordée au sud de l’île, dans le port d’Arlan, et devrait, après
d’ultimes tests, produire jusqu’à 1 MW d’électricité par forts courants
de marée, soulageant ainsi la production îlienne à base de fuel.
Nous
avons aussi rencontré Dominique SALVERT, maire de l’île de Sein, qui
nous a confié que la transition énergétique pour l’île était en route,
avec, en prévision, deux éoliennes, des panneaux photovoltaïques et des
batteries. Un projet qui semble pertinent et réaliste. Pour l’heure, un
mat de mesure a été installé sur l’île pour identifier le régime des
vents. |  |
Sur
le stand FORTUM (ferme houlomotrice dans la baie d’Audierne,
conjointement avec DCNS), on nous a confirmé que le projet était
toujours sur les rails, en attente du bouclage du financement. La mise
en place pourrait intervenir dans trois ou quatre ans... |
 | Une autre table ronde concernait les mobilités, et notamment les voitures et transports en communs électriques.
BLUE SOLUTIONS, filiale de BOLLORÉ installée à côté de Quimper, a
présenté ses modèles d’automobiles électriques bluecar déjà largement
déployées à Paris dans le programme Autolib' , ainsi que ses minibus
électriques bluebus et ses trams électriques sans caténaires bluetram.
Là
où le bât blesse pour les voitures, c’est dans l’infrastructure de
recharge des batteries, bien trop lâche actuellement. C’est pourquoi un
vaste plan national a été lancé, qui devrait assurer une bonne
couverture du territoire (Finistère, Bretagne, France entière) dans les
prochaines années. |
BMW
montrait aussi ses modèles électriques, les i3 et i8, véhicules de
toute beauté, mais au prix en rapport. L’essai d’une BMW i3 a confirmé
l’exceptionnelle réactivité du véhicule, son confort et son silence.
Mais l’autonomie est encore faible (100 km), ce qui conduit le
constructeur à offrir en option un petit moteur auxiliaire à essence
qui recharge partiellement la batterie quand on risque de ne pas
atteindre la destination... |
En conclusion, des tables rondes et des visites fort instructives. Elles
montrent que les solutions marines de transition énergétique sont
multiples, mais encore au stade des études ou des prototypes. Certaines
seront plus prometteuses que d’autres, et celles-là contribueront à
terme à un meilleur équilibre du « mix énergétique » de notre pays. Quant
à la mobilité, on peut penser que l’évolution des technologies des
batteries et des véhicules et surtout la mise en place des
infrastructures de recharge le long du réseau routier permettront à la
voiture électrique de devenir bientôt une réalité pour tous. |
Un bureau renouvelé pour l'ASELE |
Lors
du Conseil d’Administration du vendredi 10 juillet 2015, comme le
prévoient nos statuts, il a été procédé au renouvellement du bureau. |
 Patrick DELAFON | Après plus de dix ans à la tête de l’ASELE,
le président Jean-Pierre PALU a souhaité passer la main tout en
conservant un rôle actif dans l’association. Patrick DELAFON,
vice-président en exercice, a été élu nouveau président, et Jean-Pierre
PALU a accepté de le seconder en tant que vice-président. De cette
manière, l’association ne perd rien des compétences et du savoir-faire
développés au cours des ans. Précédemment trésorière, Marie-Pierre LE
MOUEL a accepté de prendre la charge de secrétaire, et Philippe DESSE
sera notre nouveau trésorier.
Afin de favoriser la concertation au sein de l’association,
Patrick DELAFON a proposé que les dix membres du Conseil
d’Administration soient également membres du bureau. Cette mesure a été
approuvée à l’unanimité. Cette disposition simplifiera la tenue des
réunions et enrichira les débats.
C’est une nouvelle période qui s’ouvre pour l’ASELE,
particulièrement du fait du projet de Commune Nouvelle qui marierait
prochainement Esquibien et Audierne. Au-delà des aspects budgétaires, c’est un projet qui ouvre des
perspectives dont la mise en œuvre demandera une attention particulière
pour assurer que les aspects environnementaux et de cadre de vie soient
préservés, voire améliorés pour toute la population. |
Lors
de l'Assemblée Générale Ordinaire du 25 avril 2015, le vice-président
Patrick DELAFON a rappelé la vocation de notre association. Après plus
de 10 ans d'existence et une riche vie associative, un tel rappel
semblait utile, notamment pour les adhérents les plus récents. Vous pouvez lire ici le texte de son intervention. |
Assemblée Générale Ordinaire du samedi 25 avril 2015 |

Marie-Pierre
LE MOUEL
Jean-Pierre PALU
Patrick DELAFON | Cette année encore, l’Assemblée
Générale Ordinaire de l’ASELE s’est
tenue dans la salle de réunion du Centre Nautique du Cap-Sizun à Ste Évette. 41
adhérents étaient présents ou représentés sur les 71 que compte notre
association, témoignant en cela de l’attachement de nos membres à ce que cette
institution perdure.
Le président Jean-Pierre PALU a
présenté le rapport d’activité de l’année 2014.
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Il a rappelé l’implication de
l’ASELE dans les travaux
d’élaboration du SCoT Ouest-Cornouaille (Schéma de Cohérence Territoriale),
dans les travaux du GIZC (Gestion Intégrée des Zones Côtières), et plus
récemment dans le Conseil de Développement de Quimper Cornouaille
Développement. Il a rappelé que l’ASELE
était membre de l’UADL (Union des Associations de Défense du Littoral), qui
regroupe une quarantaine d’associations sur l’arc Normandie-Vendée. Il a évoqué
les relations amicales avec les associations G.A.M.A. (Audierne) et DéMEL
(Plouhinec), même si les projets de rapprochement n’ont, pour l’heure, pas abouti.
Il a enfin noté une reprise des adhésions après une décroissance sensible en
2012 liée à la défection d’adhérents qui n’attendaient que la conclusion
favorable de l’affaire Lézongar.
Marie-Pierre LE MOUEL,
trésorière, a ensuite présenté le rapport financier. Celui-ci présente un
excédent d’un peu plus de 3 000 euros apte à subvenir à des dépenses
imprévues liées à nos activités (consultation d’avocat par exemple).
Jean-Pierre PALU a repris la
parole pour présenter les orientations pour 2015, et un budget prévisionnel en
strict équilibre a été approuvé à l’unanimité. La cotisation pour 2016 restera
inchangée à 12 euros.
Il a ensuite passé la parole au
vice-président Patrick DELAFON qui a précisé la vocation de l’ASELE. De fait, 10 ans après sa création
et avec de nombreux nouveaux adhérents, un tel rappel paraissait utile. La
teneur de l’intervention en question fera l’objet d’une communication dédiée à ce
sujet. Un échange avec les adhérents s’est engagé, notamment sur la question
épineuse du Parc Naturel Marin d’Iroise, démontrant l’intérêt et l’implication
des adhérents sur les différentes thématiques, chacun apportant un point de vue
original qui enrichit la réflexion et contribue au positionnement de l’association.
Jean-Pierre PALU a ensuite rappelé
que les statuts prévoyaient que le conseil d’administration devait être renouvelé
cette année. Les six administrateurs sortants se sont représentés, et quatre
nouveaux administrateurs se sont proposés. Après un vote à l’unanimité, ce sont
donc dix administrateurs qui contrôleront et orienteront l’action de
l’association pour les trois prochaines années.
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L'ASELE au Conseil de Développement de Quimper Cornouaille Développement |
Nous vous avions récemment
informé que le président de la communauté de commune du Cap-Sizun-Pointe-du-Raz
avait proposé que Patrick DELAFON, vice-président de l’ASELE, contribue aux travaux du Conseil de Développement de Quimper
Cornouaille Développement (QCD) en qualité de membre du collège « vie
collective et associative ». Rappelons que le Conseil de Développement
est un organe consultatif associé aux réflexions préparatoires sur les projets
de territoire et les contractualisations territoriales engagées pour la
Cornouaille. Composé d’une quarantaine d’acteurs économiques, sociaux,
associatifs, culturels, éducatifs et scientifiques, le Conseil représente la
société civile du territoire dans son ensemble.
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Après une phase de mise en place,
les commissions ont été formées, et les travaux ont pu commencer. Patrick
DELAFON contribue à la commission Développement
rural et à la commission Aménagement
du territoire. Dans cette dernière commission, il pilotera les travaux
relatifs au déploiement des communications
Internet à très haut débit (fibre optique).
Ce dernier sujet est particulièrement
important pour l’avenir économique du Cap-Sizun. Il est maintenant clair que l’enclavement
routier dont souffre la péninsule ne sera pas résolu dans un avenir proche. Mais
si le Cap-Sizun devait conserver un retard trop important en matière de
communication numérique, il subirait en quelque sorte une double peine qui
anéantirait rapidement tout espoir de développement économique. C’est dire l’urgence
de bien documenter ce sujet pour convaincre les décideurs de faire les bons
arbitrages en la matière.
Vos éventuelles idées ou
contributions sur ces sujets ( à nous transmettre à l’adresse info@asele.fr ) seront précieuses et pourront
enrichir le travail des commissions.
| Risques littoraux
Le samedi 11 avril 2015 s’est tenue à
Quimper une conférence-débat sur le sujet des risques littoraux, organisée par l’UADL (Union des Associations de
Défense du Littoral) dont l'ASELE est membre. Devant une quarantaine de personnes attentives, Céline
PERHERIN, doctorante à l’Université de Bretagne - Laboratoire Géomer, spécialiste
de la cartographie des aléas littoraux, a d’abord évoqué les notions d’aléa, d’enjeu
et de vulnérabilité, expliquant que le risque était une combinaison de l’aléa
et de la vulnérabilité.
|
Elle
a indiqué que les aléas littoraux étaient des risques naturels, qui
comprennent le recul du trait de côte, la migration dunaire et la
submersion marine. 24.% des côtes
françaises subissent une érosion plus ou moins forte. L’origine
météorologique des submersions marines a été bien montrée pour le cas
de la tempête Xynthia en février 2010, où un fort coefficient de marée
a coïncidé avec une importante surcote due à un épisode
dépressionnaire. La houle a fait le reste pour aboutir à la catastrophe
de La Faute sur Mer... L’impact
du changement climatique a été présenté, puisque les études pointent
vers une élévation du niveau de la mer de plusieurs dizaines de
centimètres au cours du 21ème siècle.
La nécessité d’estimer et de
cartographier les aléas est donc évidente. L’échelle de temps retenue est le
siècle, même si le besoin d’une cartographie à brève échéance est également nécessaire. | 
Jean-Pierre BIGORGNE Président UADL, et Céline PERHERIN |
En conclusion, les risques
littoraux doivent être pris en compte dans les documents réglementaires
d’urbanisme que sont les SCoT (Schémas de Cohérence Territoriale) et les PLU (Plans
Locaux d’Urbanismes), qui ont eux aussi des horizons de plusieurs dizaines
d’années, sans oublier les Plans de Prévention des Risques.
Céline PERHERIN a terminé en
évoquant les différentes stratégies de gestion du trait de côte : le laisser-faire,
l’intervention limitée (buttes sableuses végétalisées), la fixation du trait de
côte par des digues, le rechargement des plages en sable, et dans certains cas
la relocalisation des activités et des biens.
Un riche débat avec la salle a
montré combien le sujet était d’actualité, même si le Finistère est moins
impacté que d’autres côtes de France.
Vous pouvez consulter ici
le document « Stratégie
nationale de gestion intégrée du trait de côte ».
| Meilleurs vœux de l'ASELE
... et qui de mieux qu'un poète pour bien dire les
choses ? |
 | "Je vous souhaite des rêves à
n'en plus finir..." | Tourisme en Cap-Sizun : une grande enquête
Le tourisme est un enjeu économique majeur pour le Cap-Sizun.
|

Photo office du tourisme Pont-Croix |
Mais
ce territoire tire-t-il vraiment le meilleur parti possible de ses richesses ?
La
communauté de communes a décidé de mener une enquête pour réorganiser son
action touristique. La commission tourisme, par le biais d'un groupe de travail
composé d'élus, de membres des comités de direction des offices de tourisme et
de leurs directeurs ainsi que du syndicat mixte de la Pointe du Raz, lance un
audit. L'ensemble
de la population est donc invité à répondre à un questionnaire en ligne et à
partager ainsi sa vision des ressources touristiques du Cap-Sizun en cliquant
ici :
Le
Cap-Sizun touristique, vu par ses habitants
|
Des exemplaires
papier sont également disponibles dans les offices de tourisme d'Audierne,
Beuzec-Cap-Sizun, Plouhinec et de Pont-Croix.
Nous se saurions trop vous encourager à répondre à cette enquête utile pour le devenir de notre territoire. | Un nouveau film sur le Parc Naturel Marin d'Iroise
Un nouveau film documentaire « Le Parc du bout du monde » a été
présenté en « avant-première » au Port-Musée de Douarnenez le samedi
13 décembre. Des représentants des associations ASELE, G.A.M.A. et DéMEL y étaient invités et ont participé au
débat qui a suivi la projection.
|
 | Après tous les reportages présentés à la télévision au sujet du Parc
Naturel Marin d’Iroise, était-il vraiment nécessaire de faire un énième
documentaire sur le sujet ?
Clairement,
oui, parce que ce documentaire se propose de faire un constat, sept ans
après l’inauguration du Parc, de la réalité sur le terrain.
Le
réalisateur Mathurin PESCHET se présente en candide, filmant çà et là,
pointant sa caméra tantôt sur les techniciens du parc marin, tantôt sur
pêcheurs professionnels, tantôt sur la population riveraine, les élus,
les gestionnaires ou encore sur les pêcheurs plaisanciers. Il
s’interroge lui-même sur la pertinence du parc marin, sur les
réalisations, sur les progrès réalisés, et présente les réponses des
uns et des autres. |
Ce n’est donc pas un documentaire « institutionnel » de
commande tout à la gloire du Parc Naturel Marin d’Iroise, mais une immersion de
52 minutes dans ce parc qui, malgré les efforts de communication des
responsables, reste encore peu compris de la population riveraine.
Un essai qui se veut donc objectif, qui montre les différents travaux
(observation, identification, inventaire, comptage, suivi...), le travail
pédagogique des techniciens du parc, la gouvernance par un large comité de
gestion, mais sans occulter les difficultés. Tout le monde s'exprime dans
« Le parc du bout du monde », d'où aussi quelques coups de gueule bien sentis.
Le réalisateur s’étonne que le Cap-Sizun se soit exclu de cette
initiative, donne la parole aux irréductibles qui ne veulent pas de l’intrusion
« de gens qui ne sont pas d’ici »... Il tend aussi le micro aux
anciens opposants qui ont révisé leur point de vue, comme ce pêcheur-plaisancier
qui était pourtant le fer de lance de l’opposition il y a dix ans, et qui siège
maintenant au conseil de gestion du parc.
On comprend à travers ce film que les efforts ne portent pas toujours de
fruits immédiats. Par exemple, le réensemencement de la langouste autour du
phare d’Ar-men profitera plutôt aux générations futures, mais on peut difficilement
critiquer une telle action.
Notre opinion est que ce film permettra de mieux faire comprendre ce
qu’est - et aussi ce que n’est pas - le Parc Naturel Marin d’Iroise, dont
l’image souffre encore des polémiques de ses débuts.
Il conforte notre sentiment que le Parc Naturel Marin d’Iroise est une belle
réussite dont la Bretagne peut être fière. Cette structure n’apporte que du
bon, et ne brime personne. Pas vraiment étonnant que le PNMI soit parmi les 23
parcs mondiaux distingués en novembre à Sydney (Australie) par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature !
N’est-il pas grand temps que le Cap-Sizun s’ouvre enfin au PNMI, pour
profiter des multiples bienfaits que cela apportera au territoire ?
| Des projets de transition énergétique à l'île de Sein
S’il
y a un endroit où les énergies renouvelables s’imposent, c’est bien
dans les territoires insulaires. Plutôt que de brûler un coûteux fuel
importé du continent, faire appel au vent, aux courants ou aux vagues
semble tomber sous le sens. |  |
C’est ce que les
îliens de Sein ont compris depuis longtemps. Pourtant, le fournisseur national
qui alimente l’île n’avait, semble-t-il, pas avancé dans cette voie, peut-être
parce que le coût élevé du fuel importé (plus de 400 000 €/an) était
intégralement compensé par une partie de la taxe de Contribution au Service
Public d’Electricité (CSPE) que tous les Français payent sur leurs factures
d’électricité.
Dans le droit-fil
des recommandations de l’Europe à accélérer une transition énergétique, les
îliens ont donc voulu bousculer un peu les choses, et se sont groupés pour
promouvoir une indépendance énergétique de l’île, basée sur un « bouquet
énergétique » très diversifié (vent, marées, houle, soleil), et en
s’affranchissant complètement du fournisseur historique Electricité de France.
Mais des obstacles légaux freinent cette initiative, et il reste encore à
travailler le dossier sur les plans techniques et financiers pour lui donner
une assise solide.
Mais rien n’est
simple. Après une première phase d’enthousiasme, de nombreux îliens et la
nouvelle municipalité ont mis en doute la crédibilité d’une orientation aussi
ambitieuse qui restait mal définie tant sur le plan technique que sur le plan
financier. Ceux-là s’orientent plutôt vers une transition moins radicale, qui
allie économies d’énergies et production renouvelable (sans doute éolienne),
tout en maintenant une part de production thermique. Bref, un « bouquet
énergétique » plus concis, une
orientation moins aventureuse et sans doute plus sûre, sans divorce d’avec le
fournisseur historique.
Une réunion s’est
tenue le vendredi 12 décembre à Douarnenez pour faire le point de la situation,
à laquelle les représentants d’ASELE,
G.A.M.A. et DéMEL ont participé. Force est de constater qu’il n’y a pas
consensus sur la solution chez les îliens (et c’est un euphémisme, à considérer
la vigueur des débats), même si tous s’accordent à dire que le « tout
thermique » n’est plus dans l’air du temps.
Espérons que les
choses se décanteront dans les prochains mois, et que tous se retrouveront sur
une orientation commune au bénéfice de tous les îliens... En tous cas, quelle
que soit la solution choisie, personne sur le continent ne se plaindra d’une
île de Sein dorénavant plus « verte » !
| Distinction mondiale pour le Parc Naturel Marin d’Iroise. Mais quel dommage...
 |
Au
Congrès mondial des Parcs, qui s’est tenu en novembre 2014 à Sydney,
Australie, l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la
Nature) a dévoilé la liste des 23 sites inscrits au titre de la « liste
verte des aires protégées », qui définit l’excellence en matière
d’espaces naturels. Cette liste fait suite à un important travail de
sélection dont les premiers travaux remontent à septembre 2012.
Le
Parc naturel marin d’Iroise y a été distingué, aux côtés de quatre
autres sites français, les dix-huit autres sites se situant en
Australie, en Corée du Sud, en Chine, en Italie, en Espagne, au Kenya
et en Colombie.
La
liste verte des aires protégées est un nouveau système de labellisation
de la qualité de la gestion et de la gouvernance des aires protégées,
sur la base de critères définis à l’échelle mondiale. Elle vise à
reconnaître, encourager et célébrer les aires protégées qui réalisent
une conservation efficace de la nature, des écosystèmes et des valeurs
culturelles associés.
Tout
cela est bel et bon, mais, par une incompréhensible frilosité, nos élus
du Cap-Sizun ont repoussé l’intégration de la péninsule au Parc Naturel
Marin d’Iroise comme il leur avait été proposé voilà déjà sept ans.
Notre territoire maritime se trouve ainsi privé des bénéfices d’une
structure de développement, de soutien et de bonne gouvernance des
activités maritimes, et des retombées économiques induites par la
notoriété nationale du PNMI, maintenant maximisée par la distinction
mondiale de l’IUCN.
Oui, vraiment, quel dommage...
Espérons
que la raison l’emportera maintenant, et que nos élus feront le
nécessaire pour que le littoral du Cap-Sizun soit baigné par le Parc
Naturel Marin d’Iroise, comme cela aurait dû être le cas depuis
longtemps... | L'ASELE au Conseil de développement de Quimper Cornouaille Développement
 |
L’ASELE siégera dorénavant au Conseil de développement de Quimper
Cornouaille Développement, en la personne de son Vice-président Patrick
DELAFON.
Organe consultatif, le Conseil de
développement est associé aux réflexions préparatoires sur les projets de
territoire et les contractualisations financières territoriales engagées
pour la Cornouaille. Il peut en outre être consulté ou se voir confier une
réflexion sur tout sujet de développement territorial tant par Quimper Cornouaille
Développement que par tout autre partenaire ou collectivité (État, Région,
Département, Communautés de Communes…). Il peut enfin s’autosaisir de tout
sujet relatif au développement territorial.
|
Les membres du Conseil de
Développement, tous issus de la société civile, sont répartis en cinq
collèges : Acteurs économiques (dont les chambres consulaires),
Partenaires sociaux (syndicats de salariés et interprofessionnels), Établissements
et services publics (réseaux, enseignement, santé, insertion-économie-emploi),
Vie collective et associative (environnement, social, culture...), et enfin
Personnalités qualifiées.
L’ASELE siégera dans le collège « Vie collective et associative,
secteur environnement », et contribuera à définir une stratégie globale de
territoire pour la Cornouaille et des priorités de développement pour mobiliser
au mieux l’ensemble des fonds apportés par la Région, l’État et l’Europe.
La première réunion plénière du
Conseil de développement est programmée le 30 septembre 2014 à Quimper. | L'ASELE s'équipe !

|
À l’occasion de sa récente réunion estivale, l’ASELE a investi dans deux barnums
pliables.
Ces barnums serviront pour les
prochaines réunions estivales de l’ASELE
et pour d’éventuelles autres occasions. S’agissant d’équipements de
l’association, nous proposons de les
mettre à disposition gratuitement aux adhérents qui en auraient un besoin
ponctuel (réception, goûter ou anniversaire d’enfants, évènement familial,
etc.). Et, le cas échéant, de les louer aux sympathisants qui en feraient la
demande moyennant une participation de 15 euros par barnum (pour un week-end). Faites-en la demande en laissant un mot à : info@asele.fr ou par téléphone au 06 60 94 55 75.
|
Chaque barnum mesure 3,0 m x 4,5 m au
sol, soit 13,5 m² couverts. La toile est de couleur sable clair. Ces barnums
sont faciles à installer, et avec quatre personnes, ce n’est guère plus
compliqué que d’ouvrir et fermer un parasol. Ils pèsent chacun 21 kg (structure
métallique et toile). Une ou deux personnes les portent facilement, et ils rentrent sans
difficulté à l’arrière d’une voiture.
À noter toutefois que ces barnums ne
sont pas utilisables par vent fort : il convient de surveiller la
météo !
|  |
Sables coquilliers de Kafarnao : un épilogue heureux Devançant
le vote du Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise qui
s’annonçait mal pour eux, les Sabliers de l’Odet ont finalement retiré
leur projet d’exploitation du sable coquillier de la dune sous-marine
de Kafarnao au large de l’île de Sein. Ils ont expliqué que la demande
d’approfondissement de l’étude d’impact, par son coût et par le retard
qu’il engendrait, mettait en péril la rentabilité du projet. L’avis
négatif rendu par le commissaire enquêteur suite à l’enquête publique,
la mobilisation de la population du Cap-Sizun (près de 5 000 signatures
réunies sur la pétition déposée solennellement au maire de Sein) et
celle des élus du Cap ont évidemment influé sur la décision de retrait. C’est
une satisfaction, même si nous aurions préféré que le processus aille à
son terme et que le Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise
se positionne formellement par un vote négatif. |
Le rôle protecteur du Parc Naturel Marin d’Iroise La morale de
cette affaire est que le Parc Naturel Marin d’Iroise a eu un rôle protecteur
décisif. La dune se serait-elle trouvée au-delà du périmètre du Parc, par
exemple au large d’Audierne, on peut penser que l’exploitation aurait été
autorisée malgré les oppositions locales.
Qu’on ne s’y
trompe pas : ce caractère protecteur n’exclut pas les projets valorisants
pour cet espace marin, comme par exemple la réintroduction de la langouste
autour du phare d’Ar-Men, la labellisation des ormeaux de Molène, le réensemencement
de la coquille Saint-Jacques en baie de Douarnenez, l’installation
d’hydroliennes sous-marines pour fournir de l’énergie à Ouessant ou encore la
valorisation du patrimoine culturel marin de l’Iroise... |
L’ASELE et le
Parc Naturel Marin d’Iroise Après avoir
bien étudié la question, ayant rencontré précédemment les responsables du Parc
au Conquet et ayant entendu les arguments des uns et des autres, l’ASELE considère que l’exclusion du
Cap-Sizun du périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise est une très regrettable
erreur. Nous pensons que l’inclusion dans le Parc des eaux baignant le
Cap-Sizun constituerait un accélérateur pour l’économie du territoire, en
permettant le développement d’un tourisme « vert et bleu »
respectueux de la nature et de la mer et en accueillant une nouvelle population
sédentaire à la recherche d’un environnement de qualité qui compenserait le
déclin démographique actuel du territoire. De plus, la labellisation des
produits de la pêche locale apporterait de la valeur qui bénéficierait entièrement
à l’économie locale. Et enfin, le caractère protecteur du Parc Naturel Marin
d’Iroise éviterait d’éventuelles agressions futures du littoral et de ce
superbe espace marin, sans qu’il soit nécessaire d’en venir aux jets de pierres
comme à Plogoff en 1980 !
Ce sujet nous paraît
majeur pour le devenir du Cap-Sizun-Pointe-du-Raz. C’est pourquoi nous y consacrerons
notre énergie pour l’année 2015, avec l’espoir que la raison l’emportera sur
les fantasmes et les craintes infondées. |
Réunion estivale de l'ASELE - 13 août 2014 Malgré un ciel incertain, la
réunion estivale de l’ASELE - qui
fêtait en même temps ses dix années d’existence - s’est tenue comme prévu le 13 août au
sémaphore de Lervily.
Une occasion pour les adhérents
et sympathisants de prendre connaissance des nouvelles de l’association, mais aussi
de partager un moment de convivialité.
|
 Florent-Yann LARDIC à l’accordéon, Patrick DELAFON
Vice-président et Jean-Pierre PALU Président |
Ce fut l’opportunité
pour le président Jean-Pierre PALU et le Vice-président Patrick DELAFON
d’indiquer que l’ASELE entendait
encourager et soutenir toutes les initiatives communales et intercommunales qui
iraient en faveur d’un développement économique respectueux de l’environnement
et du littoral du Cap-Sizun. C’est dans cet esprit que l’ASELE
continuera à œuvrer en faveur de l’intégration des eaux baignant le Cap-Sizun
dans le Parc Naturel Marin d’Iroise, ce qui constituerait clairement un
accélérateur économique pour l’ensemble du territoire, un label
d’attractivité, mais aussi une garantie contre telle ou telle agression future
de ce superbe espace marin.
|
C’est aussi le sens de l’engagement
(sur proposition du nouveau Président de la Communauté de Communes) de Patrick
DELAFON au sein de l’organisme Quimper Cornouailles Développement. Cette agence
de développement économique et d'urbanisme réunit les dix communautés de communes
de Cornouaille, les trois chambres consulaires, l’État, la région Bretagne, le
département du Finistère et les deux syndicats de SCoT. Les domaines
d’intervention de l’agence comprennent l’aménagement et l’urbanisme,
l’économie et le tourisme, l’énergie, et les projets de territoire. L’agence est ainsi appelée à
proposer des projets susceptibles de bénéficier de fonds européens. Il nous a
donc semblé indispensable que le Cap-Sizun soit activement représenté au sein
de cette agence pour ne pas être en reste par rapport aux autres territoires.
Jean-Pierre PALU a aussi indiqué
que, conformément aux statuts de l’association, les instances de l’ASELE seront renouvelées à la prochaine
assemblée générale. Il a donc lancé un appel à candidature pour constituer le nouveau
conseil d’administration. N’hésitez pas à vous faire connaître pour contribuer
à faire vivre notre belle association !
| Bienvenue
au bout du monde !
Une
magnifique vidéo réalisée par l’office de tourisme d’Audierne-Pointe du
Raz...
Cliquez sur l'image, savourez et
partagez avec vos amis et connaissances, sans modération !
|
 |
Sables
coquilliers de Kafarnao - suite...
Le
commissaire-enquêteur a rendu un rapport dûment circonstancié,
qui se conclut par un ‘’avis
défavorable à la demande d’autorisation d’ouverture de travaux miniers
par la société « Les sabliers de l’Odet » au sein de la concession de
sables coquilliers de Kafarnao ‘’.
Vous
pouvez le consulter ici : rapport Kafarnao
Cet
avis n’est toutefois que consultatif et ne s’impose pas. Reste donc au
comité de gestion du Parc Naturel Marin d’Iroise de voter sur le sujet
à l’automne, avant que le préfet accorde ou non le droit d’exploiter la
dune de sables coquilliers de Kafarnao.
|
Contribution
à l’enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale
Ouest-Cornouaille (SCoT)
 |
Les
trois associations œuvrant pour la préservation de l’environnement et
du littoral et pour le développement des communes d’Esquibien (ASELE), de
Plouhinec (DéMEL) et Audierne (G.A.M.A.), se sont associées à
l’élaboration du SCoT Ouest-Cornouaille par une présence régulière lors
des réunions d’étape, et par une participation active à nombre de
groupes de travail thématiques.
Elles
ont eu le sentiment que leur travail a été reconnu, et que le SCoT
s’est enrichi de leurs contributions.
Pour
l’essentiel, elles saluent un travail de qualité, notamment dans
l’analyse de la situation existante, et dans l’élaboration d’un Projet
d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) issu de réflexions
bien documentées. Le scénario de développement, qui donne une grande
importance à la « maritimité » du territoire, leur semble très
pertinent - particulièrement pour le Cap-Sizun. |
Pour
autant, les trois associations ont relevé dans le Document
d’Orientation et d’Objectifs (DOO) des manques ou imprécisions qui
méritent d’être relevés. C’est l’objet de leur contribution à l’enquête
publique.
En
face des quelques 550 pages du document du SCoT et de ses
annexes, leur contribution à l’enquête publique se focalise sur trois
sujets, et la conclusion de leur apport s’exprime ainsi :
«
Nos associations souhaiteraient que le SCoT soit plus précis en matière
de loi littoral afin de diminuer le recours aux tribunaux en cas de
litiges, qu’il se prononce clairement en faveur de l’inclusion des eaux
du Cap-Sizun dans le périmètre du Parc Naturel Marin d’Iroise, et qu’il
privilégie et accélère le développement des communications internes
(routes) et externes (très haut débit). »
Vous
trouverez dans ce document l’intégralité de leur contribution (6 pages)
: contribution
à l'enquête publique
Cette
contribution est est augmentée d’une postface
(dernière page) qui appelle à
une réflexion sur le devenir du Cap-Sizun. |
Sable
coquillier de l'île de Sein : dépôt d'une lettre au
commissaire-enquêteur
Le
vendredi 18 avril 2014, l'ASELE
a déposé au commissaire-enquêteur chargé
de l'enquête publique une lettre de remarques constituant un avis
négatif sur le
projet. Vous pouvez en lire la teneur en cliquant ici : lettre
au commissaire-enquêteur.
Rappelons que le
rapport du commissaire-enquêteur (négatif, positif ou positif avec
réserves) ne s'impose pas au Préfet, qui peut donc passer outre. En
revanche, l'avis dit "conforme" du Parc
Naturel Marin d'Iroise s'imposera. Cet avis est attendu vers la fin de
l'année. |
Projet
d'extraction de sable coquillier au large de l'île de Sein
Le
7 avril s’est tenue en mairie d’Audierne une réunion d’information et
d’échange dans le cadre de l’enquête publique relative à un projet
d’extraction de sable coquillier au large de l’île de Sein.
Une
petite centaine de participants ont entendu les explications du
Commissaire Enquêteur, du porteur de projet, les Sabliers de l’Odet, de
leur client distributeur d’aliments pour l’aviculture, et du bureau
d’études Creocean ayant produit le dossier technique.
Le
projet d’extraction concerne une zone de 20 ha sur les 104 ha de la
concession, à l’ouest de l’île de Sein, dénommée Kafarnao. Là, une dune
sous-marine de sable coquillier est susceptible d’être exploitée. Les
sables coquilliers sont réputés destinés à l’industrie agroalimentaire
bretonne, notamment comme adjuvant
d’alimentation pour les poules pondeuses (renforcement de la coquille
des oeufs). |
Au fil des
présentations, un certain nombre de points sont ressortis :
- On
notera que le projet, aux dires des Sabliers de l’Odet, est d’ampleur
limitée… en nette augmentation toutefois par rapport à l’extraction qui
a eu lieu dans les années passées.
- Le rapport
du bureau d’étude Creocean tend à indiquer que les impacts seront
faibles ou inexistants.
Toutefois,
l’impression générale est que cette étude d’impact, financée par le
porteur de projet, est quelque peu « à décharge » pour ce dernier.
Beaucoup d’approximations, des affirmations sans fondement, et un
manque d’observations in situ (le rapport se base sur diverses études
existantes, certaines vieilles de trente ans, dont la pertinence n’est
pas en l’occurrence établie). Par exemple, l’affirmation que la
ressource est « renouvelable » semble particulièrement péremptoire et
nullement documentée.
Le récit de certains pêcheurs, notamment
de l’île de Sein, était édifiant : cette zone fut dans le passé un
riche vivier où les pêches étaient abondantes. Au fil des ans, par
l’effet conjugué de l’extraction des sables coquilliers et aussi d’une
surpêche au chalut, cette zone est devenue beaucoup moins riche. |
|
La
conclusion que les représentants de l’ASELE
ont tirée du dossier et de la réunion d'information est que ce projet,
même si «son ampleur est limitée», est particulièrement malvenu dans
une zone qui, du fait de son inclusion dans le périmètre du Parc
Naturel Marin d’Iroise, ne doit faire l’objet que d’une exploitation
raisonnée et respectueuse de la ressource… notamment sur un secteur
sensible comme celui de l’île de Sein.
Notre
contribution à l'enquête publique visera à ce que cet espace dunaire
sous-marin puisse revivre, en ne pratiquant là qu'une pêche raisonnée
bénéficiant à l'économie locale, et en préservant la dune de toute
nouvelle agression, permettant ainsi à son écosystème de se reconstruire
au fil des ans. |
Tempêtes
à Esquibien
On
a beau nous expliquer que les tempêtes d’hiver sont choses normales, il
n’en reste pas moins que certaines sont plus violentes et mémorables
que d’autres. On se souvient des dégâts occasionnés par l’ouragan de
1987 où nombre d’arbres avaient été arrachés dans le Cap-Sizun. Et la
tempête Lothar de fin 1999 a aussi laissé de méchants souvenirs... En
2013, la tempête Dirk avait sévi, sans trop de dégâts sur le Cap-Sizun.
Cet
hiver, la conjonction de forts coefficients de marée, d’une forte houle
et d’un vent très violent venant du sud a agressé notre littoral de
façon dramatique.
|
 |
Le
4 février dans l’après-midi, on aurait cru que les « 40èmes rugissants
» - à moins que ce ne soient les « 50èmes hurlants » - s’étaient
invités à Esquibien... Le trait de côte a été largement
entamé,
les plages ont été attaquées par une houle furieuse. Le sable de la
plage du Trez Goarem a été emporté, ne laissant que lesgalets. Le
sentier côtier s’est éboulé par endroits.
Heureusement,
le centre nautique de Ste Évette a été préservé, protégé par la grande
digue et par l’enrochement réalisé devant le centre qui a bien amorti
les assauts des vagues résiduelles.
|
Les dégâts
du
côté du Pouldu sont importants. La dune a reculé de près de 10 mètres.
Le
parking du Pouldu s’est affaissé par endroits, sa base ayant été sapée.
Heureusement,
les maisons du bord de mer ont été construites soit sur le roc, soit
sur du remblai
accumulé dans les années ’60, et ne semblent pas en péril imminent.
|
 |
 |
Mais à
cette époque, le mot « environnement » n’existait
sans
doute pas, tout du moins dans son sens actuel, et le concept
de « protection de
l’environnement » encore moins. Ainsi, comme ailleurs, le
remblaiement
consistait à ouvrir une décharge publique qui recueillait les détritus
de
toutes sortes, et enfin à recouvrir le tout d’une couche de terre.
Hélas, l’érosion
a mis à nu l’ancienne décharge, offrant aux promeneurs de la plage un
spectacle
bien peu ragoûtant...
Difficile
de dire si l’épisode de
cet hiver se reproduira dans les prochaines années avec autant de
violence...
Doit-on voir là la conséquence d’un changement climatique
durable ? Ou s’agit-il
d’une simple variabilité climatique d’une année sur l’autre sans
tendance de
fond, comme le suggère Météo France ? |
Quoi
qu’il en soit, ces épisodes sévères devraient nous inciter à bien
respecter les règlements en matière d’urbanisme, qui ne sont pas conçus
pour brimer le développement des communes, mais au contraire pour les
protéger et préserver leur avenir. Le Schéma de Cohérence Territoriale
pour l’ouest Cornouaille (SCoT), qui a fait l’objet d’un important et
sérieux travail de réflexion et qui est dorénavant finalisé, définit
tout cela (aménagement responsable, axes de développement économique,
préservation des zones humides, identification des zones à risque
d’immersion, etc.). Les Plan Locaux d’Urbanisme des différentes
communes doivent bien évidemment respecter le cadre ainsi défini. Et
pour les communes du bord de mer comme la nôtre, la « loi littoral »
doit être respectée. Ses aspects restrictifs sont largement
contrebalancés par ses orientations positives qui encouragent un essor
structuré des bourgs plutôt qu’un développement anarchique dans les
campagnes et sur le littoral.
L’ASELE
soutiendra toutes initiatives qui vont dans le bon sens et qui
respectent les cadres établis, mais se manifestera pour décourager ou
repousser des projets contraires à ces principes et règles.
|
L'ASELE vous
souhaite une excellente année 2014
2014 sera pour notre
association l'occasion de fêter ses dix années d'existence au service
de l'environnement et du
littoral de notre chère commune. |
Carton
plein pour
la conférence « Énergies Marines Renouvelables pour la Bretagne »
Cinquième
du cycle de conférences communes des associations ASELE, DéMEL et
G.A.M.A. , cette édition organisée au cinéma « Le Goyen » le 27
septembre 2013 a été suivie par plus de 200 auditeurs attentifs. Après les
présentations d’usage et la projection d’un bref reportage de Thalassa
sur le sujet, une
première table ronde a permis d’entendre les
explications techniques des experts en matière d’énergie de la houle,
d’énergie des courants de marée, et d’énergie des vents marins.
|
 |
Un
prestigieux plateau avait été réuni, avec Yann-Hervé DE ROECK,
Directeur Général de France Énergies Marines, Alain MALVOISIN,
DCNS, Chef de
projet du projet houlomoteur en baie d’Audierne, Yves PICART, Directeur
technique à DCNS en charge des projets d’hydroliennes, Jean-François
DAVIAU, Président de SABELLA, concepteur des hydroliennes testées à
Bénodet, Jacques BARREAU, Directeur de marché Bretagne à Nass &
Wind pour les éoliennes en mer, et enfin notre vice-président Patrick
DELAFON qui a présenté une étude de faisabilité réalisée par le CETMEF
pour le projet EMACOP visant à équiper la grande digue d’Esquibien. Les
questions de la salle furent nombreuses, le panel s’efforçant à chaque
fois d’y répondre avec pertinence. |
Une
seconde partie a donné la parole à la Conseillère Générale déléguée à
l’eau et à l’énergie Armelle HURUGUEN, qui a présenté l’action du
département dans ce domaine, et enfin à Denez L’HOSTIS (Vice-président
de Quimper Communauté et responsable de la mission mer et littoral de
France Nature Environnement) qui a évoqué les aspects
environnementaux des installations d’énergie marines. Là encore, un
riche débat a permis de répondre aux questions de la salle, ou
d’entendre des points de vue de tel ou tel participant.
Avec
des exposés de très haute tenue, cette conférence aura permis de situer
l’état de l’art et de préciser le point d’avancement de l’exploitation
des énergies marines, lesquelles demanderont toutefois encore quelques
décennies d’efforts avant de donner leur plein potentiel.
|
 |
Dans
l’assistance, on remarquait plusieurs élu(e)s du Cap-Sizun, et
plusieurs président(e)s d’associations.
Les comptes rendus des différentes interventions sont
consultables ici :
Yann-Hervé DE ROECK,
Directeur Général de France Énergies Marines
Alain MALVOISIN, DCNS, Chef de
projet du projet houlomoteur en baie d’Audierne
Yves PICART, Directeur
technique à DCNS en charge des projets d’hydroliennes
Jean-François
DAVIAU, Président de SABELLA
Jacques BARREAU, Directeur de
marché Bretagne à Nass &
Wind
Patrick
DELAFON, étude de faisabilité réalisée par le CETMEF
pour le projet EMACOP
Armelle
HURUGUEN,
Conseillère Générale déléguée à
l’eau et à l’énergie
Denez L’HOSTIS, Vice-président
de Quimper Communauté et responsable de la mission mer et littoral de
France Nature Environnement
ASELE :
Synthèse et réflexions
|
Réunion
estivale de l'ASELE
- dimanche 4 août 2013
C'est
dans le cadre exceptionnel du sémaphore de Lervily, baigné par le
soleil et balayé par la brise du large que s'est tenue l'édition 2013
de la réunion estivale de l'ASELE,
à laquelle une soixantaine d'adhérents et sympathisants ont assisté.
Après avoir
remercié nos hôtes, Jean-Pierre PALU, Président, a rappelé qu’avec près
de cent adhérents, l’ASELE
constitue une association importante dans le domaine de l’environnement
et de la préservation du littoral.
|
Il a évoqué
les travaux du Schéma de
Cohérence Territoriale pour l’Ouest Cornouaille (SCoT) qui devrait être
bientôt finalisé, et sur lequel devra s’appuyer le Plan Local
d’Urbanisme à venir pour Esquibien. Il a salué l’initiative du Maire
d’associer l’ASELE
à ces travaux, qui y participera de manière constructive.
Sur le dossier de l’urbanisation du plateau
de Lézongar, il a rappelé que la procédure lancée en 2007 a trouvé son
épilogue en avril de cette année par le jugement de la cour d’appel
administrative de Nantes, qui a donné raison à l’ASELE.
Il a aussi rappelé l’épisode du projet immobilier sur le front de mer,
qui avait provoqué beaucoup d’émoi dans la population d’Esquibien, et
qui s’est terminé de façon heureuse, le maire (encouragé en
cela par le préfet),
ayant annulé le permis de construire. |
 |
 |
Patrick
DELAFON, Vice-président, a présenté les travaux de l’ASELE
sur le dossier très actuel des énergies marines renouvelables. Après
une première réunion avec l’un des promoteurs de ces techniques (Nass
& Wind) et la participation à un colloque à Plozevet sur le
sujet,
les trois associations du Cap ont décidé de choisir ce thème pour leur
traditionnelle conférence annuelle commune. Elle est programmée pour le
vendredi 27 septembre et se tiendra dans la salle rénovée du cinéma «
Le Goyen ». Un panel de tout
premier ordre couvrant tant les aspects techniques que les
aspects
d’aménagement du territoire que les aspects
environnementaux présentera les
différentes techniques et les projets en cours pour la Bretagne et
répondra aux questions du public. |
Jean-Pierre
PALU a ensuite rappelé les liens avec les associations amies UADL
(Union des Associations de Défence du Littoral), G.A.M.A. (Audierne) et
DéMEL (Plouhinec). Il a indiqué les orientations pour l’association :
poursuivre le développement de l’ASELE
pour en faire un interlocuteur de référence, amplifier les relations
avec les associations amies (par un rapprochement dont la forme est à
trouver), rester vigilants au regard des tentations de certains de
faire modifier la loi littorale au risque de la vider de son sens, ou
encore soutenir d’autres associations engagées dans des causes justes -
par exemple lutte contre l’usage abusif de pesticides dont certaines
conséquences sont immédiatement perceptibles (telles que
l’anéantissement de ruchers autrefois productifs).
Echanges
et petites agapes se sont poursuivies jusqu’au milieu de l’après-midi.
|
Assemblée
Générale Ordinaire le 4 mai 2013
L'Assemblée
Générale Ordinaire de
l’ASELE s’est tenue le 4 mai 2013
dans la salle de réunion du Centre Nautique du Cap Sizun.
Rappelons à cette
occasion que cette salle, occupée le plus souvent par le centre
nautique, reste
accessible à toute association qui en fait la demande en
mairie.
Sur
les 90 adhérents à jour de
leur cotisation, 68 étaient présents ou représentés à cette assemblée
générale. Des représentants des associations amies étaient
également
présents (G.A.M.A.
Audierne ; DéMEL Plouhinec).
La
lecture du rapport d'activité
de l'année écoulée a permis de balayer l'ensemble des actions
entreprises en
2012.
Le
rapport financier a révélé une situation saine laissant un petit
matelas permettant de subvenir à tout imprévu ou besoin
exceptionnel. La cotisation
a été maintenue à 12 euros par an. Les orientations pour 2013 ont été
détaillées en sept axes, qui ne tiennent évidemment pas compte
d'éventuels
sujets qui surviendraient inopinément en cours d’année.
Une
résolution a été soumise à
l'Assemblée visant à travailler sur l'opportunité de renforcer la
collaboration entre les trois associations à travers une union
ou
fédération. Un avantage
serait d’étendre le champ d’action à l'ensemble du Cap-Sizun,
de
mutualiser
certains moyens, et de présenter davantage de poids
vis-à-vis des
autorités et
des médias. Cette résolution a été approuvée et les propositions
éventuelles
seront soumises aux prochaines
assemblées générales des trois associations.
L’assemblée
a enfin pris acte du jugement en appel relatif
au projet immobilier du plateau de Lézongar, qui donne raison
à l’association.
|
 |
En
questions diverses,
il a été évoqué une intrigante construction à l’entrée de
l’anse
de Suguensou dont personne ne comprend la raison
d'être. À
l'occasion d'une commission tourisme
et développement économique, la question a été
posée au maire
d’Esquibien et
conseiller général du canton qui a indiqué qu'il s'agissait
d'une
initiative du
Conseil Général, mais dont la motivation reste à ce jour
obscure.
Un
autre sujet a été évoqué,
celui des dunes du Trez Goarem qui sont maintenant encombrées
de disgracieuses
clôtures. Interrogé, le maire a indiqué que le projet d’y
faire paître des
moutons pour lutter contre l’envahissement des
broussailles était encore
d'actualité et devait démarrer prochainement (malgré la
crainte de l'exploitant
vis-à-vis des chiens en liberté).
|
L’assemblée
s’est conclue par un
agréable moment de convivialité qui a permis d'accueillir quelques-uns
des
nouveaux adhérents.
Le
bulletin ASELE
News N°17 de
l'hiver / printemps 2013 est en ligne
Cliquez
ici pour lire
l'éditorial du vice-président, l'annonce de la conférence sur les
Energies Marines Renouvelables, un nouveau point sur le SCoT, et un
remerciement adressé à certains propriétaires de la commune d'Esquibien. |
Une
commission urbanisme sous haute tension... au dénouement stupéfiant
!
Le maire d’Esquibien a convié
la commission urbanisme le
jeudi 23 août 2012, pour débattre en particulier du projet
immobilier controversé sur la dune du boulevard Yves Normant.
Le maire a autorisé le public à y participer et à s’y exprimer. Le
public est
ainsi venu nombreux.
D’entrée, le maire a présenté
le projet par une série de plans
et d’images, le resituant dans le contexte. Il a précisé l’avoir
transmis pour
avis aux services de l’état qui n’ont pas formulés de remarques
contraires. Dans ces conditions, le maire
a délivré le permis de construire. Après cet exposé, il a demandé aux
membres
de la commission de s’exprimer. Les avis furent partagés, allant de
l’adhésion
au projet à des doutes appuyés, voire des oppositions.
De nombreuses personnes du
public se sont exprimées, le
maire répondant aux objections ou précisant certains aspects de
légalité.
Trois représentants de l’ASELE
se sont exprimés : Jean-Pierre PALU sur plusieurs aspects
réglementaires d’urbanisme,
Patrick DELAFON sur le fait qu’on laissait un promoteur décider à la
place des
élus du devenir du front de mer, et enfin Michel MEURICE sur l’impact
important
de ce projet pour les utilisateurs de la plage et les promeneurs.
Certaines phases de débat ont
été (très) houleuses, mais le
calme est bientôt revenu pour traiter les sujets dans la sérénité.
Après que chacun ait pu
exprimer son point de vue, coup de
théâtre, le maire a
présenté une lettre du
préfet lui demandant, dans le cadre du contrôle de légalité, de retirer
le
permis de construire en raison d’un certain vice du projet (terrasses
débordant
sur la zone non constructible).
Cette information de dernière
minute a évidemment largement
détendu l’atmosphère.
La décision du préfet
converge avec certains arguments développés
par l’ASELE dans ses différentes
démarches.
Pour
l’heure, le
maire a donc décidé d’annuler le permis de construire.
En marge de
cette affaire, les participants ont pu découvrir
l’esquisse du projet d’aménagement des boulevards du littoral. Un beau
programme
dans l’esprit de l’agencement du parking réalisé devant la chapelle de
Sainte
Evette, et qui devrait se mettre progressivement en place par tranches
à
compter de cet hiver.
Quelques
jours plus tard, nous avons reçu un courrier
du Maire et un autre
du Préfet confirmant les propos tenus en réunion.
|
Lettre
ouverte de l'ASELE
Interpellée
au sujet d'un projet immobilier sur la dune de la grande plage
d'Audierne-Esquibien, l'ASELE a formulé un recours
gracieux et s'en est expliqué dans une "lettre ouverte" publiée dans la
presse locale, dont vous pourrez lire la teneur en
cliquant ici. |
Réunion
estivale de l'ASELE
- dimanche 12 août 2012
C’est
encore une fois sous un beau soleil que s'est tenue la réunion estivale
de
l'ASELE le
dimanche 12 août au sémaphore de Lervilly. Devant une soixantaine
d'adhérents et sympathisants, le président Jean-Pierre PALU et le
vice-président Patrick DELAFON ont remercié les présidents et
représentants des
associations locales œuvrant dans le même secteur : G.A.M.A. à
Audierne, Les
amis des chemins de ronde à Plozévet et DéMEL à Plouhinec.
Jean-Pierre
PALU a indiqué que l'association avait été interpellée sur un nouveau
dossier,
celui de l’achat de la propriété SCOARNEC, boulevard Yves Normant, par
un
promoteur de La Baule et pour laquelle un permis aurait été accordé
pour
démolition/division/construction de quatre maisons groupées, à la place
de la
maison existante.
|

|

Jean-Pierre PALU
Patrick
DELAFON |
Jean-Pierre PALU a aussi évoqué le dossier Lézongar pour
lequel le tribunal administratif s'est prononcé en faveur de l'ASELE. La mairie
a déposé deux requêtes en appel, actuellement en attente de jugement à
la cour
d’appel de Nantes.
Le
vice-président Patrick DELAFON a évoqué la question des algues vertes,
qui a fait l'objet d'une conférence commune ASELE / G.A.M.A. /
DéMEL au mois de mars. Il a
aussi rappelé la participation active de l'ASELE à
l'élaboration du SCoT
Ouest-Cornouaille et à la démarche de GIZC (Gestion Intégrée de la Zone
Côtière) : des représentants de l'ASELE
et des associations amies ont été
délégués aux commissions correspondantes. Enfin, Patrick DELAFON a
affirmé le vif soutien de l'ASELE
au projet de création d'une qualification « La mer par
excellence » pour l'Ouest Cornouaille afin de créer une
passerelle économique
entre le milieu du tourisme et le monde maritime.
|
Jean-Pierre
PALU a conclu en indiquant que l’association a pour projet de resserrer
les liens avec les autres associations et pour ambition de créer une
fédération
sur le Cap-Sizun, sans oublier la préparation de la conférence au
printemps
2013 à Esquibien. |
Le
bulletin ASELE
News N°16 "Spécial Algues Vertes" est en ligne
Cliquez
ici pour lire
l'éditorial du vice-président, et un résumé des interventions lors de
la conférence sur les Algues Vertes du vendredi 16 mars 2012. |
Conférence
"Algues Vertes" le 16 mars 2012 |
C’est
devant plus de 150 auditeurs attentifs que le sujet des algues
vertes a été approfondi lors d’une conférence organisée par les trois
associations DéMEL (Plouhinec), G.A.M.A. (Audierne), et ASELE
(Esquibien), et qui s’est tenue à Plouhinec le vendredi 16 mars 2012.
Un
panel particulièrement pertinent avait été réuni, qui comportait des
intervenants éminents pour présenter le volet scientifique, le point de
vue de la profession agricole, celui des pouvoirs publics et enfin
celui des associations environnementales.
Ainsi, toutes les parties étaient réunies pour traiter complètement du
sujet. |
 |

Alain
MENESGUEN, chercheur à l’IFREMER
|
Après
qu’Alain MENESGUEN, chercheur spécialisé à l’IFREMER eût précisé
de façon factuelle le cadre général du problème, ce fut au tour de Marc
DANJON, Directeur du Centre d’Études et de Valorisation des Algues de
présenter la question du devenir de ces algues, tout en reconnaissant
que la solution résidait davantage dans le préventif que dans le
curatif. Le point de vue de l’agriculture a été présenté par André
SERGENT, vice-président de la chambre d’agriculture du Finistère, qui a
montré les efforts réels engagés depuis plusieurs années et les pistes
pour encore réduire les émissions de nitrates.
Thierry
BURLOT, vice-président de région en charge du dossier, était
venu tout spécialement de Rennes pour exposer les grandes lignes du «
plan algues vertes ». Son intervention a montré que le sujet était
dorénavant pris à bras-le-corps, et qu’on pouvait raisonnablement en
attendre des résultats concrets. |
De
fait, Paul DIVANAC’H, maire de Plonevez-Porzay, a expliqué
l’engagement de sa collectivité locale et détaillé le plan d’action
pour la baie de Douarnenez qui comporte des objectifs précis, un
calendrier et le financement nécessaire (17 millions d’euros).
Enfin,
Jo HERVÉ, Président d’Eau et Rivières a rappelé que son association
avait dès 1981 alerté sur le sujet, a évoqué la nécessité de revoir le
schéma de production agricole, a regretté que le principe
pollueur-payeur ne soit pas appliqué ici, et indiqué qu’un gros travail
restait à accomplir pour voir enfin le phénomène régresser.
L’assistance
est ensuite intervenue par des questions souvent fort
pertinentes, auxquelles le panel a répondu de façon factuelle. Le cas
du récent envahissement de la baie des Trépassés a été évoqué, sans
qu’une explication puisse être apportée par manque d’étude particulière
sur ce cas précis. |

Paul DIVANAC’H,
maire de Plonevez-Porzay
|
Au
bilan, une conférence de très haute tenue, qui a traité de façon
objective et informative un sujet difficile. Notons en conclusion que
malgré une prise de conscience générale du sujet, les efforts entrepris
ne porteront des fruits qu'à moyen et long terme...
|
Le
bulletin ASELE
News N°15 de l'hiver / printemps 2012 est en ligne
Cliquez
ici pour lire
l'éditorial du Président, l'annonce de la conférence sur les Algues
Vertes, un article sur les 25 ans de la loi littoral, et un
mot
d'humeur relatif à la frilosité de nos élus relativement au Parc
Naturel Marin d'Iroise. |
Le
bulletin ASELE
News N°14 de l'hiver 2011 est en ligne
Cliquez
ici pour lire l'éditorial du Président, le point d'avancement
du SCoT, et un bref compte-rendu de la conférence sur le Parc Marin
d'Iroise. |
Conférence
sur le Parc Naturel Marin d’Iroise - 13 mai 2011
Le 13 mai a eu lieu au cinéma Le
Goyen à Audierne et devant une salle
comble la troisième conférence commune G.A.M.A.(Audierne), ASELE
(Esquibien) et DéMEL (Plouhinec), cette année consacrée au Parc Naturel
Marin d’Iroise (PNMI).
Un sujet «
sensible », mais
qui méritait d’être clarifié tant le manque d’information de la
population du Cap-Sizun sur le sujet était patent.
Un
sujet d’actualité aussi, puisque l’élargissement du périmètre du PNMI
au Cap-Sizun sera sans doute remis à l’ordre du jour
prochainement. |
Devant près de 400 personnes
parmi lesquels se trouvaient la plupart des élus locaux,
Pierre MAILLE, Président du Parc Marin a ouvert la conférence en
expliquant l’esprit du PNMI. Thierry CANTERI, Directeur du Parc Naturel
Marin d'Iroise, a ensuite présenté de façon factuelle la réalité du
Parc, ses objectifs, ses moyens, ses ressources. Illustrée de cas
concrets, sa présentation a parfaitement clarifié les choses. Plusieurs
autres intervenants ont présenté d’autres aspects ou points de vue,
tels que celui de Yves-Marie PAULET, Directeur de l’Institut
Universitaire Européen de la Mer, d'André LE BERRE, Président du Comité
Régional des Pêches, de Jean-Pierre KERLOC’H, maire de l’île de Sein,
et aussi celui des opposants en la personne de Yves POULHAZAN,
Président de l’association « Gardons le Cap » et de Joël PERROT,
Vice-président de l’ADVILI.
|
 |
 |
Les
questions de l’auditoire ont été nombreuses, et les réponses apportées
ont été franches.
Cette
conférence a surtout permis d'apaiser la crainte d’une zone stérilisée
par de nouveaux règlements contraignants pour tous les utilisateurs de
la mer. Au contraire, l’objectif affiché est une gestion responsable de
la nature et des différentes activités humaines, par le biais d'un
Conseil de Gestion incluant toutes les parties prenantes et dans lequel
aucun groupe n'est majoritaire, pour qu'aucun ne puisse seul imposer
aux autres son point de vue.
Nous vous encourageons à consulter à ce sujet le site du Parc
Naturel Marin d'Iroise. |
Qu’en conclure pour le
Cap-Sizun ? Que l’arrivé du PNMI n’apporterait aucune contrainte
particulière pour aucun utilisateur de la mer, mais que, pour peu que
nous nous remuions un peu, le « label » "Parc Naturel" pourrait
susciter le développement d’un tourisme « vert et bleu » respectueux de
notre nature, et qui, s’étendant bien au-delà de la période estivale,
revigorerait une partie de notre économie locale.
À
l’heure où ses indicateurs économiques et démographiques sont en berne,
le Cap-Sizun peut-il raisonnablement bouder cette opportunité ?
Vous
pouvez voir ici un petit film de présentation du PNMI.
|
 |
Conférence
sur le Parc Naturel Marin d’Iroise - 13 mai à 20h30, Cinéma "Le Goyen"
Audierne
Chaque
année, trois associations du Cap-Sizun intéressées par la
préservation du littoral et de l’environnement organisent conjointement
une conférence ouverte à l’ensemble de la population du Cap-Sizun.
Après « La loi littoral » présentée à Plouhinec en 2009, ce fut ensuite
« La Charte des Espaces Côtiers Bretons » à Esquibien en 2010. Cette
année, c'est G.A.M.A. qui accueillera la conférence qui se tiendra à
Audierne au cinéma « Le Goyen » le 13 mai à
20h30. |
La
question de l’intégration du Cap-Sizun dans le périmètre du Parc
Naturel Marin d’Iroise étant susceptible d’être reposée dans un proche
avenir, il a paru essentiel aux trois associations qu’une information
claire sur le sujet soit apportée à la population et à ses élus.
Si
tout le monde a entendu parler du Parc Marin, et malgré que le Parc
soit opérationnel depuis 2007 en mer d’Iroise au nord du Cap-Sizun,
rares sont ceux qui sont bien au fait de sa réalité, de ses objectifs,
de ses moyens. On se souvient qu’à l’époque, les élus du Cap avaient
jugé leur information insuffisante pour que les eaux de la péninsule y
soient intégrées comme initialement prévu. Après trois ans de
travail,
le « Plan de Gestion » du Parc a été finalisé et voté fin 2010. Les
choses peuvent donc maintenant être expliquées de façon claire et
factuelle, ce qui devrait répondre aux diverses interrogations… et
apaiser certaines craintes que le manque d’information a pu faire
naître çà et là.
|
 |
Pour
mieux comprendre les enjeux, les avantages et les inconvénients, les
risques et les opportunités, un panel de grande qualité sera réuni à
Audierne. Après que la substance du Parc ait été présentée par son
Directeur Thierry CANTERI, les points de vue des professionnels de la
pêche (André LE BERRE, Président du Comité Régional des pêches), des
plaisanciers (Joël PERROT, Vice président ADVILI et Yves POULHAZAN,
Président de « Gardons le Cap »), de Yves-Marie PAULET, Directeur de
l’Institut Universitaire Européen de la Mer, et de Jean-Pierre
KERLOC’H, Maire de Sein, dont la commune est déjà intégrée dans le
PNMI, seront exposés. Pierre MAILLE interviendra en tant que Président
du Parc Naturel Marin d’Iroise.
Jamais un tel panel n’aura été
réuni pour informer la population du Cap-Sizun. Après les présentations, les
intervenants répondront aux questions de l’auditoire. Au sortir de
cette conférence, vous ne pourrez plus
dire : « Parc Marin ? Connais pas ! ».
L’entrée
à la conférence sera libre. |
Concours
photo "900 ans d'Esquibien"
 |
Dans le
cadre de l’initiative communale des « 900 ans d’Esquibien », chaque
association a été invitée à proposer une animation.
L’ASELE s’est
proposée d’organiser un concours
photographique.
Le
thème proposé est « Esquibien
d’hier et d’aujourd’hui ».
Les
concurrents seront répartis entre «moins de 14 ans» et «adultes».
Chaque concurrent pourra présenter un ou plusieurs tirages en format A4
ou 20 cm x 30 cm, en couleurs ou en noir et blanc. Sur le dos des
photos devront être inscrits le nom et l’adresse du concurrent, sa
catégorie (enfant, adulte), et une éventuelle légende. Les tirages sont
à déposer en mairie d’Esquibien. |
La date
limite de remise des œuvres est fixée au samedi 20 août à 16 heures.
Les œuvres seront exposées
du 22 au 27 août (le lieu sera précisé
ultérieurement). Les visiteurs seront invités à choisir leurs lauréats
en votant (une urne sera installée dans la salle d’exposition), pour
décerner les « prix du public ». Un jury délibérera le samedi 27 août
en début d’après-midi pour le prix du jury, proclamera dans la foulée
les résultats, et les lauréats recevront leurs lots... et auront les
honneurs de la presse !
Les
tirages seront versés au fond photographique de la commune (avec droit
d’exploitation dans le cadre communal : bulletin municipal, site
internet, décoration de la mairie, etc.).
Il
ne vous reste plus qu’à sauter sur votre appareil de photo, et à faire
preuve d’inventivité, d'originalité et de talent ! |
Le
bulletin ASELE
News N°13 du printemps 2011 est en ligne
Cliquez
ici pour lire l'éditorial du Président, une brève relative au
dossier du plateau de Lezongar, un article relatif aux algues
vertes, et un point d'avancement sur le Schéma de Cohérence
Territoriale. |
Le SCoT
Ouest-Cornouaille avance...
Les travaux relatifs au Schéma
de Cohérence Territoriale (SCoT) pour l’Ouest
Cornouaille avancent.
Le 1er mars a eu lieu une
présentation publique de l’état d’avancement du projet, à laquelle l’ASELE
a été conviée. Après
une phase de diagnostic, le Plan
d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) pour le
territoire a été élaboré (téléchargeable
ici), et on en est maintenant à la rédaction du Document
d'Orientations et d'Objectifs (DOO). Ce document doit
évidemment tenir compte des orientations du PADD, mais aussi être en
stricte conformité avec les lois en vigueur (notamment Loi SRU et Loi
Littoral). C’est ce document qui édictera les recommandations et les
prescriptions à prendre en compte dans les documents d'urbanisme
communaux (Plan Locaux d’Urbanisme).
Nous
sommes très satisfaits du fait que certaines de nos recommandations ont
été reprises dans le PADD, notamment celle de mettre l'accent sur le
désenclavement du territoire non seulement par les routes, mais aussi
par un meilleur accès aux technologies numériques. Nos
interventions relatives au développement
d'un tourisme "vert
et bleu" qui déborderait largement de la traditionnelle période
estivale se
retrouvent également dans le PADD.
Ce
travail va donner un véritable
sens au développement de notre région, amenant une cohérence
dans l’aménagement des différentes communes, au lieu du
« chacun pour soi » qui prévalait auparavant.
Pour
Esquibien, tout vient à point nommé, puisque
notre commune vient juste de lancer les premiers travaux pour
son Plan Local d’Urbanisme (PLU). Ce dernier pourra donc s’élaborer en
plein accord avec le Schéma de Cohérence Territoriale, sans risque de
se voir retoqué pour tel ou tel aspect de non-conformité. |
Le
bulletin ASELE News N°12 de l'hiver 2010-2011 est
en ligne
Cliquez
ici pour lire un éditorial du Vice-président, un compte rendu
du conseil municipal de Plouhinec qui s'est prononcé sur le sujet de
l'extension du Parc Naturel Marin d'Iroise au Cap-Sizun, l'attribution
par l'Union des Associations de Défense du Littoral de ses prix orange
et citron, et enfin un point sur le dossier de l'urbanisation du
plateau de Lezongar. |
Meilleurs
voeux pour la nouvelle année !
Tim
PHILLIPS est un marin et artiste peintre anglais qui s'est établi
récemment à Audierne.
La
région du Cap-Sizun et la Mer d'Iroise sont les sources d'inspiration
de ses œuvres récentes.
Cliquez
sur l'image pour voir le tableau en grand format
|
Le
bulletin ASELE
News N°11 de l'automne 2010 est paru
Vous pouvez le
consulter en cliquant ici : ASELE
News N°11
Vous y découvrirez notamment un rapport sur la participation de l'ASELE aux travaux
du SCoT, et un article sur notre visite à l'administration du Parc
Naturel Marin d'Iroise.
Nous
vous en souhaitons bonne lecture.
|
Application
de la Loi Littoral dans le Cap-Sizun - novembre
2010
A
la suite de communiqués d’élus du Cap-Sizun et du vote par le dernier
Conseil de la Communauté de Communes d’une motion relative à
l’application de la Loi Littoral dans le Cap-Sizun, les trois
associations ASELE (Esquibien), DéMEL (Plouhinec) et G.A.M.A.
(Audierne)
ont souhaité faire part de leur point de vue sur cette question. |
Les associations de sauvegarde
de l’environnement et du littoral du Cap-Sizun ASELE
(Esquibien), DéMEL (Plouhinec) et G.A.M.A. (Audierne), s’étonnent de la
récente prise de position des élus du Cap-Sizun vis-à-vis de la loi
littoral, lors du dernier Conseil Communautaire. Elles rappellent que
cette loi, votée en 1986, n’est pas nouvelle ; que d’autre part, elle a
été votée à l’unanimité à la fois par l’Assemblée Nationale et
le
Sénat. C’est dire que le sujet, devant les agressions avérées de
certains rivages qui ont été irrémédiablement abîmés et devant la
désertification de certains bourgs, avait fait consensus.
Les
Associations regrettent que l’absence de définition précise
de
notions centrales de la loi (« villages », « hameaux », « espaces
proches », …) ait conduit depuis vingt ans à des divergences
d’appréciation du texte, et par suite à de nombreux contentieux, dont
des citoyens et des élus, de bonne foi, ont pâti. |
 |
Toutefois, aujourd’hui, la
jurisprudence
est stabilisée. Les préfets demandent que les décisions d’urbanisme
prises aujourd’hui soient conformes à la loi et à son interprétation
par la jurisprudence. Il est certes choquant que dans certains
cas ils
aillent ainsi à l’encontre de positions qu’ils avaient prises
antérieurement. Mais il est faux de dire qu’ils vont au delà de la loi.
Quoi qu’il en soit, les
Associations pensent que la loi Littoral ne
cherche pas à restreindre le développement des communes concernées. Au
contraire, elle oriente
leur développement vers des formes durables,
notamment en encourageant la densification
des bourgs et en préservant
le capital naturel campagnard et côtier. Elle
cherche à redonner vie
aux communes, en privilégiant un habitat destiné à des
actifs locaux,
susceptibles de les rajeunir et les redynamiser.
Les
Associations estiment
que le passage à un Plan Local d’Urbanisme (en remplacement d’un ancien
Plan d’Occupation des Sols ou même d’une Carte Communale) est
l’occasion d’amorcer cette démarche. Elles considèrent que les
PLU peuvent être les points de départ de développements
intelligents et
respectueux de l’environnement pour l’ensemble du Cap-Sizun, cohérents
avec ses besoins économiques.
|
Trois
Associations du Cap s’informent auprès du Parc Naturel Marin
d’Iroise - octobre 2010
A
l’occasion du troisième anniversaire de la mise en place du Parc
Naturel Marin d’Iroise (PNMI), et au lendemain du vote de son Plan de
Gestion, les représentants des trois Associations ASELE
(Esquibien), DéMEL (Plouhinec) et G.A.M.A. (Audierne) se sont récemment
rendus sur le site et dans les locaux du PNMI, situé pointe du Renard
au Conquet. Rappelons que les eaux baignant la péninsule du
Cap-Sizun ont été exclues du périmètre du Parc, les élus locaux ne se
sentant pas assez informés pour y adhérer dès sa création.
Les
Associations ont été reçues par M. Thierry CANTERI, le Directeur du
Parc Marin, qui leur a fait visiter les locaux en totalité et leur a
expliqué le rôle et l’organisation de la structure.
Cette
visite avait un but purement informatif, les Associations souhaitant se
faire une idée précise sur les objectifs de cette organisation (créée
récemment, en septembre 2007), dans le contexte des controverses
développées à son propos.
Le
Directeur a expliqué que le domaine d’action du Parc Naturel s’étend
aux eaux de la mer, à l’exclusion des terres (à la différence des Parcs
Nationaux comme celui de Port-Cros). |

Yvette HAGEGE (GAMA),
Patrick DELAFON, Jean-Pierre PALU (ASELE)
et Jacques PAUL (DéMEL) consultent les documents du Parc Naturel Marin
d'Iroise
|
Le Parc
Naturel Marin développe son action sur trois axes :
- La
connaissance du milieu marin,
- La
protection des espaces marins,
- Le
développement durable.
Thierry
CANTERI a expliqué aux associations que ces trois missions se
développent en pleine concertation avec les utilisateurs de la mer
(pêcheurs professionnels, plaisanciers, plongeurs), et que des projets
de développement sont d’ores et déjà en route pour valoriser cette zone
au bénéfice de tous, comme la création d’un label «ormeau de Molène»,
des tests de nouveaux engins de pêche sélectifs, la cartographie du
champ d’algues molénais, le suivi de la qualité de l’eau marine, le
suivi des phoques gris de la mer d’Iroise, le suivi du cantonnement de
langoustes dans le Raz de Sein, étude visant à réduire les captures
accidentelles de mammifères marins, etc. |
Il a
précisé que l’organe de gouvernance de la structure (qui emploie
actuellement 21 techniciens et personnel administratifs) est un Conseil
de Gestion de 50 membres regroupant des élus, des administrations, des
associations et des Personnalités qualifiées. Le Conseil
vient de
voter son « Plan de gestion », qui fixe pour 15 ans les objectifs du
Parc (une soixantaine) et qui définit les indicateurs permettant le
suivi des progrès vers ces objectifs.
Les
trois Associations se sont également intéressées aux bénéfices induits
par l’existence même du Parc Marin sur les zones côtières limitrophes.
Elles ont estimé que les habitants du Cap-Sizun n’étaient que peu au
fait de ces orientations, et pensent qu’il serait utile leur apporter,
dans quelques mois, des informations complémentaires objectives, d’une
façon aussi dépassionnée que possible. Les trois associations se sont
promises de travailler de concert dans ce but.
|
Visite
d'un éco-quartier et d'une résidence 3ème âge - 25 octobre
2010
Lundi
25 octobre, la mairie a pris l’initiative d’une visite d’un «
éco-quartier » et d’une résidence 3ème âge, pour recueillir les
enseignements des expériences d’autres communes, dans la perspective du
développement du centre bourg.
Les élus étaient conviés, et aussi les Esquibiennois intéressés par la
question. Pour l’ASELE,
c’est Patrick DELAFON qui a profité de l’occasion.
|
 |
 |
La
première visite s’est déroulée à Silfiac, non loin de Mur de Bretagne.
Cette petite commune a lancé un « éco-quartier » dès 2007. Les
visiteurs ont eu droit à des explications par un guide très au fait de
la question.
Mais la visite a mis en lumière certains écueils
qu’il faudra éviter à Esquibien. Pas assez de planification et une trop
grande liberté en matière de construction a conduit à Silfiac à un
manque d’unité et à un ensemble qui laisse une impression de désordre.
Pourtant,
certains aspects sont très réussis, comme par exemple l’attribution à
ceux qui le désirent de parcelles à vocation potagère, et bien entendu
des constructions toutes très économes en énergie. |
Après
un crochet vers une éco-résidence de tourisme de belle facture,
toujours à Silfiac, le groupe s’est porté à Névez, près de Concarneau,
pour visiter la résidence "Atlantique" réservée aux plus de 60 ans,
construite en 2007. La vingtaine de logements à louer ont été occupés
sitôt construits. Là, tout était net, bien conçu et bien aménagé, et
les occupants étaient de toute évidence très satisfaits.
Tout semble avoir été bien pensé et planifié, et la population de Névez
a très bien accueilli cette initiative de la mairie.
Le seul regret du maire est de ne pouvoir étendre cette
résidence par manque de foncier disponible.
|
 |
Les
deux visites ont été extrêmement instructives. La première a mis en
lumière le fait qu’un « éco-quartier » doit être bien planifié et
encadré pour éviter certaines déconvenues, la seconde a montré qu’une «
résidence 3ème âge » avait une réelle utilité sociale et qu’elle
pouvait parfaitement s’insérer dans le tissu urbain d’une commune comme
Esquibien. |
Rassemblement
à Sainte Anne La Palud au sujet des algues vertes - 19 septembre 2010
Nous
avions évoqué dans notre bulletin de cet été l’inquiétant problème de
la prolifération des algues vertes sur certains de nos rivages.
Joignant l’acte à la parole, et en compagnie de nos amis de GAMA
(Audierne) et de DéMEL (Plouhinec), vos représentants ont participé au
rassemblement organisé le 19 septembre à Ste Anne La Palud, avec plus
d’un millier d’autres représentants d’associations du littoral Breton.
Un
spécialiste de l’IFREMER a présenté le problème, et a indiqué que la
responsabilité des nitrates de toute provenance était clairement en
cause. L’objectif de ce rassemblement était de peser sur les pouvoirs
publics pour que des orientations de fond soient prises pour tarir le
problème à la source, et pour qu’on ne se contente pas de mesures
ponctuelles de nettoyage qui ne règlent rien à moyen et long terme. |
 |
Réunion
estivale de l'ASELE
- 8 août 2010
 |
La
traditionnelle réunion estivale de l'ASELE s'est
déroulée le dimanche 8 août, en présence de la
députée Annick LE LOCH. Le président Jean-Pierre PALU
a d'abord évoqué les travaux relatifs au schéma de cohérence
territoriale (SCoT) pour l'Ouest Cornouaille. Il a rappelé que le SCoT
est susceptible de dynamiser le Cap-Sizun sur le plan économique.
Dans
ce domaine, le scénario «Mare Nostrum» est le préféré de l'association
comparativement aux autres propositions.
Cette adhésion vient du fait que le projet soutient la pêche
professionnelle et l'agriculture, en développant le tourisme vert et
bleu et toutes les formes d'activités liées à la mer. Ce qui n'interdit
nullement d'envisager en complément le développement d'une économie
numérique qui fait fi des infrastructures lourdes.
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Il a
ensuite
évoqué la mise en chantier du Plan Local d'Urbanisme pour la commune
(PLU), qui sera l'occasion de mener une réflexion en profondeur sur son
avenir. Jean-Pierre PALU a ensuite souligné le dénouement heureux du
dossier compliqué du CNCS avant d'évoquer celui du plateau
de Lézongar sur lequel
le tribunal administratif ne s'est pas encore prononcé.
Le
vice-président Patrick DELAFON, à ensuite évoqué
le nettoyage des points noirs du Cap-Sizun, initié l'année dernière,
qui a déjà permis d'éliminer une douzaine d'épaves de voitures.
Il a ensuite
abordé l'opportunité que pourrait représenter l'intégration du
Cap-Sizun au Parc Naturel Marin de l'Iroise. |
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Annick
LE LOCH a, pour
conclure, salué l'action de l'ASELE,
en particulier sur le dossier du
centre nautique, et rappelé l'importance des associations dans la bonne
gestion des communes. |
Le
bulletin ASELE
News N°10 de l'été 2010 est paru
Dans
ce numéro, vous trouverez un éditorial du vice-président, un point sur
le SCoT Ouest-Cornouaille, l'inauguration
du nouveau centre nautique, et une préoccupation au sujet des algues
vertes.
Cliquez
ici pour en prendre connaissance : ASELE
News N°10.
Bonne
lecture ! Et bon été !
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Travaux
de préparation du PADD pour l'Ouest Cornouaille
Le
samedi 26 juin a eu lieu à Plozevet une présentation des travaux
relatifs à la préparation du PADD (Plan d’Aménagement et de
Développement Durable), préambule au SCoT (Schéma de Cohérence
Territoriale) pour l’Ouest Cornouaille. De très nombreux élus étaient
présents : notre maire, le président de la communauté de
communes, notre députée, etc. ainsi que des
représentants
d'associations dont DéMEL de Plouhinec et bien entendu l'ASELE. Après un
exposé de l’état des
lieux, trois scénarii ont été présentés pour l’avenir du territoire : «iEntre nousi», «iKemper da virvikeni» et «iMare Nostrumi».
La
présentation a donné lieu à de nombreuses réactions et questions.
Le représentant de l'ASELE
est intervenu plusieurs fois dans les
débats, notamment pour regretter que les opportunités d’avenir que sont
l’économie verte et l’économie numérique n’aient pas été suffisamment
prises en compte dans les travaux. Il a aussi exprimé ses doutes sur la
possibilité d'établir un scénario
unique pour des territoires aussi dissemblables que, par exemple, Pont
l’Abbé et le Cap-Sizun. |
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A
titre personnel, il a applaudi la
recommandation de faire bénéficier le Cap-Sizun de la dynamique du Parc
Naturel Marin de l’Iroise.
Globalement,
la qualité de ces travaux augure d’une
orientation raisonnée qui pourrait bientôt donner un « coup de fouet »
à notre région. C’est particulièrement urgent pour redonner de
l’élan au Cap-Sizun, qui apparaît clairement en perte de
vitesse
sur tous les
indicateurs, comparé aux autres territoires de l’Ouest-Cornouaille.
Les
planches présentées lors de cette réunion sont en ligne sur le site de
la SIOCA, mais vous pouvez les consulter directement ici : "Regard tranversal sur les thèmatiques du SCoT" et "Scénarios
d'évolution du territoire". Nous vous recommandons la lecture
de ces documents
qui vont participer à modeler l'avenir de l'Ouest Cornouaille et du
Cap-Sizun. Et si vous ne lisez qu'un extrait de ces documents, faites
en sorte de lire le scénario "Mare Nostrum" qui nous paraît
clairement le plus prometteur pour l'avenir du Cap-Sizun. |
Un
épilogue heureux pour le Centre Nautique
C’est
l’épilogue heureux d’un long feuilleton qui s’est déroulé le
samedi 19 juin à Esquibien. Devant la dégradation des anciens locaux,
il fallait impérativement donner au Centre Nautique du Cap-Sizun les
moyens de pérenniser et de développer son activité au bénéfice de tous
les jeunes du Cap-Sizun et des estivants. La mise aux normes s’imposait
déjà il y a cinq ans. Mais depuis lors, les projets se succédaient sans
jamais aboutir, pour une raison ou pour une autre. L’ASELE s’était
beaucoup investie dans le dossier pour imaginer une solution qui
pourrait satisfaire toutes les parties concernées. Lors des dernières
élections municipales, la liste menée par Didier GUILLON et Yves CARIOUX avait promis de
traiter cette question en priorité, en menant un projet dans la
concertation avec les associations, les riverains et la population
d’Esquibien. |


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Dès
le lendemain des élections, les choses allèrent bon train. Un nouveau
projet fut élaboré, qui conservait l’emplacement initial, mais en
agrandissant la place disponible grâce à deux astuces : d’une part un
décaissement d’une cinquantaine de centimètres qui libérait les
possibilités architecturales, et d’autre part la création d’une
estacade qui recréait le sentier côtier devant la structure. Deux
réunions publiques permirent d’entendre la population et de lui
présenter le projet. L’enquête publique (relative au sentier côtier)
donna un résultat positif, les différentes autorisations
administratives furent obtenues.
Et c’est le 16 janvier 2010
que le permis de construire a pu être apposé sur le site. Le bouclage
du financement de la réalisation fut pour le maire Didier GUILLON un
véritable marathon, mais aucune instance n’a manqué à l’appel : l’Etat,
le Centre National pour le Développement du Sport, le Conseil Régional,
le Conseil Général, la Communauté de Commune du Cap-Sizun, M. Philippe
PAUL, sénateur, Mme Annick LE LOCH, députée… tous ont salué un projet
consensuel qui allait clairement dans l’intérêt de tous.
Et n’oublions pas de rappeler le rôle des associations comme Culture et
Patrimoine d’Esquibien, l’ASELE
et Les Amis de la Chapelle de Ste Evette, qui, si elles ont été un
temps perçues comme des empêcheuses de tourner en rond, ont été très
actives à faire aboutir ce dernier projet en bonne entente avec le CNCS
et la mairie.
Vous
pouvez voir ici un film de la construction , jour
après jour.
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La
cérémonie officielle d’inauguration commença à 11 heures, et à midi
pile, le ruban symbolique était coupé par le navigateur Nicolas
Troussel, parrain du nouveau CNCS. |
Grande fête de la mer
Cette
heureuse conclusion devait être fêtée. La municipalité a donc
voulu que
l’inauguration du nouveau CNCS soit l’occasion d’une Grande Fête de
la Mer. Ce samedi, tout le périmètre de Ste Evette fut en liesse. Dès
le début de l’après midi, les
plages et le plan d’eau furent animées de nombreuses activités :
rando-tuba, ballades en kayak, régate d’optimist et de paddle-board,
matchs de volley-ball et de sandball. Et dans le centre nautique,
vidéos et diaporamas retraçaient la construction du centre, avec photos
du CNCS en mer. Le langoustier Cap-Sizun vint saluer l‘événement, la
SNSM avait son stand et sa vedette avait déployé le grand pavois. Une
trentaine d’enfants participèrent à un
concours de châteaux de sable, et un château gonflable amusa les plus
petits.
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Concert,
soirée dansante et feu d’artifice
A
partir de
19 heures, un concert et une soirée dansante furent proposées sur le
parking de Ste Evette avec le groupe de chants de marins « Les Vareuses
à Dreuz » et le groupe de reggae « RamDam », le Comité
d'Animation d'Esquibien assurant une petite restauration. En fin de
soirée, un beau
feu d’artifice clôtura cette journée de fête.
Un accélérateur de développement économique pour le Cap-Sizun
Avec
cet équipement de qualité, le nouveau CNCS contribuera sans
nul doute au
développement économique du Cap-Sizun, en faisant du Cap un endroit
encore plus attrayant pour les touristes et visiteurs, et
encore plus
agréable à vivre pour la population locale. |
Nettoyage
des côtes d'Esquibien : la persévérence récompensée
La
persévérance finit par payer. C’est ce que se sont dit la quinzaine de
bénévoles qui ont participé samedi 12 juin au nettoyage des côtes
organisé par la mairie d’Esquibien. En effet, d’année en année, le
volume des détritus charriés par la mer tend à diminuer : c’est sans
commune mesure avec ce qui avait dû être ramassé il y a quelques années
lorsque cette initiative a été lancée… Ce sont tout de même une bonne
vingtaine de sacs de 100 litres qui ont été remplis de bouteilles en
plastique, de morceaux de polystyrène, de flacons en tous genres et
d’autres détritus.
Quelquefois, la provenance des déchets
invite au voyage : ici une bouteille de soda en provenance de chine, là
une bouteille d’eau minérale turque, ou encore un flacon de yaourt à
boire venant d’un pays du moyen orient… Ca doit être ça, la
mondialisation !
Quoi qu’il en soit, les visiteurs d’Esquibien
et les estivants peuvent venir en confiance : les côtes de la commune
sont « nickel » ! |
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Samedi
19 juin 2010 : Grande Fête de la Mer

L'ancien (fin août 2009) et le
nouveau (fin mai 2010) CNCS
|
La population du Cap-Sizun, et
aussi les amis de nos plages, les vacanciers et les plaisanciers, tous
sont invités à la Grande
Fête de la Mer qui se tiendra le samedi 19 juin 2010
à l’occasion de l’inauguration officielle du nouveau centre nautique.
Une belle journée en perspective ! Voici le programme des festivités :
- 11h : Inauguration du CNCS
- Du matin
au soir : animations sur
le plan d’eau, rando-tuba, ballades en kayak, régate
d’optimist et de paddle-board ; animations
sur les plages avec matchs de volley et de sandball, expo
photos, antiquités marines, etc. Présence du langoustier Cap-Sizun,
de la SNSM,
des Plaisanciers du Goyen,
de l'APLG,
des Plongeurs du Cap
et du navigateur Nicolas
Troussel...
- Pour les enfants
: concours de châteaux de sable sur le thème de la mer (inscriptions
sur place à 14h30). Il y aura aussi un chateau gonflable...
- 19h :
restauration sur place, chants
de marins et groupe
de reggae (concert gratuit).
- 23h : Grand feu d’artifice
Une
contribution de 1€ au bénéfice de la SNSM sera demandée pour participer
aux animations |
Formation
au secourisme
Après
que la mairie ait récemment décidé d’organiser un stage de formation au
secourisme, un premier contingent de dix bénévoles Esquibiennois a été
formé fin mai par deux instructeurs de la SNSM. Trois demi-journées
bien remplies de théorie et de pratique (comprenant l’utilisation d’un
défibrillateur), qui permettrons aux dix diplômés, le cas échéant,
d’effectuer les premiers gestes qui peuvent sauver une vie. Un
défibrillateur sera d'ailleurs prochainement installé dans les nouveaux
locaux du CNCS.
Ce premier stage était dirigé vers les associations de la commune. Pour
l’ASELE,
c’est son vice-président Patrick DELAFON qui s’y est collé : il a ainsi
eu l’occasion d’actualiser le diplôme de secourisme qu’il avait acquis
au lycée : les techniques ont beaucoup évolué depuis ce temps - plutôt
dans le sens de la simplification, d’ailleurs, ce qui est tout à fait
bienvenu dans les situations d’urgence ! |
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Pentecôte
2010 : Le nouveau centre nautique s’achève
Commencés
à l’automne dernier, les travaux de construction du nouveau centre
nautique à Sainte Evette se terminent. Pour ceux qui n’ont pas encore
eu l’occasion de le découvrir, cette photo prise ce week-end de
pentecôte donne une bonne idée de ce que sera l’ouvrage une fois
terminé. |

(cliquez sur la photo pour la
voir en grand format)
|
C’est sans conteste un
équipement très fonctionnel, bien intégré, qui ne dépare pas le site.
En quelque sorte, c’est comme avant, mais en beaucoup mieux.
Un beau résultat, qui justifie
amplement les efforts des uns et des autres sur ce dossier ces
dernières années.
Trois
ans après l’inauguration du théâtre Georges Madec et sa programmation
dynamique assurée par une association ad-hoc qui positionne Esquibien
sur la carte culturelle du Finistère, l’inauguration du nouveau CNCS va
dorénavant désigner notre commune comme un pôle important d’activités
de voile scolaire, sportive et de loisirs en Bretagne. |
Inscrivez dès à présent dans vos
agendas la date du samedi
19 juin.
Après l’inauguration officielle du nouveau centre nautique, il y aura
une grande fête de la mer avec de nombreuses animations pour
tous,
depuis l’après-midi jusque tard dans la soirée. |
"Points noirs"
dans le Cap… suite
L’expérience-pilote
menée au printemps sur la commune d’Esquibien pour la
débarrasser de ses épaves de voitures s'est soldée par l'élimination
d'une douzaines de carcasses. Ce succès nous a encouragé à
porter
cette
action dans les autres communes du Cap-Sizun. |
La
municipalité de Pont-Croix a donc été approchée, et l’accueil d’Alex
KERIVEL, premier adjoint en charge (entre autres) de l’environnement, a
été très positif. L’initiative a donc été expliquée dans la feuille
d’information hebdomadaire de la commune, et relayée par la presse
locale. Dans un premier temps, il s’agit de réaliser un
inventaire des
épaves, qu’elles soient situées sur le domaine public ou dans des
propriétés privées (jardins, champs), en faisant appel aux randonneurs,
chasseurs, promeneurs et à l’ensemble de la population.
Une
analyse de chaque cas sera ensuite entreprise, et une solution
d’enlèvement adaptée y sera apportée, avec au besoin le concours de
notre association. L’ensemble de l’opération sera réalisée
sans frais,
ni pour la municipalité, ni pour les propriétaires de terrains ou
d’épaves. |
 |
Après
Pont-Croix, nous proposerons la même démarche à une autre commune du
canton, et ainsi de suite, pour, à terme, rendre l’ensemble du
Cap-Sizun encore un peu plus propre pour les habitants et encore un peu
plus accueillant pour les visiteurs. |
La
carte postale de l’ASELE
est encore disponible
 |
Elle
est proposée à tous les adhérents et sympathisants (et tous les autres
aussi), et le produit de la vente est évidemment intégralement versé à
l’association pour financer ses actions.
Le
prix unitaire est fixé à 0,75 €, mais ne manquez pas l'offre
exceptionnelle de 10 cartes pour 5 € (plus 1 € en cas
d'expédition).
Pour la commander,
adressez un mot à info@asele.fr
et nous organiserons la transaction.
Affûtez donc vos plumes et vos crayons
pour écrire bientôt à tous vos amis et connaissances sur cette carte
exclusive !
|
Le
bulletin ASELE
News N°9 de Printemps 2010 est paru
Pour en
prendre connaissance, cliquez ici : ASELE News N°9,
Printemps 2010.
Ce bulletin de printemps comprend un éditorial de notre président
Jean-Pierre PALU, un point de vue relatif au développement de notre
commune, une information sur notre initiative relative aux "points
noirs", et deux rendez-vous à ne pas manquer : nettoyage de nos rivages
le samedi 12 juin, et grande fête de la mer à l'occasion de
l'inauguration du nouveau centre nautique le samedi 19 juin. |
Avril
2010 : Elimination des "points
noirs"
 |
L’initiative
de l’ASELE
sur cette question avait été bien accueillie par la Communauté de
Communes du Cap-Sizun en octobre dernier.
Après
le temps des mots vient celui de l'action : c’est sur la commune
d’Esquibien que nous
avons, en accord et avec le concours de la mairie, porté en priorité
nos efforts. Par différents moyens, la commune a ainsi été libérée
d’une dizaine d’épaves de voitures, sans compter une quantité
importante de déchets et détritus de toutes sortes.
Un terrain
particulièrement pollué à Trémaria a été débarrassé et nettoyé, le
propriétaire (non résident du Cap-Sizun) se chargeant ensuite
d’interdire les accès aux véhicules par un
enrochement afin que de tels désordres ne se reproduisent plus (il
laissera toutefois libre accès de l'endroit aux promeneurs et
randonneurs).
Cet effort de dépollution sera bien entendu poursuivi
dans le courant de l’année et porté à d'autres communes du Cap-Sizun.
Cette initiative a, semble-t-il,
réveillé le sens civique de certains de nos concitoyens, puisque
plusieurs "points noirs"
qui nous avaient été signalés ont été éliminés par les propriétaires
eux-mêmes sans que nous ayons eu
à intervenir. Nous les en remercions au nom de
tous.
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Mars
2010 : Avancement des travaux du centre nautique
Les
travaux de construction du centre nautique vont bon train.
L’inauguration est programmée pour le samedi 19 juin 2010. Des
ajustements ou améliorations ont été apportées en cours de chantier,
mais l’architecture de base reste conforme au plan initial. On notera
que l’estacade a été un peu élargie pour ménager un plus vaste espace
de convivialité devant le centre nautique. L’estacade se poursuivra en
direction du parking de Ste Evette, ce dernier bénéficiant d’un
réaménagement qui en augmentera la capacité, et il sera agrémenté de
plantations. Au-delà du centre nautique, les efforts se portent vers un
réaménagement des abords de la chapelle (plantations, éclairage,
accès), et de l’autre côté vers un réaménagement du sentier côtier pour
en rendre le parcours plus agréable. |
Ces
travaux vont évidemment donner un coup d’éclat à ce quartier, au
bénéfice des nombreux promeneurs du bord de mer. Cette portion de
littoral sera vraiment « à niveau », ce qui contribuera à mettre en
valeur ce qui est, reconnaissons-le, une des plus belles plages de
Bretagne… Et n‘oublions pas que l’ensemble de ces travaux ne
pèsera
que très peu sur le budget de la commune, puisque cette réalisation a
été
solidement subventionnée.
On
conclura sur le fait que les efforts de l’ASELE sur ce
dossier ces
dernières années (conjointement avec d’autres associations), n’ont pas
été vains, pour le plus grand bénéfice des jeunes de la commune et du
Cap Sizun, pour les estivants, et aussi pour le rayonnement d’Esquibien
et pour son avenir. |
 |
Février
2010 : Assemblée Générale de l'UADL à Saint Brieuc
Lors
de sa dernière assemblée générale qui s’est tenue début février à Saint
Brieuc et à laquelle notre Président Jean-Pierre PALU et notre
secrétaire adjointe Marie-Pierre LE MOUEL se sont rendus, l’Union des
Associations de Défense du Littoral (UADL - dont l’ASELE est membre) a
décerné à deux communes le prix Citron, mettant en lumière les plus
mauvaises initiatives liées au littoral.
Cette
année, le prix Citron a été décerné à Plouescat (29) et Le
Pouliguen (44). Le maire de Plouescat a fait construire, sans
concertation ni autorisation, un mur sur le domaine public maritime,
dans un espace proche d’une zone Natura 2000 et à 150 mètres d’une
allée couverte. Les associations locales, comme Force 5, sont montées
au créneau. Le mur a finalement été démonté. Au Pouliguen, le prix
Citron dénonce un projet de zone d’aménagement concertée (Zac) sur un
emplacement dont la moitié se situe sur la bande inconstructible des
100 mètres et sur une ancienne zone humide qui a été remblayée.

Jean-Pierre
BIGORGNE, Président de l'UADL
|
L’important,
avec ce prix, est de mettre le doigt sur ce qu’il ne faut pas faire.
Cette « récompense » est une telle contre-publicité pour les communes
qu’elle peut les dissuader de contourner la loi.
Jean-Pierre
BIGORGNE, Président de l’UADL, explique : « L’urbanisation
du littoral est un problème majeur en Bretagne. Les analyses
démographiques montrent que l’augmentation de la population a eu lieu
principalement sur la frange littorale, excepté l’agglomération
rennaise.
Par exemple, Fouesnant (29) a gagné 1.500
habitants entre
deux recensements ! En quelques années, la commune a complètement
changé de visage. La pression est devenue considérable pour un milieu
si fragile. La chance de la Bretagne est de ne pas avoir été la cible
des promoteurs avant la loi Littoral (1986), contrairement à la
Méditerranée, la Vendée et la Normandie. La pression s’y est faite plus
tardivement. Mais nous avons quand même un bel exemple d’urbanisation
intensive à La Baule, puis la pression est montée peu à peu dans le
Morbihan. Le risque de grignotage du littoral est bien là.
Ici et
là, des associations de maires demandent d’assouplir la loi Littoral.
Nous leur écrivons en insistant sur le fait que cette loi n’a pas
entravé le développement des communes. » |
L’UADL
s’est aussi inquiétée du problème grandissant des algues
vertes, et a souhaité s’inscrire dans le combat mené par d’autres
associations. Jean-Pierre BIGORGNE pense que « les
protecteurs de la
nature et les municipalités n’attendent pas que des sous pour nettoyer
les plages ! Il faut
s’attaquer aux causes des marées vertes, c’est à dire au modèle
agricole. Il faut aider les agriculteurs à se convertir à un autre
modèle. Mais les agriculteurs ne sont qu’un maillon de la
chaîne. C’est toute une politique qu’il faut inverser. »
Et le prix Orange ? Point de prix Orange cette année, malheureusement,
car « nous
n’avons trouvé aucune commune qui ait développé une politique
suffisamment protectrice du littoral », a regretté Jean-Pierre BIGORGNE. |
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